• « IL MANQUE UN SENTIMENT »

     

    Cette chanson fut inspirée par un texte de Bernard Pichardie

     

    Tout prés du téléphone posé sur le bottin,

    À même le plancher,

    Se trouve son calepin :

    À la douzième consonne, la page pleine à moitié,

    Mon numéro noté est situé à la fin

     

    Un contenu « basic »  pour une jeune femme libre,

    Des estimes  logiques comme  maintient de l’équilibre.

    Elle m’appelle souvent, c’est pas d’ça que je me plains ;

    Mais qu’ j’sui pas l’ « amant », juste un meilleur copain ...

     

    Ref : Il manque un sentiment dans « l’appel »  ...

             Moi qui ai si souvent  rêvé d’elle,

             Je demande ce qui est dû   : juste une main tendue :

             L’indifférence, elle, m’est bien parvenue !

     

    Absente préoccupée, quand j’l'invite à manger

    Dissipée, débordée, elle pourra pas passer ...

    Une pensée d’amitié ; « salut à la prochaine »

    J’raccroche le combiné, je n’éprouve aucune haine

    Pas d’ranqueur amère, pas de colère aigüe,

    Mais consterné, dépité, à la voir m’éviter

    Je sais qu'elle compte sur moi comme un frère un cousin

    Les confidences ne s’f’’ront, jamais sur le coussin

     

    Ref : car  il manque un sentiment dans l'appel

             Moi qui ai si souvent  rêvé d’elle ...

             Je demande ce qui est dû   : juste une main tendue !

             L’indifférence, elle, m’est bien parvenue !

     

    De grandes et bonnes excuses pour des lapins posés

    Regret quand elle refuse parfois  de m’accompagner

    Ravie de me retrouver, heureuse de me connaître

    Rassurée, rassasiée quand elle reçoit mes lettres

    Inquiète, solidaire aux mauvaises nouvelles

    À nos manques de moral, à, « jeter » aux poubelles.

    Sérieuse, autoritaire quand elle fait sa « police »,

    Elle sait quand ça fait mal à subir l’injustice ...

     

    Ref : Mais il manque un sentiment dans « l’appel » ...

             Moi qui ai si souvent  rêvé d’elle

             Je demande ce qui m’est dû   : juste une main tendue ! :

             L’indifférence, elle, m’est bien parvenue !


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  • LA TERRE EST RONDE

    (Paroles & musique: Alain GUERIN)


    Ils sont près de l'enfer

    Et trop loin de nos coeurs,

    Que nos humbles prières

    Ont une drôle d'odeur.

    Toutes nos insuffisances

    Au fond des grands déserts,

    Le manque de pitance

    Qui leur fait la misère.


    Et ces maîtres carrés

    Qui savent faire l'école,

    Les "au-dessus" planqués

    Tous ces blanchis du col,

    A longueur de discours

    Nous rabâchent des leçons,

    Et oublient tous les cours

    Dans leurs récréations.


    Mais la terre est ronde

    Elle n'a pas de bout,

    Elle veut que ce monde

    Est à eux, comme à nous.

     

    De tous ces pieux refrains

    Sous leurs mines tragiques,

    Plus rien le lendemain

    On connait la musique.

    Partager un nanti

    Pour rendre des vies meilleures,

    C'est une vue de l'esprit

    Sans en voir la couleur.

     

    Que faudra-t'il attendre,

    Rébellion ou menace?

    Qu'on vienne un jour nous prendre

    Notre si chaude place.

    Nos piteux grabataires

    Aux abris stratègiques,

    Nous mettrons dans la guerre

    Pour une question de fric.

     

    Mais la terre est ronde

    Elle n'a pas de bout,

    Elle veut que ce monde

    Est à eux, comme à nous.

     

    Le peuple se révolte

    Pas d'oubli de leçons,

    Les colères se transportent

    Quand on ne dit que non.

    Gardons bien en mémoire

    Que des êtres humains,

    Peuvent avoir la victoire

    D'un pouvoir qui les tient.

     

    Car la terre est ronde

    Elle n'a pas de bout,

    Elle veut que ce monde

    Est à eux, comme à nous.


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  •                          MA FILLE A QUITTE LA MAISON

                                 Paroles de Jacques-Hubert Frougier

                                         déposées à la Sacem

                             Musique et interprétation de Julian Renan

      

    Ma fille a quitté la maison

    Sans un seul mot d’explication

    Elle est partie je ne sais où

    Pourquoi pour qui ça me rend fou

    Elle est partie de son plein gré

    Mais dans quels bras est-elle tombée ?

