•  

     

    Toute première fois.

    Texte de François Lehembre

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    J'ai si faim de toi.

    Mon coeur est un roi.

    Au creux de tes bras.

    Je suis comme çà.

     

    T'aimer au-delà.

    Mes yeux ont si peur.

    Très loin du bonheur.

    J'ai besoin de toi.

     

    De sourire parfois.

    Ta douceur est si pleine.

    Tous les jours de ma semaine.

    Je vis comme çà.

     

    Charmer ici là.

    Si près de ton corps.

    Je sens son accord.

    Toute première fois.

     

    J'ai tes seins sur moi.

    Mes pleurs ne sont rien.

    Car tu es mon lien.

    Je suis comme çà.

     

    Slamer nos ébats.

    Mes mains sur ton dos.

    Cela fait si beau.

    J'ai besoin de toi.

     

    De tes rires tu vois.

    Ta couleur m'emmène.

    Au jardin d'éden.

    Je vis comme çà.

     

    Guider par tes pas.

    Aux abords de mes rêves.

    Tu es l'or sur la grève.

    Je t’aime comme

     

    Na na

     

    Slamer nos ébats.

    Mes mains sur ton dos.

    Cela fait si beau.

    J'ai besoin de toi.


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  • LE BLUES DU CAISSIER DE SUPERMARCHÉ

     

    Texte de Gérard Salert

    http://salertchansons.centerblog.net/

    Musique & interprétation Julian Renan 

     

     

     

     

     

    J' suis attendu comm'  le Messie

     

    Mais avec moi, ya rien d' gratuit:

     

    Il faut payer, raquer sans cesse

     

    Par carte, chèque ou en espèce.

     

    Je n'ai pas le temps de m'asseoir

     

    Que vers moi de suite on se presse

     

    Et bien que je n'sois pas un' star

     

    Je peux sans mal rouler ma caisse

     

     

     

    Venez à votr'  supermarché

    Pour m' rencontrer, je suis caissier.

     

     

    Il faut aller à fond la caisse

     

    En jouant de la scannexpress

     

    Et sans jamais lever la tête

     

    Ya pas le temps d'  conter fleurette.

     

    J'ai beau avoir plein de tickets

     

    Ya jamais d' rencard en échange

     

    Comment trouver de l'intérêt

     

    Quand il n'ya rien qui vous arrange?

     

     

     

    Venez à votr'  supermarché

     

    Vous m'y verrez, je suis caissier.

     

     

    Selon l'affluence et la queue

     

    Les clients sont parfois nerveux

     

    Et mon sourir'  même obligeant

     

    Ne désarm' pas les impatients.

     

    Croyez pas qu'on se coinc'  la bulle

     

    Lorsque l'on fait un prélèv'ment:

     

    Pas d' temps pour les conciliabules

     

    Il n'y a vraiment rien de marrant.

     

     

     

    Venez à votr'  supermarché

     

    Pour me sout'nir, je suis caissier.

     

     

    A voir défiler le tapis,

     

    Et ses produits me rong'nt d'ennui:

     

    C'est vrai qu'on en a vite marre

     

    De scanner tous ces codes barre.

     

    Heureusement, ya des clients

     

    Fidèl's qui vienn'nt assez souvent

     

    Et nous soutienn'nt d'un mot gentil

     

    En racontant un peu d' leur vie.

     

     

     

    Venez à votr'  supermarché

     

    Pour me sout'nir, je suis caissier.

     

    Tout n'va pas comm'  sur des roulettes

     

    Quand les caddies sont trop remplis

     

    Surtout s'il manque une étiquette

     

    Et qu'il faill' rechercher le prix.

     

    On est facil'ment au tapis

     

    Avec c'lui  qui mèn' les produits

     

    Et que sans besoin de s' marrer

     

    On ait tous envie de s' barrer.

     

     

     

    Venez à votr'  supermarché

     

    Pour me sout'nir, je suis caissier.

     


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  • Attente de l'amour perdu par patrice-merelle-auteur

    ATTENTE DE L’AMOUR PERDU
    Texte et vidéo de Patrice Merelle

    Musique et interprétation Julian Renan


    J’attends l’amour perdu
    Pour me pendre à son cou,
    Et ainsi me mettre à nu
    Je rêve de vous, je rêve de nous.

    J’attends l’amour perdu
    Qui voudra me côtoyer
    Pour plonger dans mon zéphyr en son été
    Et commettre les pires tohubohus.

    Remplacer nos routes isolées
    Par de vertes prairies, même des haies
    Pour s’y cacher, à l’insu des guetteurs aux aguets
    Perchés sur leurs plateformes effrontées.

    J’attends l’amour perdu
    Pour redevenir l’adolescent niais
    Et aimer ce corps qui se pose à nu
    Pour rejoindre le soleil de mon été.

