•    PSEUDOPHILE

       Paroles & Musique : Alain Sorge   

    La Justice

        (Accusé de pédophilie)

     

    Il n’a rien vu il n’arien à déclarer

    Il n’a nuit à personne

    Alors pourquoi venez-vous l’emmerder

    Avec toutes vos paroles

     

    Laissez sa femme, épargnez ses enfants

    De ces histoires racontées

    J’ne comprends pas que vous lui’en vouliez tant

    Il n’a jamais violé                                                                         

     

    Quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse  

    Il sera soupçonné                                    
    Car on n’efface jamais la trace 

    Qu’on met sur l’accusé              

     

    Monsieur le juge, monsieur le commissaire

    Ecoutez un instant

    Il n’a pas envie non de vous la faire

    Mais il est innocent

     

    C’est pas sa faute s’il est du quartier

    Il connait cet enfant

    Mais croyez-moi, il ne lui a jamais rien fait

    Il trouve ça répugnant

     

    Quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse  

    Il sera soupçonné                                    
    Car on n’efface jamais la trace 

    Qu’on met sur l’accusé              

     

    Il n’a pas de preuves, il n'a pas d’alibi

    Et vous ne croyez pas

    Que ce jour là il est resté au lit

    Il est resté chez lui

     

    Que faut-il faire pour être un innocent

    A vos yeux condamné

    Il n’y est pour rien si pendant ce temps

    Ce gosse fut violé                                                                       

     

    Quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse  

    Il sera soupçonné                                    
    Car on n’efface jamais la trace 

    Qu’on met sur l’accusé              

     

    Quoi qu’il dise quoi qu’il fasse             

    Jamais vous n’le croirez                                    

    Alors fouillez, cherchez donc la trace            

    Qui pourrait l’inculper                             

     

    Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse            

    Il est très fatigué                                       

    A force à force qu’on le tabasse                      

    Il va tout avouer                                       

     

    Que va-t’il dire après à ses enfants                

    S’il est inculpé                                          

    Alors je pense qu’en sortant                

    Il va se suicider                                          

     

    Alors je suis sûr qu’en sortant             

    Il va se suicider

                                               Alain SORGE 1944 - ????

                                                                                    SACEM T-0004.992.428.2

     

          

     


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  •     LA GARDIENNE D'IMMEUBLE
    I Comme  tout's les bignoles II Ya pas que les sorcières
    Moi j'ai b'soin de  savoir   Qui jouent de leur balai
    Ce que font Pierre et Paul   Et le mien, j'en suis fière
    Machin - Chose et Grégoire:   Rend l'immeuble propret.
    Je sais des tas d'histoires   Faut m' voir tenir le manche
    D'amour et de famille   La s'maine et le dimanche:
    Mais n'allez donc pas croire   Pour fair'  briller les chrômes, 
    Que je les éparpille:   J'astique à fond notre home.
    Je tourn' plus de sept fois   Bien penchée sur la rampe
    Ma langue dans la bouche   Je m'aide de la langue,
    Pour tair'  comme il se doit    Et trempée de sueur
    Tout ce qui parait louche.    Les cuivres ont mes faveurs.
    Refrain Je suis bien sûr gardienne
    Mais j'n'ai rien du cerbère
    Pour être plutôt même
    La fée de bien d'affaires.
    III Nul n'est besoin d'aller IV On m'apprécie surtout 
    Au théâtre, au ciné   Pour mes précieux services
    Pour entendre, écouter   Et tout auprès de vous
    Des pièces inventées:   Je remplis mille offices:
    En faisant le ménage   Je remplac' le facteur
    Au palier d'mes étages   En livrant vos paquets
    J'entends des tas de scènes   Et renseigne à toute heure
    Qui sont elles réelles;   En taisant vos secrets.
    J'ai ma cour et ma loge   Plus la pein' d'en douter
    Où j' reçois des éloges   Je suis bien votre aubaine 
    Quand ret'nant mes paroles   Pour qu'en début d'année
    J'excelle dans mon rôle.   J'ai de bonnes étrennes.
    Refrain Je suis bien sûr gardienne
    Mais j'n'ai rien du cerbère
    Pour être plutôt même
    La fée de bien d'affaires.
     

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  •     L’ORPHELIN (*)

           Paroles d’Alain Sorge

     

    Aujourd’hui il s’éveille

    Et il est malheureux,

    Il regarde le ciel

    Les larmes aux yeux…

     

    Dans cet orphelinat

    Au milieu d’autres enfants

    Une vie sans éclat,

    L’attend, maintenant…

     

    Alors, au fond de lui,                )

    Il se revoit                               > BIS

    Comme autrefois                      )

     

    Il a suffit d’un jour,

    D’une heure, d’un instant

    Pour qu’au coin d’un détour

    Il perde ses parents…

     

    Il a quitté sa maison

    Rejeté comme un chien

    Il a perdu ses parents

    Et perdu tous les siens

     

    Alors, au fond de lui,               )

    Il les revoit                             > BIS

    Là, sous leur toit                     )

     

    Oh Dieu toi qui les vois

    Dis leur qu’il est bien

    Et, qu’ici, avec lui,

    Il a plein de copains

     

    Lorsqu’il sera grand,

    Il viendra les chercher

    Alors tout comme avant

    Pourra recommencer

     

    Alors, au fond de lui

    Il se revoit

    Entre leurs bras

     

    Alors, au fond de lui

    Il les revoit

    Comme autrefois.

     

    Alors au fond de Lui

    Vous êtes là

    Maman, Papa…

     

    (*) Paroles modifiées avec «il» au lieu de «je» -SACEM : T-004.898.792.3


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  • CON Mikaze ( ou Les Louf t'étouffent) 

     

    Ils sont dangereux, 

    Ils sont bêtes, ils sont lâches, 

    Tous ces fous de Dieu 

    Qui frappent et qui menacent 

    De vouloir tuer, les enfants et les vieillards 

    Sous prétexte qu’ils n’ont sur DIEU le bon regard 

      

    Ces monstres de Satan 

    Ne sont plus des hommes 

    Ils vont tout simplement 

    Se tuer pour des pommes 

    Car il faut qu’ils comprennent 

    Ils sont pas tous idiots 

    Que ceux qui les entraînent 

    Ne risquent jamais leur peau. 

      

    Qu’ils soient Blancs noirs ou beurs 

    Ce sont des imbéciles 

    Offrant leur corps leur cœur 

    A des rites débiles 

    Ils seront morts demain 

    Enterrés oubliés 

    Alors que leurs copains 

    Eux seront vénérés 

      

    Ils croient en leur pouvoir 

    Parce qu’ils vont se tuer 

    Mais leur seule victoire 

    C’est de débarrasser 

    Allez ! voir Dieu mes frères 

    Vous me faites rigoler 

    De croire que sous la terre 

    Il y’a la félicité 

      

    Fais-toi mal et tues-toi et tu seras sauvé 

    Paroles de putois qui pensent qu’à profiter 

    De la foi de ces gens, de leur crédulité 

    Pour se faire de l’argent et pouvoir dominer 

      

    Ah ! mon Dieu que je pleure 

    De voir ces jeunes gâchés 

    Car en celui qui meurt 

    Y a plus à espérer

                 Alain SORGE 1944 - ????
                         SACEM :T-004 993 399 4 

     


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  • Tibétain

    A ces altitudes extrêmes
    Il est dur d'être à la hauteur
    Et le yack à faire la laine,
    Le lait, le beurre est un bonheur.
    Paysans, fermiers et bergères
    Ont la tête dans les nuages
    Comment donc être terre à terre
    Quand jeunes, ils sont déjà sages.

    Le ciel à portée de leurs mains
    Ils ont les Dieux comme voisins
    Et sous l'étoffe d'un lama
    Ils réincarnent le Bouddha.

    La terre est ronde, il faut tourner
    Pour s'accorder à l'univers
    Et tout autour des lieux sacrés
    La kora trac' l'itinéraire.
    Bien attentifs à leur karma,
    Ils tournent la roue du Darma
    Et des moulins dont les prières
    Sans aile s'envol'nt par les airs

    Le ciel à portée de leurs mains
    Ils ont les Dieux comme voisins
    Et sous l'étoffe d'un lama
    Ils réincarnent le Bouddha.

    Le souffle des Dieux est puissant
    Pour écouter avec le vent
    Les mantras marmonnés tout bas
    Dans les monastères et stuppas.
    Là comme ailleurs rien n'est acquis
    Et les fidèl's se font ermites:
    Un bol de potcha, de bouillie
    Et des khatas sont des mérites.

    Le ciel à portée de leurs mains
    Ils ont les Dieux comme voisins
    Et sous l'étoffe d'un lama
    Ils réincarnent le Bouddha.

     
    Le ciel à portée de leurs mains
    Ils ont les Dieux comme voisins
    Et sous l'étoffe d'un lama

    Ils réincarnent le Bouddha.

    Texte : Gérard SALERT

    Musique : Julian RENAN


    Khata : l'écharpe d'offrande au Bouddhas,
    Karma: destinée pour la réincarnation
    Darma: Destin écrit sur la roue
    Potcha: Thé au beurre rance de yack
    Kora: Circumambulation autour d'une enceinte sacrée.
    Mantras: prières et psaumes

     


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