• Je partirai un jour. 

    Texte de Jacques Mège

    Arrangements musicaux : Daniel Desforge

    Musique et interprétation : Julian Renan

     

    C’est un ancien bateau

    Taillé dans du vieux chêne

    Une voile en lambeaux

    Pend au mât de misaine

     

    A la figure de proue

    Des morceaux de rubans

    Et moi je suis debout

    Sur le gaillard d’avant

     

    Je partirai un jour        en voyage au long cours

    J’établirai mon camp aux îles sous le vent

    Où j’irai ramasser       des coquilles nacrées

    Que je découvrirai      au milieu des galets

     

    Le vent gonfle, malin

    La voile de misaine

    A travers les embruns

    Des cotes Africaines

     

    En suivant les dauphins

    Que le sillage entraine

    En rêve les marins

    Vont au jardin d’éden

                                       

    Je partirai un jour        en voyage au long cours

    J’établirai mon camp aux îles sous le vent

    Où j’irai ramasser       des coquilles nacrées

    Que je découvrirai      au milieu des galets

     

    Dans l’océan indien

    Par le golfe d’Aden

    Je filerai bon train

    Là où le vent me mène

     

    Les flots azuréens

    Des iles Mascareignes

    Nous pousseront au loin

    Des cotes Africaines

                                       

    Je partirai un jour        en voyage au long cours

    J’établirai mon camp aux îles sous le vent

    Où j’irai ramasser       des coquilles nacrées

    Que je découvrirai      au milieu des galets

     

    Le bateau file au vent

    Montant vers Sainte Hélène

    Guidé par les courants

    Et le chant des sirènes

     

    Je partirai un jour

    En voyage au long cours       

    J’établirai mon camp

    Aux Iles sous le vent

    Où j’irai ramasser      

    Des coquilles nacrées

    Que je découvrirai     

    Au milieu des galets              

     

               


    3 commentaires
  • LE VER LUISANT
     
    J’aurai tant voulu vous conter
    Mes souvenirs d’adolescent
    Mais il faudrait l’éternité,
    Peut-être même, un plus long temps.
     
    Entre les gouttes de rosée
    Ce point brillant, hypnotisant
    Qui doucement s’est irisé,
    C’est la lueur d’un ver luisant.
                J’aurai tant voulu vous conter
    Mes souvenirs d’adolescent
     
    J’aurai tant voulu vous conter
    Ce que l’on voit en se penchant,
    Au milieu des herbes séchées,
    Tous ces cadeaux... Les fleur des champs...
     
    La forêt qui s’est éveillée
    Au cri strident d’un chat-huant,
    Le salut d’une herbe ployée...
    Et la lueur du ver luisant.
    J’aurai tant voulu vous conter
    Mes souvenirs d’adolescent
     
    Voir la déesse de l ’été
    Qui d’un grand coup de feutre blanc
    Fait s’envoler la voie lactée
    Laissant la place au ver luisant.
     
    J’aurai tant voulu raconter
    Pour les enfants de mes enfants
    Tous ces trésors à partager...
    Et la lueur du ver luisant

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique Julian Renan


    7 commentaires
  • QUAND JE PARS EN VOYAGE

    Ce texte est mixte et peut convenir à une femme.

     

    Quand je pars en voyage

    En songe je m’élève

    Porté par un nuage

    Jusqu’au bord de la grève

     

    Tu sais à  cet endroit

    Où nous venions toujours

    Près du bateau de bois

    Qu’un peu de mer entoure

     

    Ce rêve de voyage, je le fais chaque jour

     

    Quand je pars en voyage

    Une vague se lève

    Et le bateau de bois

    Se glisse vers la grève

     

    Sans trop savoir pourquoi

    Ce souvenir d’amour,

    Ce souvenir de toi

    S’efface avec le jour

     

    Ce rêve de voyage, je le fais chaque jour

     

    Quand je pars en voyage

    Au pays de mes rêves

    Comme dans un mirage

    Vers le ciel je m’élève

     

    Je survole les toits

    Me posant sur les tours

    Je m’envole vers toi,

    Je vole vers l’amour.

     

    Ce rêve de voyage, je le fais chaque jour

     

    Et toujours ce voyage

    Qui traîne et qui s’achève

    A la dernière  page

    Quand je sors de mon rêve

     

    Et le bateau de bois

    Qu’un peu de mer entoure

    Dans mon rêve se noie

    Quand se lève le jour 

    (Bis)

     

    Texte de Jacques Mège

    Arrangements musicaux : Daniel Desforges

    Musique & interprétation Julian Renan


    10 commentaires
  • Pluie de janvier 

    Une pluie incessante

    Martèle mon carreau

    Quelques souvenirs chantent,

    D’autres font le gros dos.

     

    Dans le sommeil, je sombre

    Et me prends à rêver

    À une main dans l'ombre

    Qui viendrait me chercher.

     

    Quand la pluie de janvier ruisselle sur le sol

    Et vient à transformer des cailloux en atoll

    Mon esprit vagabond dans la brume s'abîme

    Et me donne le ton d’une première rime.

     

    De grosses gouttes claquent

    Et arrosent la terre

    Faisant naître une flaque

    À chaque fondrière.

     

    Le ruisseau est rivière

    La rivière est torrent

    Et la pluie sur les pierres

    Tombe inlassablement.

     

    Quand la pluie de janvier ruisselle sur le sol

    Et vient à transformer des cailloux en atoll

    Mon esprit vagabond dans la brume s'abîme

    Et me donne le ton d’une seconde rime.

     

    Et ces gouttes qui claquent

    En inondant la terre

    Font d'une mare un lac

    Et d'un lac une mer

     

    La lueur vagabonde

    D’un rayon de soleil

    Comme sorti des ondes

    A éclairé le ciel

     

    Et la pluie de janvier, tout à coup a cessé

    En couvrant mon cahier de flots ensoleillés

    Mon esprit vagabond est sorti de l’abîme

    Et m’a offert ton nom comme une ultime rime.

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan


    5 commentaires
  • Collier de planètes (Sur le vieux banc)

     

    Sur le vieux banc au fond du square

    Tout près de la  statue de pierre

    Dans le petit matin blafard

    J’ai pris le bateau pour hier

     

    Eclats de feux et de lumière

    Amenés par la voie lactée

    Quelques lueurs incendiaires

    S’allument dans le ciel d’été

     

    Sur le vieux banc au fond du square

    J’ai bercé ce rêve insensé

    Et le roulis de ma mémoire

    A tressé ce curieux collier

     

    Il est fait  de rubis de Mars

    Et d’opales de Jupiter

    De bouts de planètes éparses

    Décorés d’étoiles de terre

     

    Chevauchant un tapis de brume

    Une comète se dessine

    Elle a mis son manteau de lune

    Rehaussé d’une aigue marine

     

    Puis encore des milliers de strass

    Accompagnés de trois saphirs

    Dont, bien sûr j’ai trouvé la trace

    Au sillon dans mes souvenirs.

     

    Autour de Venus et Neptune

    S’irise une constellation

    Où brille un anneau de Saturne

    Avec des perles de Pluton

     

    Et la marée de ma mémoire

    Arrache aux grèves étoilées

    Des diamants bleus, des diamants noirs

    Qui s’ajoutent sur le collier

     

    Et ce bijou rêve d’un soir fait de planètes assemblées

    Que le roulis de ma mémoire avait transformé en collier

    Sur le vieux banc au fond du square éclairé par la voie lactée

    Reste la trace d’une histoire celle d’un bijou insensé

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique & Interprétation Julian Renan


    5 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique