• QUAND LE TEMPS EST TROP DUR  

       


    Quand le temps est trop dur

    Aux alentours

    Que tu manques d’air pur

    Au carrefour

     

    Ton amour te murmure

    Vers ton cœur lourd

    Des mots qui te rassurent

    Te font la cour

     

    Des mots d’amour

    Des mots tout doux

    Et de velours

    Tout partout

     

    Des mots d’amour

    Des mots tout doux

    Et de velours

    Tout partout

     

    Juste une enluminure

    À ton secours

    Pour soigner les blessures

    Qui te parcourent

     

    Ton amour ligature

    Sous l’abat-jour

    Tes petites fêlures

    Avec humour

     

    Des mots d’humour

    Des mots tout fous

    Des calembours

    Tout partout

     

    Des mots d’humour

    Des mots tout fous

    Des calembours

    Tout partout

     

    T’attends sous ta toiture

    Au petit jour

    Un frisson en bordure

    De tes contours

    Ton amour te procure

    Sans grand discours

    Des p’tits bonheurs qui durent

    Sur ton parcours

     

    Des mots d’amour

    Des mots tout doux

    Et de velours

    Tout partout

     

    Des mots d’amour

    Des mots tout doux

    Et de velours

    Tout partout

     

    Quand le temps est trop dur

    Aux alentours

    Que tu manques d’air pur

    Au carrefour

     

    Ton amour te murmure

    Vers ton cœur lourd

    Des mots qui te rassurent

    Te font la cour

     

    Des mots d’amour

    Des mots tout doux

    Et de velours

    Tout partout

     

    Des mots d’amour

    Des mots tout doux

    Et de velours

    Tout partout

     

    Des mots d’humour

    Des mots tout fous

    Des calembours

    Tout partout

     

    Des mots d’amour

    Des mots tout doux

    Et de velours

    Tout partout


     


    Bernard PICHARDIE

     


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  • MON PLUS BEAU RÔLE

    Je vis
    Je suis
    Dans quelques mansardes
    Ou bien des palaces

    Je vis
    Je trie
    Les secrets qui fardent
    Les envies salaces

    Mais voilà
    Mon plus beau rôle
    Est celui que j’endosse
    Près de toi
    Je n’ai pas de carrosse
    Moi je m’envole
    Avec toi

    Je vais
    Je fais
    Le vrai mousquetaire
    Le croquemitaine

    Je sais
    Je mets
    En gueux solitaire
    Des habits de gêne

    Mais voilà
    Mon plus beau rôle
    Est bien sans maquillage
    Car pour toi
    Je veux montrer mon âge
    Quand je décolle
    Vers tes bras

    Je nie
    J’essuie
    La sueur qui s’attarde
    L’échec de l’audace

    Je gis
    Je crie
    Devant la rambarde
    Sans perdre la face

    Mais déjà
    Mon plus beau rôle
    C’est d’être ce vrai gosse
    À ta voix
    Je n’ suis pas un colosse
    Je caracole
    Avec toi

    ( pont musical )

    J’osais
    J’étais
    Souvent solitaire
    Dans la vie mondaine

    J’aimais
    Je hais
    Du vieux millionnaire
    Les rêves obscènes

    Car voilà
    Mon plus beau rôle
    Est à ma seule image
    Si pour toi
    Du temps j’oublie l’outrage
    Et j’ te cajole
    Sous les draps

    Et voilà
    Mon plus beau rôle
    Est celui que j’endosse
    Près de toi
    Je n’ai pas de carrosse
    Moi je m’envole
    Avec toi

    Paroles : IZANNE  & Bernard PICHARDIE

    le blog d'IZANNE :
    http://izanne.e-monsite.com

    Musique : Julian Renan
    Chanson déposée à la SACEM


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  • MARINES

    Voici quelques marines
    Qui viennent s’amonceler
    Entre grèves océanes
    Et sentiers de contrebandiers

    Un bateau se dessine
    Au centre d’un tableau
    Quand le soleil se fane
    Trop lentement au ras de l’eau

    En poursuivant les vagues
    Le doux pinceau s’échoue
    Près de l’écume qui vogue
    Et les couleurs la mettent en joue

    Voici quelques marines
    Qui viennent s’amonceler
    Entre grèves océanes
    Et sentiers de contrebandiers

