• Mes doigts sur ta peau

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Mes doigts sur ta peau

    À l’abri du grand chêne

    Dessinent quelques mots

    Qui ressemblent à « je t’aime »

     

    J’aime ta peau de rousse au teint de porcelaine

    La saveur de ta bouche au goût de marjolaine

    Quand tes lèvres si douces se posent sur les miennes

    Comme l’eau de la source qui coule à la fontaine

     

    Viens sur ce lit de mousse écouter ce poème

     

    C’est la pluie de printemps qui vient ragaillardir

    Les jardins et les champs et les fair’ reverdir

    Ell’ tombe finement, le soleil est derrière

    Réchauffant doucement la petite clairière

     

    La natur’ fait les choses comme les fait le ciel

    Ell’ fait si bien qu’elle ose mêler pluie et soleil

     

    Mes doigts sur ta peau

    À l’abri du grand chêne

    Dessinent quelques mots

    Qui ressemblent à « je t’aime »

     

    A nos pieds l’hellébore côtoie la primevère

    Et quelques rayons d’or les irisent de vert

    Les hommes aiment ce temps il les laisse espérer

    Que les blés dans les champs vont se multiplier

     

    Les temps pour nous si durs sont à mettre au passé

    Et des moissons futures empliront nos greniers

     

    Mes doigts sur ta peau

    À l’abri du grand chêne

    Dessinent quelques mots

    Qui ressemblent à « je t’aime »

     

     

     

     


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  •  

    SOUVIENS TOI DES AMOURS DE MAI

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Souviens toi des amours de mai

    Quand tu m’as dit que tu m’aimais

    Promesse d’amour à jamais,

    Souviens toi des amours de mai

     

    Souviens toi des amours de mai

    Et du lit de mousse défait

    De nos désirs, de nos projets,

    Souviens toi des amours de mai

     

     

    Avril s’est envolé,

    Les pommiers ont fleuris

    Les premières couvées

    Déjà quittent leurs nids

     

    Les bois vêtus de vert

    Ont enfilés leurs feuilles

    Le muguet sort de terre,

    La jonquille s’effeuille

     

    Souviens toi des amours de mai

    Quand tu m’as dit que tu m’aimais

    Promesse d’amour à jamais,

    Souviens toi des amours de mai

     

    Souviens toi des amours de mai

    Et du lit de mousse défait

    De nos désirs, de nos projets,

    Souviens toi des amours de mai

     

    Le oiseaux s’égosillent

    Et les lapins lutinent

    Lorsque les haies s’habillent

    A l’heure des matines

     

    C’est l’harmonie totale

    Entre fleurs et verdure

    Lorsque s’ouvre le bal,

    Le bal de la nature.

     

    Souviens toi des amours de mai

    Quand tu m’as dit que tu m’aimais

    Promesse d’amour à jamais,

    Souviens toi des amours de mai

     

    Souviens toi des amours de mai

    Et du lit de mousse défait

    De nos désirs, de nos projets,

    Souviens toi des amours de mai


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  • SOUVENIRS FANÉS

    (Que sont mes amours devenues)

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    En approchant trop près du lac,

    Ce soir le soleil s'est noyé,

    La nuit devant mes yeux se plaque

    Toutes mes amours oubliées.

     

    Et dans la barque de mes rêves

    Le vent dans la voile se lève

    Et les vagues qui se soulèvent

    Poussent mes amours vers la grève

     

    Quand je pense aux cieux étoilés éclairant les plages perdues

    Où quelques âmes esseulées s’envolent en fuites éperdues

    Tout comme des fleurs oubliées aux mains de femmes ingénues

    Mes souvenirs se sont fanés

    Que sont mes amours devenues

     

    Ces quelques notes qui s’étirent

    Glissent un peu de bleu dans mon âme

    Quelques larmes puis un soupir

    Se faufilent au creux de la gamme

     

    Et les plaintes des violoncelles

    Se mêlent à des bruits de crécelles

    Et ma raison tourne et chancelle

    Comme en un triste carrousel

     

    Quand je pense aux cieux étoilés éclairant les plages perdues

    Où quelques âmes esseulées s’envolent en fuites éperdues

    Tout comme des fleurs oubliées aux mains de femmes ingénues

    Mes souvenirs se sont fanés

    Que sont mes amours devenues

     

    Ces quelques souvenirs en vrac

    Qui viennent surgir du passé

    Dans la transparence du lac

    Où mes amours se sont noyées

     

    Les feuilles mortes sur la grève

    Que doucement le vent soulève

    Réveillent les instants de fièvre

    Qui dormaient au fond de mes rêves

     

