• TU PEUX TOUT PRENDRE

    (Paroles & mélodie: Alain GUERIN)

    - Sur la base d'un arrangement musical de: Michel VALLEE -

     

    Tu peux tout prendre et au-delà,

    Toujours t’attendre je ne fais qu’çà.

    J’ai tous mes jours, mes nuits et mois,

    Dans mon amour le temps n’compte pas.

    C’est plus un cœur qui cogne en moi,

    Une douleur je ne sais quoi ?

    Une peur, un doute, un truc comme çà,

    Une déroute, plus quelquefois.

    Après les peines, y’a de la joie,

    Mais pour les miennes, il y’en a pas.

     

    Tu peux tout prendre…

    Tu peux tout prendre…

     

    Tu peux tout prendre et au-delà,

    Je suis de cendre, je n’suis plus moi.

    Chaque fois qu’tu pars j’suis aux abois,

    Tous ces départs dis-moi pourquoi ?

    Je suis vivant quand tu es là,

    Et puis absent quand tu t’en vas.

    Dans les coups d’chaud qui me donne froid,

    Je tombe de haut pourtant j’y crois !

    Au mois de Mai vient le lilas,

    Mais tes regrets ne fleurissent pas.

     

    Tu peux tout prendre…

    Tu peux tout prendre…

     

    Tu peux tout prendre et au-delà,

    Je veux me rendre, mort au combat.

    Un g’nou à terre croisant les doigts,

    Toutes mes prières celles que j’envoie,

    Cherchent des « Dieux » ou une voix,

    On dit qu’aux cieux, il y en a.

    Pouvoir leur dire mon désarroi,

    Qu’il y’a pas pire et qu’ici bas,

    Sans de l’amour on ne vit pas,

    Que chaque jour, le mien s’en va.

     

    Tu peux tout prendre…

    Tu peux tout prendre…

     

    Tu peux tout prendre et au-delà,

    Même me vendre à qui voudra.

    Je suis ta chose, en manque de toi,

    Comme l’overdose qui cherche un bras.

    Tu es ma blanche, ma poudre à moi,

    Je reste en manque quand y’en a pas.

    Pour m’évader, j’me drogue, je bois,

    J’me laisse aller, mourir parfois.

    Dois-je faire mon deuil, porter ma croix

    Et rester seul dans l’immédiat ?

     

    Tu peux tout prendre…

    Tu peux tout prendre…

     

    Tu peux tout prendre et au-delà,

    Voir me descendre avec sang-froid.

    J’ai l’air de rien, mine de quoi ?

    Un bon à rien qu’on montre du doigt !

    Qui pleure de mal, rit sans éclat,

    Et devient sale et cetera.

    Je me demande qui sonne le glas,

    A s’y méprendre, je pense à moi.

    Tout est fini et puis voilà,

    Encore cette nuit qui reviendra.

    Tout est fini et puis voilà,

    Encore cette nuit qui reviendra.

     

    Tu peux tout prendre…

    Tu peux tout prendre…

    Tu peux tout prendre…

    Tu peux tout prendre…

    Tu peux tout prendre…

    Tu peux tout prendre…

     


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  • MAIS QU'EST-CE QUE TU DEVIENS?

    (Paroles & musique: Alain GUERIN)

     

    Tu joues velours sous tes satins quand tu les froisses,

    Tu vas au four, j'reste au moulin et je m'efface,

    Tu dis qu'un pour, c'est plus qu'un moins dans tes audaces.

     

    Tu dis toujours que tu reviens quand tu te casses,

    Et que l'amour çà fait du bien là où çà passe

    Qu'un petit tour si c'est pas loin ne laisse pas d'trace.

     

    Mais, qu'est-ce que tu deviens

    Si je m'en vais, si je te quitte?

     

    Tu fais tes tours et je n'suis rien pour tes passe-passes,

    Aux jeux-concours, tu prends la main je bois la tasse

    Et dans la courre vers les lapins, je garde ta chasse.

     

    Sous tes faux-jours au p'tit matin tu r'fais surface,

    Tous mes discours et mes refrains te laissent de glace.

    Mes "au-secours" et mes trop pleins, tout çà t'agace.

     

    Mais qu'est-ce que tu deviens

    Si je m'en vais, si je te quitte?

     

    Tu dis qu'un jour il faudra bien que je me fasse,

    A tes détours, dans les amours qui me remplacent

    Et qu'en retour, si tu l'veux bien je gard'rai ma place.

     

    Mais qu'est-ce que tu deviens

    Si je m'en vais, si je te quitte?


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