• Mon enfant

    Texte de C Mafille pour son petit garçon Juluan

    http://mesitinerrances.wordpress.com.

    Musique et Interprétation : Julian Renan

    A ton regard profond qui cherche mon regard,
    A tes doigts si parfaits qui enserrent ma main,
    A ta bouche goulue qui dévore mon sein.

    A ton rire joyeux, carillon dans mon cœur,
    A tes pleurs quelquefois quand je ne suis pas là,
    A mes larmes aujourd’hui, perdue dans notre nuit.

    Aux châteaux de sable que nous ne ferons pas,
    Aux plongeons dans la mer, à la vague à l’écume,
    A la glace à la fraise et aux barba papas.

    A ton petit doudou si désœuvré sans toi
    A ta boîte à musique qui ne chante plus,
    A cet adolescent que je voyais en Toi.

    A cette famille que nous aurions formée,
    A tes frères et sœur, à la petite souris,
    A ce Papa Noël que tu n’as pas connu.

    Ton enfance me manque et j’ai perdu la mienne
    Quelques fois je la cherche au creux de mon miroir.
    Où est cette fillette au cœur rempli d’espoir,
    Face à des lendemains qui chanteraient, peut-être.

    Enfant privé d’enfance Maman privée d’enfant,
    Je t’offre Petit Homme la mer et le vent,
    L’arc en ciel un oiseau qui s’envole en chantant,
    Le Renard et la Rose, endors toi mon enfant.

     


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  • In nineteen fifty five

     

    Texte & Musique : Julian Renan

     

    In nineteen fifty five, je suis né

    Ce fût parait-il une excellente année

    Je ne fus pas le seul dans ce cas,

    Il y eu, parait-il Nicolas

     

    Tout petit, j’avais le temps de vivre

    Et pas vraiment le goût des livres

    J’aimais plutôt flâner

    Et prendre le temps d’être câliner

     

    In nineteen fifty five, je suis né

    Une excellente année pour le vin bordelais

    Je ne fus pas le seul qui naquit

    Il y eu, paraît-il, Valérie

     

    Et comme ado, je n’sais pas trop

    Si mes hormones me titillaient

    Auprès des filles j’étais pas celui qui comptait

    Les autres gars étaient plus beaux

     

    In nineteen fifty five, je suis né

    Bien que ce soit une excellente année

    Elle ne fût pas singulière

    Car James et Georges nous quittèrent

     

    Et quand j’atteins l’âge de raison

    Et que naquirent mes deux garçons

    Grâce à une épouse attentionnée

    J’ai laissé aller mes idées

     

    In nineteen fifty five, je suis né

    Ce fût parait-il une excellente année

    Car elle le fût vraiment, sans mentir

    Puisqu’Alain, Michel et Bruce naquirent

     

    Et quand je regarde vers le futur

    Si je me garde de démesure

    Dans le domaine de l’artistique

    Je m’élèverais par la musique

     


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  • Loguivy de la mer

    Texte : François Budet

    Arrangement musical & interprétation : Julian Renan

     

    Ils reviennent encore à l'heure des marées
    S'asseoir sur le muret le long de la jetée
    Ils regardent encore au-delà de Bréhat
    Respirant le parfum du vent qui les appelle
    Mais s'il est révolu le temps des Terres Neuvas
    La race des marins, chez nous ne s'en va pas

    (Refrain)
    Loguivy de la mer, Loguivy de la mer
    Tu regardes mourir, les derniers vrais marins
    Loguivy de la mer, au fond de ton vieux port
    S'entassent les carcasses des bateaux déjà morts.

    Ils ont connu le temps où la voile était reine
    Ils parlent de haubans, de focs et de misaines
    De tout ce qui fait le charme de leur vie
    Et qu'ils emporteront avec eux dans l'oubli
    Mais il est révolu le temps des Cap-Horniers
    Il reste encore chez nous d'la graine d'aventuriers


    (au Refrain)

    Je n'ai jamais su dire ce que disent leurs yeux
    Perdu dans ces visages burinés par le vent
    Ces beaux visages d'hommes, ces visages de vieux
    Qui savent encore sourire et dire à nos vingt ans
    Remettez vos cabans et rompez les amarres
    Allez-y de l'avant, mais tenez bon la barre.


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  • Ô femmes, femmes, femmes

     

    ( Paroles de chanson )

     

    Grâce et beauté divine,

    Douceur et volupté

    Avec dans votre regard,

    Une étoile nommée flamme

    Femmes, femmes, Ô femmes

    De vous, on n'peux se passer

    Ô mes douces coquines

    Vous serez toujours belles

    Belles et Ô combien fidèles

    Belles, belles, belles

    Toutes les femmes sont belles

    Si... Belles

     

     

    Femmes, que vous êtes belles

    D'vous, nous sommes l'otage

    D' nos tendres nuits volages

    Entre nos mains tremblantes

    Vous êtes exceptionnelles

    En nous comblant sans attentes

    D'amour et de tendresse

    Ô femmes, femmes, femmes

    Sans vous, ça s'rait un drame

    De ne pouvoir partager

    Quelques douceurs tant rêvées

     

     

    Un petit regard coquin

    Un sourire ravageur

    Pour un moment de douceur

    Auprès de vous, vous si belles

    Ô femmes, femmes, femmes

    Ravivez notre flamme

    Jolies donzelles

    Volez belles coccinelles

    Volez dans nos draps satin

    Déposez votre parfum

    Avec délice et douceur

     

     

    Femmes, que vous êtes belles

    Belles, belles, si belles

    Ô femmes, femmes, femmes

    Vous aimer est un dilemme

    Car brunes, rousses, blondes

    Nous vous aimons telle quelle

    Alors, qui faut-il choisir ?

    Toutes, vous êtes si belles

    Douces et éternelles

    Un brillant avenir

    Pour nous , les hommes

     

     

    Version parlé

     

     

    Ô femmes

    Pour la beauté du monde

    Pour t'aimer à genoux

    J'envole des colombes

    Je bâtis dans les houx

    Une maison profonde

    Ô femmes

    L'amour nous fait une âme

     

     

     

    Écrit par Jenny MARTY

     

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    Une louve fibropensive & fibropoésies

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