Grisailles       

 Texte de Jacqueline Labeyrie

Musique & interprétation Julian Renan

Patricia Dupont l’interprète avec une autre version musicale

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Les arbres se sont dénudés

Le ciel est gris plein de nuages

Le soleil voudrait parader

Ses rayons sont pris en otage

Le grand silence de ma vie

Me tinte aux oreilles

Comme une triste poésie

Le jardin n’a plus de couleurs

Les animaux se sont cachés

Seuls les moineaux dans la froideur

Cherchent des graines pour manger

Le grand silence de ma vie

Me tinte aux oreilles

Comme une triste poésie

Je me blottis au coin du feu

Je n’ai pas envie de sortir

Mon cœur est gris comme les cieux

Je ne crois plus en l’avenir

Le grand silence de ma vie

Me tinte aux oreilles

Comme une triste poésie

Il suffirait de pas grand chose

Pour réchauffer mon cœur , mon corps

Que le soleil sur moi se pose

Et illumine le décor

Le grand silence de ma vie

Me tinte aux oreilles

Comme une triste poésie

Mais au contraire par la fenêtre

Je vois tomber quelques flocons

Pas de soleil, demain peut-être

Je sortirai de la maison

Le grand silence de ma vie

Me tinte aux oreilles

Comme une triste poésie