    Quand je pense aux cieux étoilés éclairant les plages perdues

    Où quelques âmes esseulées s’envolent en fuites éperdues

    Tout comme des fleurs oubliées aux mains de femmes ingénues

    Mes souvenirs se sont fanés

    Que sont mes amours devenues

     

    Quand je pense aux cieux étoilés éclairant les plages perdues

    Où quelques âmes esseulées s’envolent en fuites éperdues

    Tout comme des fleurs oubliées aux mains de femmes ingénues

    Mes souvenirs se sont fanés

    Que sont mes amours devenues

     

     


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  • DIEU M’A DIT

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    J’ai gardé tu le sais sous un cuir très épais

    L’âme un peu enfantine

    Préférant à jamais les nids les plus douillets

    Les roses sans épine

    Il n’en reste pas moins que de mon œil en coin

    Je regarde la terre

    Mais que je prends bien soin de me tenir au loin

    Du monde et ses misères

     

    Si il veux m’entendre, à Dieu je demande

    Vient mettre des fleurs au bout des fusils

    Etrange prière dans ce grand désert

    Où tous les humains ont perdu l’esprit

     

    Alors Dieu m’a dit, alors Dieu m’a dit

     

    La faim et les tourments, les sévices du temps

    Sont des mots qui me minent

    Si je m’émeut souvent quand se pique un enfant

    Sur les fleurs d’églantine

    Imagine un instant lorsque ce même enfant

    Marche sur une mine

    Qu’un média indécent piétine dans son sang

    Alors tu le devines

    Je me révolte et crie, je me hérisse et puis

    Plein de bonté divine

    Je pardonne et j’oublie et le pire c’est l’oubli

    C’est l’amnésie divine

     

    Si il veux m’entendre, à Dieu je demande

    Vient mettre des fleurs au bout des fusils

    Etrange prière dans ce grand désert

    Où tous les humains ont perdu l’esprit

     

    Alors Dieu m’a dit, alors Dieu m’a dit

     

    Les hommes souvent prient et parfois me supplient

    Mais je n’écoute guère

    Les hommes ont leur destin, il reste entre leurs mains

    Je ne veux rien y faire

    Toutefois si un jour les humains par amour

    Cessaient de se haïr

    Consacrant leurs efforts à conjurer le sort

    Et enfin à s’unir

    Je serai le premier à venir écouter

    Ce qu’ils ont à me dire

    Et enfin exaucer, même récompenser…

    Mais je m’attends au pire.

     

    Si tu veux m’entendre, Dieu je te demande

    Vient mettre des fleurs au bout des fusils

    Entend ma prière, regarde la terre

    Fais pousser l’amour, fais fleurir la vie.


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  • Nuits musiciennes

    Texte de Jacques Mège

    Musique & interprétation Julian Renan

     

    Elles entrent dans mon panthéon

    Ce sont des muses magiciennes,

    Joueuses d'orgue ou d'orphéon

    Elles ouvrent mes nuits musiciennes.

     

    Musique bleue, musique brune

    Ou autre musique Italienne.

    Des chants d'amour sur la lagune

    Entament une nuit Vénitienne

     

    Je voudrais bien quoiqu'il advienne,

    Avant que la vie ne me quitte

    Que mes nocturnes musiciennes

    Bercent les rêves qui m'habitent

     

    Puis je découvre au gré des muses

    Sur un accordéon, magique

    La bombarde et la cornemuse

    Une autre nuit, la nuit Celtique

     

    Un peu plus loin, dans le désert,

    Jouent des musiques oasiennes

    Quand sous la toile les Berbères

    Entament leur nuit saharienne.

     

    Je voudrais bien quoiqu'il advienne,

    Avant que la vie ne me quitte

    Que mes nocturnes musiciennes

    Bercent les rêves qui m'habitent

     

    Une autre des nuits musiciennes

    Faite de cordes et de vodka.

    Vieille Russie ou vieille Ukraine

    Au son des balalaïkas

     

    Et ce réggae du fond d’un bar

    Métissé noir et Ibérique

    Un peu tam-tam, un peu guitare

    Une nuit blanche en Jamaïque.

     

    Je voudrais bien quoiqu'il advienne,

    Avant que la vie ne me quitte

    Que mes nocturnes musiciennes

    Bercent les rêves qui m'habitent

     

    Je voudrais bien quoiqu'il advienne,

    Avant que la vie ne me quitte

    Que mes nocturnes musiciennes

    Bercent les rêves qui m'habitent

     


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