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Le vieux chêne
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
L’hiver a dévêtu
Les branches amaigries
D’un chêne un peu tordu
Au vieux tronc rabougri
Le soir l’a revêtu
De son long manteau gris,
Tout seul un peu perdu
Il voit tomber la nuit
Le vieux chêne a bien vécu
Une très longue et belle vie
Mais il va être abattu.
C’est ainsi qu’un chêne fini
Il tenait tête au vent
Affrontait les tempêtes
Et il tendait souvent
Ses branches sur ma tête
Assoupi à son pied
Rêvant à Antoinette
La fille du boulanger
Et ses jolies baguettes
Le vieux chêne a bien vécu
Une très longue et belle vie
Mais il va être abattu.
C’est ainsi qu’un chêne fini
Les bûcherons sont là
Les haches et les scies
Déjà sonne le glas
Du vieux tronc rabougri
Le chêne à résisté
Et puis dans un grand cri
D’un bloc il est tombé
C’est la mort d’un ami
Le vieux chêne est abattu
Mais sa vie est-elle finie ?
Je n’en suis pas convaincu
Je crois à une seconde vie
Deux fauteuils, quatre chaises
Une table, un buffet
Et pour s’asseoir à l’aise
Un petit tabouret
Creuser quelques mortaises
Des planches assemblées
Voici qu’ à Dieu ne plaise
Le chêne est débité
Le vieux chêne est abattu
Mais sa vie n’est pas finie
Le vieux chêne a survécu
Et fait le bois de mon lit
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AUX MÉANDRES DE LA VIE
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
Comme en un conte inédit
On découvre à chaque page
Un chapitre qui s’écrit
Au fil du temps et de l’âge,
Et dans ce livre de vie
L’amour sert de marque page
En évitant les faux plis
Les nuages et les orages
Jamais on ne s’assagit et entre pleurs et oubli
On apprend, on négocie, aux méandres de la vie
Au milieu du manuscrit
Nait une nouvelle image
Chacun sait que c’est ainsi
Que se tourne une autre page
Voir un genêt qui fleurit
Sous les galets de la plage,
Nait une nouvelle envie
Serait-on devenu sage ?
Cette image qui surgit, sentiment indéfini
Un songe une rêverie, aux méandres de la vie
Bien souvent les éclaircies
Cachent de nouveaux nuages
Le destin est indécis
Face aux amours de passage
Et l’image se ternit
Sous la poussée des orages
Et l’on sait que c’est ainsi
Que les amours font naufrage
Un rêve qui s’évanouit, c’est ainsi que va la vie
Place à la mélancolie, quelques pleurs et puis l’oubli
Entre le rose et le gris on découvre une autre vie
Autre histoire autre récit aux méandres de la vie.
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TROUBLE
Texte de Jacques Mège
Musique et Interprétation Julian Renan
Rêve loin des villes,
Songe qu’on effeuille,
Un parfum subtil
Et quelques mots sur une feuille.
Couche de roseaux
En guise de lit,
La lune là-haut
A mis ses habits de nuit
La brume pudiquement
A posé sur l’étang,
Comme un drap de rêve
Et de satin blanc.
Comme un insecte se pose
Au pistil d’une rose
Je mets sur ses lèvres closes
Un baiser d’amant
Pont musical
Le désir redouble
Et l’envie me hante
Puis monte le trouble,
Remplit de pensées obsédantes
Il faudrait que j’ose
Un baiser de fièvre
Sur sa bouche close,
Puis sur son sein poser mes lèvres
La brume pudiquement
A posé sur l’étang,
Comme un drap de rêve
Et de satin blanc.
Comme un insecte se pose
Au pistil d’une rose
Je mets sur ses lèvres closes
Un baiser d’amant
De ma bouche en fièvre
Au désir naissant
Je pose mes lèvres
Sur le bas de son ventre blanc
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NUITS DE VELOURS
(rêver toujours)
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation de Julian Renan
Je regarde le port mais sans vraiment le voir,
Le soleil au déclin brille comme un lampion,
La vieille T.S.F. n’émet plus aucun son,
Seul un souffle de vent couvre les bruits du soir.
Un soupir et je passe à travers le miroir
En déchirant le ciel d’une autre vie de rêve,
Une vie de soleil de dangers et de fièvre,
Une vie d’aventure illuminée d’espoir.
Que m’importe les flots, qu’importe le bateau
Qu’importe les palais, qu’importe les châteaux.
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
Retrouver le décor de mes nuits de velours
Me vautrer dans ces rêves faits de fièvre et d’amour
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
Je fais mes premiers pas sur des terres lointaines
Tentant d’apprivoiser ces lieux imaginaires,
Fabuleuses contrées où tout n’est que chimère
Ou même les visions paraissent incertaines,
Un monde théâtral qu’un Dieu a mis en scène,
Où il faut pénétrer en conjurant le sort,
Pas à pas avancer jusqu’à frôler la mort,
Dormir et puis rêver, pourvu qu’on en revienne.
Que m’importe les flots, qu’importe le bateau
Qu’importe les palais, qu’importe les châteaux.
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
Retrouver le décor de mes nuits de velours
Me vautrer dans ces rêves faits de fièvre et d’amour
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
Mes yeux restent fermés, pourtant je vois le ciel,
J’aperçois mon voilier qui glisse vers le port
Ses voiles déchirées, lacérées par le sort.
Il perce les nuées dévoilant le soleil,
Je sens comme une odeur d’angoisse et de réveil...
Pourvu que rien ne vienne assombrir ce voyage,
Je ne veux pas d’un port pas plus que d’une plage,
Je veux rêver toujours avant que je m’éveille.
Que m’importe les flots, qu’importe le bateau
Qu’importe les palais, qu’importe les châteaux.
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
Retrouver le décor de mes nuits de velours
Me vautrer dans ces rêves faits de fièvre et d’amour
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
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Si cette aventure
Texte de Jean-Louis Lucas
Musique et Interprétation Julian Renan
Et voilà que dansent, et voilà que chantent ,
déjà les haubans;
mais sans que j'y pense, les odeurs m'encensent,
et me donn’ vingt ans.
refrain
Et claque la toile, et vibre la voile,
au large nous allons;
Si la mer est belle, depuis La Rochelle,
irons à Quiberon.
Le lit n'est pas large, et nos deux visages,
nous rapprocherons ;
et si le tangage nous rend pas très sages,
nous nous aimerons.
refrain
Et claque la toile, et vibre la voile,
au large nous allons;
Si la mer est belle, depuis La Rochelle ,
irons à Quiberon.
Si cette aventure, nous vient d'Epicure ,
vite nous le saurons ;
si ce doux murmure, laisse une morsure,
vivons le moment.
refrain
Et claque la toile, et vibre la voile,
au large nous allons;
Si la mer est belle, depuis La Rochelle ,
irons à Quiberon.
Le soleil se couche, et ses couleurs rousses,
chevauchent l'horizon ;
toi tu te fais douce, et glisse ton pouce,
sous mes vêtements.
refrain
Et claque la toile, et vibre la voile,
au large nous allons;
Si la mer est belle, depuis La Rochelle ,
irons à Quiberon.
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