    Quand le couteau élague
    Des nuages précieux
    Il prend comme épilogue
    Une belle course dans les cieux

    Le temps semble immobile
    Dans ce cadre de vie
    Accrochée sur la voile
    Imaginée par l’homme assis

    Voici quelques marines
    Qui viennent s’amonceler
    Entre grèves océanes
    Et sentiers de contrebandiers

    ( pont musical )

    La peinture est fragile
    Imprégnée de douceur
    Elle s’étend sur la toile
    Guidée par un navigateur

    Paroles : Bernard PICHARDIE

    Musique : Julian Renan


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  • As-tu trouvé ce Paradis

    Que tu cherchais au fond des yeux

    De cette inconnue à Paris

    Avec son charme malicieux

     

    Elle quittait ces jeux dangereux

    Pour s’installer sur un parvis

    Et connaître des gens heureux

    Qui n’étaient pas de son pays

     

    Et ce bonheur

    Il était là

    À fleur de cœur

    Au bout des doigts

     

    Tu l’as senti

    Doucement venir

    Pour se blottir

    Contre ta vie

     

    Et ce bonheur se diffuse

    Le long de tes insomnies

    Dans cette attente confuse

    Se libérant de tes nuits

     

    Homme femme

    On se lève

    On se croise

    On se toise

    Et le rêve

    Vous enflamme

     

    Femme et homme

    Se déroulent

    Se défoulent

    Se consomment

    As-tu trouvé ce Nirvana

    Que tu cherchais contre la peau

    De ce jeune de Calcutta

    Qui s’est offert comme un cadeau

     

    Il te semblait beaucoup trop beau

    Quand il s’est collé à ton bras

    Dans la cabine du paquebot

    Où il t’a prise dans tes draps

     

    Et ce bonheur

    Il était là

    À fleur de cœur

    Au bout des doigts

     

    Tu l’as senti

    Doucement venir

    Pour se blottir

    Contre ta vie

     

    Et ce bonheur se disperse

    Le long de tes insomnies

    Dans cette attente perverse

    Se libérant de tes nuits

     

    Homme femme

    On se cherche

    On s’éloigne

    On se soigne

    Mais la brèche

    Vous entame

     

    Femme et homme

    Se découvrent

    Se recouvrent

    Puis se gomment

    musique   Julian RENAN
    paroles   Bernard PICHARDIE
    chanson déclarée à la SACEM

     


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  • CONFITURE, BLUES ET CAFÉ NOIR

    Le jour est âgé

    De six heures

    Et dix-huit minutes

     

    Bientôt le lever

    Et j’ai peur

    De faire la culbute

     

    C’est toujours pareil

    Chaque matin

    Un morceau de stress

     

    Dès que le réveil

    Fait du foin

    Tuant ma paresse

     

    J’ai le blues dès que le sommeil s’efface

    J’ai le blues en sortant de mon plumard

    J’ai le blues en entrant dans la baignoire

    J’ai le blues en me voyant dans la glace

     

    Matin chagrin

    Dans le brouillard

    Matin cafard

    Pas très malin

     

    Le jour est âgé

    De sept heures

    Et quatre minutes

     

    Le p’tit déjeuner

    Le pain beurre

    Une tache et zut

     

    C’est toujours pareil

    Chaque fois

    Faut que je renverse

    Confiture ou miel

    Sur mes doigts

    Mon pull ou ma veste

     

    J’ai le blues devant mon café tout noir

    J’ai le blues dès que j’ai bu une tasse

    J’ai le blues je dois soulever ma carcasse

    J’ai le blues de la journée qui démarre

     

    Matin chagrin

    Sur le trottoir

    Matin cafard

    Pluie et crachin

     

    Matin chagrin

    Sur le trottoir

    Matin cafard

    Pluie et crachin

     

    Mais voici que je t’aperçois

    En face de la boulangerie

    Tu me vois et tu me souris

    Une bise et on s’ prend les doigts

     

    C’est le début d’une aventure

    T’es boulangère et moi cuistot

    Je m’ suis levé un peu plus tôt

    Car aujourd’hui c’est fermeture

     

    J’ai plus le blues

    J’ai plus le blues

    J’ai plus le blues

    J’ai plus le blues

     

    Matin velours

    Sur nos deux cœurs

    Matin bonheur

    Sur notre amour

    Bernard PICHARDIE

     


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