-
Par julianrenan le 22 Juillet 2012 à 09:24
Baisers sous enveloppes.....
Texte de Jean-Louis Lucas
Musique et interprétation Julian Renan
Et te voilà mouillée de larmes et d'eau salée
tu regardes rêveuse les oiseaux s'éloigner
en cet instant fugace au bout de la jetée
ton cœur dans le sillage de ce bateau français.
Tu mets une bouteille qui vogue vers le large
des baisers sous enveloppes pour un heureux message
le cadran de l'horloge marque si peu tes ans
toi qu'encore émerveillent les secrets d'un printemps.
Un village sur la côte une maison isolée
de ce coin d'Angleterre tu vois parfois Calais
mille embruns sur la mer faisant ton cœur saigner
tu penses à l'ami Pierre dont on t'a éloignée.
Tu mets une bouteille qui vogue vers le large
des baisers sous enveloppes pour un heureux message
le cadran de l'horloge marque si peu tes ans
toi qu'encore émerveillent les secrets d'un printemps.
Saison après saisons reviennent les marées
mais quel est ce mystère qui tient ton cœur ancré
moi je suis près de toi et si près de t'aimer
mais ton cœur est mirage dont je n'ai pas la clé.
Tu mets une bouteille qui vogue vers le large
des baisers sous enveloppe pour un heureux message
le cadran de l'horloge marque si peu tes ans
toi qu'encore émerveillent les secrets d'un printemps.
Tu mets une bouteille qui vogue vers le large
des baisers sous enveloppe pour un heureux message
le cadran de l'horloge marque déjà tes ans
encore tu t'émerveilles mais se passe le temps.
3 commentaires -
Par julianrenan le 14 Juillet 2012 à 08:31
Au Païs de Mistral.....
Texte de Jean-Louis Lucas
Musique et interprétation Julian Renan
Il chemine doucement du côté de Font Vielle
s'approchant lentement du moulin de Daudet
il lui semble vraiment en voir tourner les ailes
et entendre un moment la voix chaude du meunier.
C'est un Pays où les tiers sont plus grand en pastis
que l'on sert en riant à l'ombre des glycines;
c'est un Pays où les cœurs ont un parfum d'anis
que l'on goûte en secret avec un pan-garni.
A Maillane plane encor' l'histoire de Mistral
lou trésor dou féli parle du Provençal
que balade en garrigue les gens de ce Païs
douce comme leur accent est lavande fleurie.
C'est un Pays où les tiers sont plus grand en pastis
que l'on sert en riant à l'ombre des glycines;
c'est un Pays où les cœurs ont un parfum d'anis
que l'on goûte en secret avec un pan-garni.
A Estaque et Gardanne Cézanne lui revient
pour peindre la montagne de la Ste victoire
lui qui connaissait Renoir Picasso Guillomin
Cézanne recalé à l'entrée des beaux arts.
C'est un Pays où les tiers sont plus grand en pastis
que l'on sert en riant à l'ombre des glycines;
c'est un Pays où les cœurs ont un parfum d'anis
que l'on goûte en secret avec un pan-garni.
Pagnol sans Marius et Marius sans Aubagne
mais comment ferions nous sans cette trilogie
sans la partie de carte que tricheur nous gagne
et qui fend bien le cœur de la pauvre Fanny.
C'est un Pays où les tiers sont plus grand en pastis
que l'on sert en riant à l'ombre des glycines;
c'est un Pays où les cœurs ont un parfum d'anis
que l'on goûte en secret avec un pan-garni.
4 commentaires -
Par julianrenan le 25 Juin 2012 à 15:54
Jaouen et Tabarly
Texte de Jean-Louis Lucas
Musique et interprétation Julian Renan
Combien de temps en mer entre Vannes et Gander
depuis longtemps Pen-Duick n'est plus à Bénodet
Jaouen le vieux pêcheur voudrait bien s'embarquer
et au large Molène subit grains et ondées.
refrain
Une vie toute entière laisse bien des regrets
une clé peut se perdre et la serrure rouiller
un bateau sur la mer une femme sur un quai
un amour qui se perd et passent les années.
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre peine
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre lit.
Des souvenirs au cœur un cœur un peu lassé
qui fixe l'océan mais veut encore rêver
il revient chaque jour pour regarder le quai
d'où il a jeté l'ancre pendant bien des années
Une vie toute entière laisse bien des regrets
une clé peut se perdre et la serrure rouiller
un bateau sur la mer une femme sur un quai
un amour qui se perd et passent les années.
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre peine
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre lit.
Il voudrait une fois avant de tout quitter
pour retrouver Terre-Neuve et ses lacs gelés
retourner vers le nord contre vents et marées
pour sentir et revoir flux et reflux iodés.
refrain
Une vie toute entière laisse bien des regrets
une clé peut se perdre et la serrure rouiller
un bateau sur la mer une femme sur un quai
un amour qui se perd et passent les années.
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre peine
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre lit.
Derrière sa barbe blanche et ses yeux délavés
regardez son sourire et ses traits burinés
c'est un vieux loup de mer qui n'a pas oublié
ni les coups de tonnerre ni les cabans mouillés.
refrain
Une vie toute entière laisse bien des regrets
une clé peut se perdre et la serrure rouiller
un bateau sur la mer une femme sur un quai
un amour qui se perd et passent les années.
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre peine
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre lit.
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre peine
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre lit.
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre peine
Kénavo Kénavo
Jaouen et Tabarly
la mer est votre lit.
3 commentaires -
Par julianrenan le 17 Juin 2012 à 19:22
Sur un papier buvard..
Texte de Jean-Louis Lucas
Musique et Interprétation Julian Renan
Je viens d'écrire un nom sur un papier buvard
à l'aide d'un crayon retrouvé par hasard ,
c'est ton nom posé là mais tu ne le sais pas
toi qui m'a tant donné mais ne demandes pas .
Dormir au près de toi, et me perdre en tes yeux
la muse cette fois me souffle un air heureux
pour éveiller matin et revivre si tu veux
la muse souffle en moi le bonheur d'être deux.
C'est le bruit de la rue, qui vient nous éveiller
et l'odeur du pain chaud du fournil d'à côté
j'ouvre alors un rideau pour bien laisser entrer
cet air doux du matin sur la fleur d'un rosier.
Dormir au près de toi, et me perdre en tes yeux
la muse cette fois me souffle un air heureux
pour éveiller matin et revivre si tu veux
la muse souffle en moi le bonheur d'être deux.
Nous vivions en hiver notre propre printemps
et avions oublié cette belle saison ,
sous les rayons épars qui entrent en la maison
il est l'heure maintenant de dévorer le temps.
Dormir au près de toi, et me perdre en tes yeux
la muse cette fois me souffle un air heureux
pour éveiller matin et revivre si tu veux
la muse souffle en moi le bonheur d'être deux.
Il était une histoire d'amours incomprises
merci au doux moment qui t'a faite soumise
une rose des vents entre nos corps s'immisce
ah si Ronsard savait combien il est complice.
Dormir près de toi, et me perdre en tes yeux
la muse cette fois me souffle un air heureux
pour éveiller matin et revivre si tu veux
la muse souffle en moi le bonheur d'être deux.
la muse souffle en moi le bonheur d'être deux.
4 commentaires -
Par julianrenan le 17 Juin 2012 à 19:18
OCEAN OCEAN
Texte de Jean-Louis Lucas
Musique et Interprétation Julian RenanQuand vibrait le navire de tribord à babord
comme au temps glorieux des bateaux à sabords
nous étions sur le pont tout près du grand pavois
dans ces bruits incessants que mon émoi charroit.
Océan Océan toi que j'ai tant aimé
Océan Océan quand tu te déchainais
tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
et tu jouais pour nous les plus belles des notes.
l'océan bien des fois coutait larmes aux marins
qui souvent vomissaient un peu de leur destin
laissant dans le sillage femmes et souvenirs
ils scrutaient l'horizon ne voyant rien venir.
Océan Océan toi que j'ai tant aimé
Océan Océan quand tu te déchainais
tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
et tu jouais pour nous les plus belles des notes
Quand au bistrot du port on s'en allait chanter
la serveuse un peu lasse faisait semblant de jouer
mais repoussait les mains qui voulaient la toucher
dans la salle crasseuse et toujours enfumée.
Océan Océan toi que j'ai tant aimé
Océan Océan quand tu te déchainais
tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
et tu jouais pour nous les plus belles des notes.
Revenions de Cuba enfin de La Havane
après trois jours d'escale au port de Caracas
Grenade Grenadine et la mer des Sargasses
évitions les Bermudes pour bien rentrer à Vannes.
Océan Océan toi que j'ai tant aimé
Océan Océan quand tu te déchainais
tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
et tu jouais pour nous les plus belles des notes.Océan Océan toi que j'ai tant aimé
Océan Océan quand tu te déchainais
tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
et tu jouais pour nous les plus belles des notes.Océan Océan toi que j'ai tant aimé
Océan Océan quand tu te déchainais
tu prenais ton violon qui vibre et qui sanglote
et tu jouais pour nous les plus belles des notes.
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique