• NOUS AURIONS DU RESTER ENFANT

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation : Julian Renan

     

    Je voudrai tant chasser les brumes

    Arrêter la course du vent

    Et avoir la bonne fortune

    De retrouver mon cœur d’enfant

     

    Je ne demande pas la lune

    Ni que s’éteignent les volcans

    Mais entre marteau et enclume

    Briser le sablier du temps

     

    Si vous voulez que je résume quand je pense aux neiges d’antan

    Pour tous les copains que nous fûmes nous aurions du rester enfants

     

    Comme les hommes bleus des dunes

    Aux visages adolescents

    Je voudrai changer mon costume

    Contre un saroual et un turban

     

    Et puis quand s’éclaire les dunes

    Qu’on se retrouve comme avant

    Attraper un rayon de lune

    Et quelques étoiles d’argent

     

    Refrain

     

    Ecartant des lambeaux de brume

    Une voile et un bateau blanc

    Je ferai jaillir de l’écume

    La sirène de mes dix ans

     

    Une tache sur le bitume

    Juste quelques gouttes de sang

    L’encre violette de ma plume

    Et ton nom gravé sur un banc

     

    Refrain

    Petit pont musical

    Puis en final

     

    Je ne demande pas la lune

    Ni que s’éteignent les volcans

    Mais entre marteau et enclume

    Briser le sablier du temps


    10 commentaires
  • TU ES GITANE

    J'ai découvert
    De la tendresse
    Là tout près de toi

    Quand je te serre
    Que je t'enlace
    Au creux de nos draps

    Tu es luciole
    Et tu m'adresses
    Des lueurs d'envie

    Je vais je vole
    Avec audace
    Ma tendre amie

    Tu es gitane
    Pendant les feux
    De nos corps à corps

    Tu te pavanes
    Sur nos saisons
    Encore et encore

    Tu te fais douce
    Après nos jeux
    Quand moi je m'endors

    Et l'amour pousse
    Dans la maison

    Et voici
    Le vent derrière nos persiennes
    Il nous dit
    « Je souffle sur vous deux enlacés
    En silence
    Vous caressant de mon haleine
    Dans une danse »
    Mais c'est un rêve que je fais

    En poursuivant
    Le tourbillon de nos promesses
    Ton sourire
    S'échappe en de bien doux serments

    Tu es gitane
    Pendant les feux
    De nos corps à corps

    Tu te pavanes
    Sur nos saisons
    Encore et encore

    Tu te fais douce
    Après nos jeux
    Quand moi je m'endors

    Et l'amour pousse
    Dans la maison

    Sur ton visage
    Je devine cette ivresse
    Tous tes désirs
    En messages

    Dans notre nid  
    Petits bonheurs du quotidien
    Une aquarelle
    Joli tableau de nos deux vies


    Une chanson
    Quelques couplets et un refrain
    Des étincelles
    Quand nos cœurs battent à l'unisson

    Tu es gitane
    Pendant les feux
    De nos corps à corps

    Tu te pavanes
    Sur nos saisons
    Encore et encore

    Tu te fais douce
    Après nos jeux
    Quand moi je m'endors

    Et l'amour pousse
    Dans la maison

    musique   Christophe GENAILLE alias GECHRIS
    paroles   Bernard PICHARDIE
    chanson déposée à la SACEM


    5 commentaires
  • Chez Cécile et Jean-Marc 

    Texte déposé:  Jean-Claude Dousar 

    Musique : Julian Renan

    Dédié à Cécile et Jean-Marc Moutet et leur ferme théatre 

     

    Chez Cécile et Jean-Marc

    Près du Vallon pont d’arc

    Entre Alès Aubenas

    Les chemins mènent là

     

    Loin de la multitude

    Dans cet’ ardèch’ du sud

    Un tout petit théâtre

    C’est la ferme théâtre

     

    Des artistes au grand cœur

    Des conteurs des chanteurs

    Viennent nous émouvoir

    Sous la voûte d’un soir

     

    Turban parlent d’Antraigues

    La maison du poète

    Ses chansons qu’il nous lègue

    Ses mélodies parfaites

     

     

    Refrain

     

    Et l’ombre de Ferrat

    Nous mène vers ses pas

    Jean d’ici , Jean d’ici

    Ferrat le cri , le cri

     

    Il sont restés ici

    Ces enfants du pays

    Jamais quitté leur terre

    Celle de leur grand-père

     

    Dans cet endroit serein

    Aragon n’est pas loin

    Les chansons du poète

    Sont toujours dans nos têtes

     

    Refrain

     

    La convivialité

    Cet air de liberté

    Le spectacl’ terminé

    Le verr’ de l’amitié

     

    Chez Cécile et Jean-Marc

    Près du Vallon pont d’arc

    Un lieu qui leur est cher

    Notre dam’  Lablachère


    3 commentaires
  • VENISE L’HIVER

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Quelquefois mes pensées défilent

    Lorsque je regarde en arrière,

    Je me souviens de cette ville,

    Je m’en souviens, c’était hier.

     

    On la reconnaît entre mille

    Même dans son manteau d’hiver

    Quand certains soirs les toits de tuiles

    Baignés de lune virent au vert.

     

    On la reconnaît entre mille, souviens-toi Venise l’hiver

     

    Des lambeaux de toiles futiles

    Habillant les statues de pierre

    On dirait des voiles fragiles

    Arrachés aux brouillards d’hiver

     

    Et les gondoles inutiles

    Quelques traits noirs sur fond de vert

    Et les ombres de cette ville

    Souviens-toi Venise l’hiver

     

    Pont

     

    Et les silhouettes graciles

    De ces bateaux en bord de mer

    Aux forêts de mats immobiles

    Glissant lentement vers la terre.

     

    Ces lumières que l’on voit faiblir

    Comme un dernier souffle d’oiseau

    En passant le pont des soupirs

    Pour se fondre au milieu des eaux

     

    On la reconnaît entre mille, souviens-toi Venise l’hiver

     

    L’étrave d’un vaporretto

    Se reflétant sur les eaux noires

    Et la lagune du Lido

    S’irisant au soleil du soir.

     

    Et les gondoles inutiles

    Dans les eaux noires aux reflets verts.

    Tu lèves les yeux vers la ville...

    Je m’en souviens, c’était hier.

     

    On la reconnaît entre mille, souviens-toi Venise l’hiver

     


    6 commentaires
  • QUE DE REGRETS

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique & interprétation de Julian Renan

     

    Comme la vague attaque

    Le flanc de la falaise

    Et de son lent ressac

    Avive mon malaise

     

    Le vague est dans mon âme

    Le mal à fleur de peau

    J’entend des pleurs de femme

    Qui me viennent en écho

     

    Que de regrets et de remords

    Pour ces quelques amours fanées

    Je voudrais tant aimer encore

    Mais voudrait-elle encore m’aimer

     

    Je découvre un visage

    Où danse des reflets,

    Des reflets d’un jeune âge

    L’âge de mes regrets,

     

    Je sais, je n’ai pas su

    Comme je le voulais

    Et peut-être pas pu

    Dire que je l’aimais,

     

    Que de regrets et de remords

    Pour ces quelques amours fanées

    Je voudrais tant aimer encore

    Mais voudrait-elle encore m’aimer

     

    Aujourd’hui fatigué

    Las de courir le monde,

    Je voudrais être aimé

    J’arrêterai la ronde,

     

    Mais reste-t-il encore

    Une autre qui voudrait

    En conjurant le sort

    Enlacer mes regrets,

     

    Que de regrets et de remords

    Pour ces quelques amours fanées

    Je voudrais tant aimer encore

    Mais voudrait-elle encore m’aimer

     

    J’oublierai les amours passion

    Lui gardant mes derniers désirs

    Derniers remous, derniers frissons

    Pour fabriquer nos souvenirs 

     

    Que de regrets et de remords

    Pour ces quelques amours fanées

    Je voudrais tant aimer encore

    Mais voudrait-elle encore m’aimer

                      


    8 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires