• De Zeebruges à Ostende

    DE ZEEBRUGES À OSTENDE

    (marinier de Belgie)

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

     

    Quelques éclairs de métal

    Frappent les eaux endormies

    Un chaland dans la grisaille,

    Dans le brouillard et la pluie

     

    Sur l’eau verte du canal

    Des rides et des clapotis

    Se glissent sur la ferraille

    Aux flans du monstre assoupi

     

    De Zeebruges à Ostende, des mariniers nomades

    Sous des voutes de cendres, des horizons maussades

    De Zeebruges à Ostende, les chalands se baladent,

    Sur les canaux de Flandres, les péniches paradent

     

    Quelques fumées verticales

    Brûlent aux feux de l’ennui

    Sombre reflet minéral

    Dans des cieux couleur de suie

     

    Le marinier fait escale

    Dans la forêt des oublis

    Escapade végétale

    Loin des canaux de Belgie

     

    Refrain

     

    Café fumant sur le poêle

    Et sa femme qui sourit

    Le réveil sur le canal

    Chassant les ombres et la nuit

     

    Et le monstre de métal

    Comme un animal tapi

    S’élance dans l’aube pâle

    Sur un canal en Belgie.

     

    Refrain

     

     


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  •  

    Amour de Rose

    (Jalousie)

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    J’ai rêvé d’une Rose  au fond de mon jardin

    Et cet autre qui ose lui caresser la main

    Rose à peau de satin, quand je la vois sourire

    Bien loin de mon jardin sans doute ira fleurir

     

    Rose à peau de satin, quand je vous vois sourire

    Dans un autre  jardin sans doute irez fleurir

     

    Les années qui s’enfuient arrachent des soupirs

    Et cette Rose aussi que je cherche à cueillir

    J’ai subis l’anathème quand je l’ai vu s’enfuir

    C’est comme un requiem, comme un chant de « partir »

     

    J’ai subis l’anathème quand je l’ai vu s’enfuir

    C’est comme un requiem, comme un chant de « partir »

     

    Un bien triste destin  que celui qu’on me sert

    Il est dur le chemin qui mène à mon enfer

    J’aime Rose à mourir  oui mais Rose ne m’aime plus

    Il me faut donc souffrir, souffrir de plus en plus

     

    J’aime Rose à mourir  oui mais Rose ne m’aime plus

    Il me faut donc souffrir, souffrir de plus en plus

     

    De l’amour que je sème, au champs des souvenirs

    J’avais gardé des graines de Rose en devenir

    Et du fond de ma haine, je ne pourrai souffrir

    Qu’un autre que moi même Puisse enfin la cueillir

     

    Et du fond de ma haine, Je ne pourrai souffrir

    Qu’un autre que moi même Puisse enfin la cueillir


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  •  

    DU JASMIN ET DES ROSES THÉ

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    J’ai des souvenirs qui défilent

    Comme des images voilées,

    Quelques instants d’un mois d’avril

    Que le temps n’a pu effacer.

     

    Je pense à ces odeurs subtiles

    Qui montaient en fin de soirée,

    Aux grands érables immobiles,

    Aux jasmins et aux roses thé

     

    C’est une histoire d’amour tranquille

    Qui n’aurait pas du s’arrêter

    Mais les lumières de la ville

    Ont brûlé mon rêve d’été

     

    Comme des photos qui défilent

    Que l’on croirait surexposées,

    Ce sont des images d’avril

    Un peu palies, un peu voilées.

     

    Cette lueur dans tes pupilles

    Quand nous nous sommes allongés,

    J’ai senti l’odeur de vanille,

    Se dégageant des roses thé.

     

    C’est une histoire d’amour tranquille

    Qui n’aurait pas du s’arrêter

    Mais les lumières de la ville

    Ont brûlé mon rêve d’été

     

    Au chaud près du feu qui pétille

    J’ai laissé l’hiver s’installer,

    J’aimais l’odeur du pain qui grille

    Des confitures et du café.

     

    Puis la vision d’un train qui file

    Et d’une romance écourtée

    Les feux des néons de la ville,

    Ont brûlé mon rêve d’été

     

    Pont instrumental

     

    Doucement de fil en aiguille

    Ses lettres se sont espacées

    Et la couleur de cette idylle

    A pris couleur d’amours passées,

     

    Je garde l’odeur de vanille

    Et le goût de sa peau sucrée,

    Quand je pense à ce mois d’avril

    Au jasmin et aux roses thé

     

     

     

     

     


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  • Poètes disparus

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Comme Ronsart ou Musset

    Qui ne disaient rien en prose

    J’essaierai bien un sonnet

    Il faudrait enfin que j’ose,

    Allons donc voir si la rose

    Dans le matin s’est éclose

     

    Quelques mots pour Aragon

    Qui a tant aimé Elsa

    Elle était son horizon

    En elle il portait sa croix

    Et bien moi, quoi qu’il en soit

    J’aurai fais bien d’autres choix

     

    Quand je pense au père Hugo

    Je donnerai le Pérou

    Pour réussir un rondeau

    Sur ce vent qui rendrai fou

    Et qui mettrait en courroux

    Homme, bête et loup-garou

     

    Pour le sieur François Villon

    Je suis prêt à en découdre

    En glissant dans mes  chansons

    Une rime en dé à coudre

    Coup de tonnerre ou de foudre

    Et que tous nous veuillent absoudre

     

    Enfin pour Apollinaire

    Entre barreaux et matons

    Le ciel est couleur de fer

    Et il a gravé son nom

    Traçant de profond sillons

    Aux murs nus de sa prison

     

    Je suis poète des rues

    Je m’en vais bannir la prose

    Et comme un hurluberlu

    Faire des vers à haute dose

    Et sans marquer une pause

                              Jusqu’au bord de l’overdose             


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  • ESPOIR
    (Un nouveau jour est né)
     
    Texte de Jacques Mège
    Musique et interprétation Julian Renan
     
    Quand le glaive d’hélios
    A vaincu l’épaisseur
    Des rêves de débauche
    Les ombres et la noirceur
     
    Quand dans la nuit s’ébauche
    Une infime lueur
    Qu’un rai de jour chevauche
    Faisant s’enfuir nos peurs,
     
    Elle est une étincelle attisée par le temps
    Elle apparait si belle au milieu des tourments
    Cette lumière nous porte et repousse le noir,
    Elle ouvre grand les portes, elle a pour nom “Espoir”
     
    L’astre du jour nous porte
    Comme une panacée,
    Ces mots qui réconfortent:
    Une lumière est née
     
    Chaque homme en quelque sorte
    Peut la voir s’allumer
    Elle entrouvre une porte
    De vie renouvelée
     
    Elle est une étincelle attisée par le temps
    Elle apparait si belle au milieu des tourments
    Cette lumière nous porte et repousse le noir,
    Elle ouvre grand les portes, elle a pour nom “Espoir”
     
    Du plus beau des châteaux
    Aux plus humbles demeures
    Que le ciel soit au beau
    Ou les nuées en pleurs
     
    Partout sur notre terre
    En tout temps, à chaque heure
    La plus belle lumière,
    Nous vient de l’intérieur
     
    Elle est une étincelle attisée par le temps
    Elle apparait si belle au milieu des tourments
    Cette lumière nous porte et repousse le noir,
    Elle ouvre grand les portes, elle a pour nom “Espoir”

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