« N’abandonnez pas mes détours ! »

Texte d’Alain Girard (Copyright. Tous Droits Réservés)
Dépôt SACEM au nom de : SARAH et LUCIE GIRARD

Musique et interprétation Julian Renan

Il est bien peu que soit la vie
Dont renaîtrait un nouveau jour
Et fredonne le temps qui court
A l’immuable de l’amour
Où l’on a parsemé l’envie !

Dans la poche une pluie profonde
Eprouve la main qu’on y glisse
Et, du soleil, les yeux se plissent…
On est encore un peu complice
De ce que balbutie le monde !

Mais c’est à croire en rien du tout,
Juste éprouvé le temps qui passe
Où s’évadent des choses lasses
Comme la tendresse s’efface
Aux regrets de nos alentours !

Par le Dieu que, toujours, j’implore !
Par le Chemin que j’ai connu
Comme un présent « inconvenu »
Comme la Beauté sur les nues
Pose la nuit comme l’aurore

Il est un lieu de bel amour,
Celui là même qu’on oublie
Lorsque d’une main se délie
Ce rêve éteint… mais qui supplie :
« N’abandonnez pas mes détours ! »

Dans la poche une pluie profonde
Eprouve la main qu’on y glisse
Et, du soleil, les yeux se plissent…
On est encore un peu complice
De ce que balbutie le monde !

Il y aura des fleurs

Texte d’Alain Girard
Copyright. Tous Droits Réservés.
Le 19 04 2013
Dépôt SACEM au nom de : SARAH et LUCIE GIRARD

Musique et interprétation Julian Renan

Sur la table où le vent n’a pas tout effacé
Il y aura des fleurs au goût de ma pensée !
Je l’espère un sourire accueillant ; son peut-être
Au moment de tes pas juste sous ma fenêtre !

Le temps s’arrêtera ! La vie sera fragile
Comme même blessé un oiseau reste agile !
Et dans ce monde là où les regards se frôlent
Si je suis un peu froid, j’essaierai d’être drôle !

Je laisserai mes morts un moment sur la rive
Où tout s’est éconduit, où toute chose arrive !
Et pour toi qui t’en viens, et pour toi que j’attends
Il y aura des fleurs aux berges du printemps !

Je les vois parsemées au chemin de mon lieu,
S’entrouvrant de la vie par le regard de Dieu !
Et lorsque j’imagine, Entre Nous, un sourire
Il y a dans mes yeux des larmes qui respirent !

Je suis, tu le sais bien, un piètre gentleman,
Un Être négocié qui a perdu son âme
Et qui s’en va du temps qui blesse et qui fait mal ;
Je ne suis, il est vrai, qu’un bien triste animal !

Il y aura des fleurs sur la table du jour
Où je te confierai, de mes peu délaissés,
Tout ce qui vint de moi et qui t’a tant blessée…
Il y aura des fleurs d’amitié et d’amour !