• Ecoute le Noroît

    Vous pouvez écoutez le mp3 sur (suite à un pb enregistrement sur ce blog):

    http://julianrenan.eklablog.com/ecoute-le-noroit-a46520903

    Ecoute le Noroît
    Texte de Jean-Louis Lucas
    Musique et interprétation Julian Renan

    Me voilà prisonnier de bien des idées folles
    et j'écoute dans le soir le cri des vents hurlants
    en mon âme fatiguée des démons caracolent
    à l'abri sous mon drap je m'éveille en tremblant.

    C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface
    sur la barque isolée un goéland frissonne
    et la plage désertée à décembre s'enlace
    après bien des étés après bien des automnes.

    La détresse parfois harpe du cœur frissonne
    quand la pluie traversière se déverse sur moi
    alors j'entends les bruits des gouttes qui résonnent
    parfois je rêve en vain d'avoir un feu de bois.

    C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface
    sur la barque isolée un goéland frissonne
    et la plage désertée à décembre s'enlace
    après bien des étés après bien des automnes.

    Dans un coin de mémoire où ils se sont logés
    me reviennent parfois sur un chemin d'étoiles
    en cris et en souffrances en ma tête brisée
    des souvenirs précieux bien cachés sous un voile.
    .
    C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface
    sur la barque isolée un goéland frissonne
    et la plage désertée à décembre s'enlace
    après bien des étés après bien des automnes.

    Je regarde le ciel et ses nuages fous
    et j'écoute le vent qui vient et qui se sauve
    habillé de lumière et de grands reflets roux
    qui souffle longuement sur l'ardent buisson rose.
    .
    C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface
    sur la barque isolée un goéland frissonne
    et la plage désertée à décembre s'enlace
    après bien des étés après bien des automnes.


    Ecoute le Noroit et le chant qu'il entonne
    c'est l'hallali je crois des sirènes d'été
    pas un marin tu vois sur le port où résonne
    pas un marin ne croît tout près de la jetée.

    C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface
    sur la barque isolée un goéland frissonne
    et la plage désertée à décembre s'enlace
    après bien des étés après bien des automnes.

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  • Commentaires

    1
    LUCASJL
    Dimanche 27 Mai 2012 à 18:57
    julian
    Combien tu as dû rencontrer de difficultés pour trouver la musique ,et le rythme. Je dois préciser ,que ,à la base il s'agissait d'une poèsie. Je n'y croyais pas vraiment ,et pourtant......
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