    Je suis un père à la dérive

    perpétu’llement sur le qui vive

     

    MA FILLE EST ENCORE UNE ENFANT

    MAIS UNE ENFANT DE 17 ANS

    CA N’EST DEJA PLUS UNE ENFANT

    C’EST UNE FEMME MAINTENANT

     

    Je marche seul dans la maison        

    En me posant mille questions

    J’ouvre la porte de sa chambre

    Où ses poupées semblent l’attendre

    Sur son piano une partition

    Par terre ses bottes d’équitation

    Je reste seul dans la nuit                    

    Jusqu’au bout de mes insomnies

     

    MA FILLE EST ENCORE UNE ENFANT

    MAIS UNE ENFANT DE 17 ANS

    CA N’EST DEJA PLUS UNE ENFANT

    C’EST UNE FEMME MAINTENANT

     

    Bien sûr je me culpabilise

    C’est aujourd’hui qu’je réalise

    Que je ne l’ai pas vu grandir

    Que je l’aimais sans le lui dire

    Pour qu’elle comprenne que je l’aime

    Pour qu’elle m’entende et qu’elle revienne

    On pourra tout recommencer

    Si elle veut bien me pardonner

     

    MA FILLE N’EST PLUS UNE ENFANT

    C’EST UNE FEMME MAINTENANT

    MA FILLE JE T’AIME

    JE T’AIME…

     


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  • Paroles de Marino (Marie-Noëlle Rinaudo) sur lesquelles j'ai commis la musique

    Sourire

    AMOUR TOURMENT

    Le vague à l'âme,
    Surfe sur ma tristesse,
    Le vague à l'âme,
    Sans espoir de tendresse.

    Je me réveille
    Je me demande pourquoi
    Alors que la veille
    Tu étais dans mes bras
    Tout seul j’ai dormi
    Dans mon lit trop grand
    Pourquoi t’es partie
    Mon amour tourment.

    Mon corps a en mémoire les parfums de la nuit
    Le souvenir gourmand de tes lèvres coquines,
    Le frisson des caresses qu’offrent tes mains divines,
    Ton cœur contre mon cœur et ta vie dans ma vie.

    Combien de jours encore
    Il me faudra attendre
    Pour retrouver ton corps
    Et pouvoir nous étendre
    A nouveau sur la couche
    S'aimer avec passion,
    Ma bouche sur ta bouche.
    Retrouver l’émotion.

    Le vague à l'âme,
    Surfe sur ma tristesse,
    Le vague à l'âme,
    Sans espoir de tendresse.

    Je vais par habitude
    De veille en lendemain,
    Je traîne ma solitude
    Et cache mon chagrin.

    Je ne pense qu’à toi
    Je ne vois plus que toi
    Là où mes pas me portent
    Ton ombre est mon escorte.

     

    ( Pont musical )

    Je me dis chaque fois
    Ce sera la dernière,
    Mais dès que tu es là
    J’oublie tout.
    Je me dis pourquoi pas
    tu serais ma première
    si ce n’est pas le cas
    Je m’en fous.

    Je ne pense qu’à toi
    Je ne vois plus que toi
    Là où mes pas me portent
    Ton ombre est mon escorte.

    Le vague à l'âme,
    Surfe sur ma tristesse,
    Le vague à l'âme,
    Sans espoir de tendresse.

    Marie-Noëlle Rinaudo

     

    texte déposé

     


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  • Voici un texte de Franck Gama que j'ai mis en musique
    site
    http://gama83.monsite.wanadoo.fr
    blog
    http://gama83.blog4ever.com

    CE SONT NOS ENFANTS

    Regarde au fond d’eux
    Même s’ils te sourient
    Ils pleurent silencieux
    Par peur de l’oubli
    Mais quand cessera
    Cette indifférence
    Mais quand arrivera
    Leur juste délivrance
    leur juste délivrance

    Entends ces cris
    Qui percent la nuit
    Ne ferme pas ta fenêtre
    C’est ton enfant peut-être

    Faut-il en mourir
    De vouloir vivre
    Faut-il en mourir
    De vouloir rire
    Qui entend ces cris
    Et qui voit leurs larmes
    Ils sont là tapis
    Croupis dans leurs drames
    Croupis dans leurs drames

    Entends ces cris
    Qui percent la nuit
    Ne ferme pas ta fenêtre
    C’est ton enfant peut-être

    Ils voudraient sourire
    Éclairer leurs nuits
    Beaucoup crèvent de faim
    D’autres meurent de froid
    Tendons une main
    Suffit de le vouloir
    Pourquoi cette souffrance
    Pour notre enfance
    Pour notre enfance

    Entends ces cris
    Qui percent la nuit
    Ne ferme pas ta fenêtre
    C’est ton enfant peut-être


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