• Baisers sous enveloppes.....

    Texte de Jean-Louis Lucas

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Et te voilà mouillée de larmes et d'eau salée

    tu regardes rêveuse les oiseaux s'éloigner

    en cet instant fugace au bout de la jetée

    ton cœur dans le sillage de ce bateau français.

     

    Tu mets une bouteille qui vogue vers le large

    des baisers sous enveloppes pour un heureux message

    le cadran de l'horloge marque si peu tes ans

    toi qu'encore émerveillent les secrets d'un printemps.

     

    Un village sur la côte une maison isolée

    de ce coin d'Angleterre tu vois parfois Calais

    mille embruns sur la mer faisant ton cœur saigner

    tu penses à l'ami Pierre dont on t'a éloignée.

     

    Tu mets une bouteille qui vogue vers le large

    des baisers sous enveloppes pour un heureux message

    le cadran de l'horloge marque si peu tes ans

    toi qu'encore émerveillent les secrets d'un printemps.

     

    Saison après saisons reviennent les marées

    mais quel est ce mystère qui tient ton cœur ancré

    moi je suis  près de toi et si près de t'aimer

    mais ton cœur est mirage dont je n'ai pas la clé.

     

    Tu mets une bouteille qui vogue vers le large

    des baisers sous enveloppe pour un heureux message

    le cadran de l'horloge marque si peu tes ans

    toi qu'encore émerveillent  les secrets d'un printemps.

     

    Tu mets une bouteille qui vogue vers le large

    des baisers sous enveloppe pour un heureux message

    le cadran de l'horloge marque déjà tes ans

    encore tu t'émerveilles mais se passe le temps.

     


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  • Au Païs de Mistral.....

    Texte de Jean-Louis Lucas

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Il chemine doucement du côté de Font Vielle

    s'approchant lentement  du moulin de Daudet

    il lui semble vraiment en voir tourner les ailes

    et entendre un moment la voix chaude du meunier.

     

    C'est un Pays où les tiers sont plus grand en pastis

    que l'on sert en riant à l'ombre des glycines;

    c'est un Pays où les cœurs ont un parfum d'anis

    que l'on goûte en secret avec un pan-garni.

     

    A Maillane plane encor' l'histoire de Mistral

    lou trésor dou féli parle du Provençal

    que balade en garrigue les gens de ce Païs

    douce comme leur accent est lavande fleurie.

     

    C'est un Pays où les tiers sont plus grand en pastis

    que l'on sert en riant à l'ombre des glycines;

    c'est un Pays où les cœurs ont un parfum d'anis

    que l'on goûte en secret avec un pan-garni.

     

    A Estaque et Gardanne Cézanne lui revient

    pour peindre la montagne de la Ste victoire

    lui qui connaissait Renoir Picasso Guillomin

    Cézanne recalé à l'entrée des beaux arts.

     

    C'est un Pays où les tiers sont plus grand en pastis

    que l'on sert en riant à l'ombre des glycines;

    c'est un Pays où les cœurs ont un parfum d'anis

    que l'on goûte en secret avec un pan-garni.

     

    Pagnol sans Marius et Marius sans Aubagne

    mais comment ferions nous sans cette trilogie

    sans la partie de carte que tricheur nous gagne

    et qui fend bien le cœur de la pauvre Fanny.

     

    C'est un Pays où les tiers sont plus grand en pastis

    que l'on sert en riant à l'ombre des glycines;

    c'est un Pays où les cœurs ont un parfum d'anis

    que l'on goûte en secret avec un pan-garni.

     


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  • Jaouen et Tabarly

    Texte de Jean-Louis Lucas

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Combien de temps en mer entre Vannes et Gander

    depuis longtemps Pen-Duick n'est plus à Bénodet

    Jaouen le vieux pêcheur voudrait bien s'embarquer

    et au large Molène subit grains et ondées.

     

    refrain

    Une vie toute entière laisse bien des regrets

    une clé peut se perdre et la serrure rouiller

    un bateau sur la mer une femme sur un quai

    un amour qui se perd et passent les années.

     

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre peine

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre lit.

     

    Des souvenirs au cœur un cœur un peu lassé

    qui fixe l'océan mais veut encore rêver

    il revient chaque jour pour regarder le quai

    d'où il a jeté l'ancre pendant bien des années

     

    Une vie toute entière laisse bien des regrets

    une clé peut se perdre et la serrure rouiller

    un bateau sur la mer une femme sur un quai

    un amour qui se perd et passent les années.

     

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre peine

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre lit.

     

    Il voudrait une fois avant de tout quitter

    pour retrouver Terre-Neuve et ses lacs gelés

    retourner vers le nord contre vents et marées

    pour sentir et revoir flux et reflux iodés.

     

    refrain

    Une vie toute entière laisse bien des regrets

    une clé peut se perdre et la serrure rouiller

    un bateau sur la mer une femme sur un quai

    un amour qui se perd et passent les années.

     

     

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre peine

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre lit.

     

    Derrière sa barbe blanche et ses yeux délavés

    regardez son sourire et ses traits burinés

    c'est un vieux loup de mer qui n'a pas oublié

    ni les coups de tonnerre ni les cabans mouillés.

     

    refrain

    Une vie toute entière laisse bien des regrets

    une clé peut se perdre et la serrure rouiller

    un bateau sur la mer une femme sur un quai

    un amour qui se perd et passent les années.

     

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre peine

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre lit.

     

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre peine

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre lit.

     

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre peine

    Kénavo Kénavo

    Jaouen et Tabarly

    la mer est votre lit.


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  • Sur un papier buvard..

    Texte de Jean-Louis Lucas

    Musique et Interprétation Julian Renan

    Je viens d'écrire un nom sur un papier buvard
    à l'aide d'un crayon retrouvé par hasard ,
    c'est ton nom posé là mais tu ne le sais pas
    toi qui m'a tant donné mais ne demandes pas .

    Dormir au près de toi, et me perdre en tes yeux
    la muse cette fois  me souffle un air heureux
    pour éveiller matin et revivre si tu veux
     la muse souffle en moi le bonheur d'être deux.

    C'est le bruit de la rue, qui vient nous éveiller
    et l'odeur du pain chaud du fournil d'à côté
    j'ouvre alors un rideau pour bien laisser entrer
    cet air doux du matin sur la fleur d'un rosier.

    Dormir au près de toi, et me perdre en tes yeux
    la muse cette fois me souffle  un air heureux
    pour éveiller matin et revivre si tu veux
    la muse souffle en moi le bonheur d'être deux. 

    Nous vivions en hiver notre propre printemps
    et avions oublié cette belle saison ,
    sous les rayons épars qui entrent en la maison
    il est l'heure maintenant de dévorer le temps.

    Dormir au près de toi, et me perdre en tes yeux
    la muse cette fois me souffle un air heureux
    pour éveiller matin et revivre si tu veux
    la muse souffle en moi  le bonheur d'être deux.


    Il était une histoire d'amours incomprises
    merci au doux moment qui t'a faite soumise
    une rose des vents entre nos corps s'immisce
    ah si Ronsard savait combien il est complice.

    Dormir près de toi, et me perdre en tes yeux
    la muse cette fois me souffle un air heureux
    pour éveiller matin et revivre si tu veux
    la muse souffle en moi le bonheur d'être deux.

     


    la muse souffle en moi le bonheur d'être deux.

     

     


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  • OCEAN    OCEAN
    Texte de Jean-Louis Lucas
    Musique et Interprétation Julian Renan

     

    Quand vibrait le navire de tribord à babord
    comme au temps glorieux des bateaux à sabords
    nous étions sur le pont tout près du grand pavois
    dans ces bruits incessants que mon émoi charroit.

    Océan Océan toi que j'ai tant aimé
    Océan Océan quand tu te déchainais
    tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
    et tu jouais pour nous les plus belles des  notes.
     
    l'océan bien des fois coutait larmes aux marins
    qui souvent vomissaient un peu de leur destin
    laissant dans le sillage femmes et souvenirs
    ils scrutaient l'horizon ne voyant rien venir.

    Océan Océan toi que j'ai tant aimé
    Océan Océan quand tu te déchainais
    tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
    et tu jouais pour nous les plus belles des notes

    Quand au bistrot du port on s'en allait chanter
    la serveuse un peu lasse faisait semblant de jouer
    mais repoussait les mains qui voulaient la toucher
    dans la salle crasseuse et toujours enfumée.

    Océan Océan toi que j'ai tant aimé
    Océan Océan quand tu te déchainais
    tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
    et tu jouais pour nous les plus belles des  notes.

    Revenions de Cuba enfin de La Havane
    après trois jours d'escale au port de Caracas
    Grenade Grenadine et la mer des Sargasses
    évitions les Bermudes pour bien rentrer à Vannes.

    Océan Océan toi que j'ai tant aimé
    Océan Océan quand tu te déchainais
    tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
    et tu  jouais pour nous les plus belles des notes. 

     

    Océan Océan toi que j'ai tant aimé
    Océan Océan quand tu te déchainais
    tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
    et tu  jouais pour nous les plus belles des notes. 

     

    Océan Océan toi que j'ai tant aimé
    Océan Océan quand tu te déchainais
    tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
    et tu  jouais pour nous les plus belles des notes. 

     

     

     


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