    J’attends l’amour perdu qui brisera
    Comme la lame d’un brise-glace
    La croûte, de l’océan gelé, fêlera
    Les icebergs en de multiples blocs de glaces.

    J’attends l’amour éclairé par la lumière
    De notre délit qui réchauffera notre aire,
    Je me ferais tout petit au creux de vos reins
    Juste une envie d’embrasser vos seins.

    Nous commettrons, ma foi, des drames d’un autre âge
    Ces drames qu’ils nomment amour. Ô je vous avoue
    Je serais votre Bernard-l’hermite, vous serez mon coquillage
    Incendier les palais de nos feux, je vous avoue.

    Laissez-moi une chance,
    Pour le prochain bal
    Laissez-moi tenter ma chance,
    Je vous assure je ne vous veux pas de mal !

    Juste vous aimer,
    Et sentir votre corps frissonner.
    Juste vous embrasser
    Ma douce beauté empoisonnée.

     

    J’attends l’amour perdu
    Pour me pendre à son cou,
    Et ainsi me mettre à nu
    Je rêve de vous, je rêve de nous.

    J’attends l’amour perdu
    Pour me pendre à son cou,
    Et ainsi me mettre à nu
    Je rêve de vous. Pas vous ?

    © Patrice Merelle 18-02-2013


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  • Mon cœur ébloui

    Texte de Paula G

    Musique et interprétation de Julian Renan

     

    Une pluie d'étoiles est tombée sur mon cœur,

    un éblouissement d'une infinie douceur,

    mon âme est en voyage aux confins du bonheur.

     

    J'ai goûté l'hydromel des plaisirs insensés,

    dans ce pays lointain des rêves inavoués,

    ce pays de légende où tout n'est que beauté,

    où seuls règnent en maîtres, amour et volupté.

     

    Mon cœur est ébloui, jamais inassouvi,

    de rêve, de bonheur, de douceur infinie,

    c'est donc là, le pays des mille et une nuits!

     

    J'ai goûté à l'appel de l'amour éternel,

    où les désirs charnels deviennent spirituels,

    où tous les sentiments deviennent intemporels,

    pour savourer la vie, de tout son essentiel.

     

    une pluie d'étoiles est tombée sur mon cœur,

    un éblouissement d'une infinie douceur,

    mon cœur est en voyage aux confins du bonheur.

     

     

     


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  •                             FERALIES

                                                             A Jean Ferrat,

     

                   La montagne s’embrume de deuil,

                  Tu es parvenu, hélas, au seuil

                  Où règnent Ouralou et Félicien

                  Qui te tendent la patte ou la main,

                  Mais s’il fallait faire le bilan

                  D’une simple vie de militant

                  Encarté au parti du bonheur,

                  De la sagesse et des chanteurs

                            Bon dieu, tu aurais dû vivre encor,

                            Ne pas nous laisser pleurer ton sort.

                  La mer étale et sans regret

                  A cessé de rouler ton galet,

                  Tes enfants ont perdu le soleil

                  Quand tu trouvais ton dernier sommeil.

                  Ta môme, l’Eve sans la pomme

                  Restera l’avenir de l’homme ;

                  L’heure s’est arrêtée au cadran

                  Dans un ultime balbutiement.

                             Bon dieu, tu aurais pu vivre encor

                             Nous délivrer un dernier trésor.

                  Le futur sera ton royaume,

                  En Cévennes, terre des hommes,

                  D’un peuple de liberté

                  Que tu as défendu et chanté,

                  Ouvriers, paysans sans grade,

                  Au joli nom de camarade,

                  Défilant dans les rues de Paris

                  En criant : c’est beau, c’est beau la vie.

                             Bon dieu, tu aurais pu vivre encor,

                             L’Ardèche sans toi, n’est qu’un décor.

                  Ah !, faut les voir ces glorieux bobos

                  Venir larmoyer à la radio,

                  La censure a lâché la bonde,

                  On t’entend sur toutes les ondes ;

                  Mais il aura fallu ton trépas

                  Pour avoir l’honneur des médias.

                  Ta France sera hymne national,

                  Je trouve que ce serait normal.

                             Bon dieu, si tu pouvais vivre encor,

                             Tu sais l’éternel n’a jamais tort.

                   Au firmament des grands poètes

                   Brille une étoile qui t’a vu naitre,

                   Et si revoir enfin Aragon

                   Pouvait être une consolation,

                   Sans toi, que serions-nous sans toi ?

                   Même pas un rêve, un étroit

                   Espoir qui fleurira trop tard

                   Pour se fondre dans : Nuits et Brouillards.

                             Bon dieu, tu aurais dû vivre encor,

                             Bon dieu, tu aurais pu vivre encor.

     

     

    Texte de Joël François

    Musique et Interprétation Julian Renan


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