• ROSE DE MARS

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation de Julian Renan

     

     

    Une rose de mars

    Née des amours de juin

    Parmi les fleurs éparses

    Sous le doigt du destin.

     

    A-t-elle des pensées

    Derrière son sourire ?

    C’est encore un bébé

    Mais femme en devenir.

     

    Rose de mars tu es jolie, rose de mars tu es la vie

     

    De ce que sa mère dit

    Aura t-elle souvenir ?

    Quand elle aura grandi

    Que pourra t-elle en dire ?

     

    Souvenir de ce jour,

    De son premier sourire,

    De la rose qu’un jour

    Le temps fera fleurir .

     

    Rose de mars tu es jolie, rose de mars tu es la vie

     

    La femme encore enfant

    Qui demain va s’enfuir

    Laissant à ses parents

    L’ombre et le souvenir,

     

    Dans les bras d’un amant

    Qui la fera souffrir

    Mais les autres et le temps

    L’aideront à guérir

     

    Rose de mars tu es jolie, rose de mars tu es la vie

     

    Une rose de mars

    Née des amours de juin

    Un peu comme une trace

    Laissée par le destin.

     

     


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  • MALENTENDU

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    C’est une histoire sans « je t’aime »

    Une histoire d’amour perdu

    Une histoire qui nous mène

    A un grand malentendu

     

    Aux plus beaux romans d’amour

    Personne ne croit plus guère,

    Les retrouvailles d’un jour

    Portent des relents de guerre

     

    Et de victoire en revers

    Et de bataille en déboires

    La fin souvent est amère

    Même aux plus belles histoires

     

    C’est un amour sans « je t’aime », peut-être un amour perdu

    Une histoire qui nous mène  à un malentendu

    Il faut savoir dire: “je t’aime”,  et le dire sans retenue

    Et en brodant sur ce thème,  tous les mots sont bienvenus.

     

    C’est quand arrive l’automne

    Qu’on peut enfin découvrir

    Qu’il reste dans son album      

    Une autre page à écrire.

     

    Par quelques sous-entendus

    On croit dire son amour,

    Mais les mots tant attendus

    Ne connaissent pas le jour.

     

    Quand on a frôlé le pire

    Et qu’on est restés quand même

    C’est une histoire à finir

    Il faut dire enfin je t’aime

     

    C’est un amour sans « je t’aime », peut-être un amour perdu

    Une histoire qui nous mène  à un malentendu

    Il faut savoir dire: “je t’aime”,  et le dire sans retenue

    Et en brodant sur ce thème,  tous les mots sont bienvenus.

     

    Il faut savoir dire: “je t’aime”, et le dire sans retenue

    Et en brodant sur ce thème, tous les mots sont bienvenus.

    Même un amour sans « je t’aime» n’est pas un amour perdu

    Mais cette histoire elle même est un malentendu

     


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  • Au bar de l’hôtel de la plage

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Au bar de l’hôtel de la plage

    Lorsque les clients vont diner

    Au bar de l’hôtel de la plage

    Une sirène vient chanter

     

    Elle entraine dans son sillage

    Des souvenirs d’un temps passé

    Au bar de l’hôtel de la plage

    Personne ne semble l’écouter

     

    Refrain

    A l’hôtel de la plage lorsque les soirs de pluie

    Au loin tonne l’orage, elle chante sa vie

    A l’hôtel de la plage la chanteuse s’ennuie

    Ell’ veut tourner la page, ell’ veut changer sa vie

     

    Au bar de l’hôtel de la plage

    Elle est seule au milieu des cris

    Aveuglée par les éclairages

    Elle enchaîne son pot pourri,

     

    Elle déroule des images

    Des plus beaux moments de sa vie

    Et le défilé des visages

    De ses amants, de ses amis

     

    Refrain

     

    Au bar de l’hôtel de la plage

    Notre chanteuse est fatiguée

    Rêvant d’une vie sans nuages

    Et de rivages enchantés.

     

    Ell’ voudrait tant tourner la page

    Franchir la porte dérobée

    Sans souvenir et sans bagage

    Vers des paysages rêvés.

     

    Refrain

     

     

     


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  • De Belleville à Aubervilliers

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    J’ai quitté le port de Belleville

    Un bout de bois, un bout de toile

    Echangés contre un sac de billes

    Je vais conquérir les étoiles

     

    La joue posée sur l’oreiller

    Je quitte le port de Belleville

    Je vogue vers Aubervilliers,

    Je sais que le soleil y brille

     

    De chez moi dans le dix neuvième

    On entend des musiques Afros

    Comme dans les bars de Harlem

    Ou les faubourg de Soweto

     

    La nuit je pars en odyssée

    Sur les plages d’Aubervilliers

    Qu’on me laisse encore voyager

    De Belleville à Aubervilliers

     

    La nuit m’embarque dans ses rêves

    Je sais que je vais voyager

    Il faut savoir quitter la grève

    Et partir vers Aubervilliers

     

    Fuyant les néons de la ville

    La nuit je hisse la grand’ voile

    L’océan file sous la quille

    Je me suis mis au gouvernail

     

    De chez moi dans le dix neuvième

    On entend des musiques Afros

    Comme dans les bars de Harlem

    Ou les faubourg de Soweto

     

    La nuit je pars en odyssée

    Sur les plages d’Aubervilliers

    Qu’on me laisse encore voyager

    De Belleville à Aubervilliers

     

    J’ai quitté le port de Belleville

    Un bout de bois, un bout de toile

    Echangé contre un sac de billes

    Je vais conquérir les étoiles

     

    Le port, le bistrot, les voiliers

    Le bruit de la mer sur la grève

    Quand je dors à Aubervilliers

    C’est là que j’ai ma vie de rêve.

     

    De chez moi dans le dix neuvième

    On entend des musiques Afros

    Comme dans les bars de Harlem

    Ou les faubourg de Soweto

     

    La nuit je pars en odyssée

    Sur les plages d’Aubervilliers

    Qu’on me laisse encore voyager

    De Belleville à Aubervilliers

     

    J’ai quitté le port de Belleville

    Un bout de bois, un bout de toile

    Echangés contre un sac de billes

    Je vais conquérir les étoiles

     

    La nuit m’embarque dans ses rêves

    Je sais que je vais voyager

    Il faut savoir quitter la grève

    Et partir vers Aubervilliers

     

    La joue posée sur l’oreiller

    Je quitte le port de Belleville

    J’embarque pour Aubervilliers,

    Je sais que le soleil y brille


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  • La bouteille à la mer

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    J’ai trouvé au bord de la mer

    Une bouteille et un papier

    Un message extraordinaire

    Que le temps n’a pas effacé

     

    De jolis mots écrits en vers

    Et puis en gras : fraternité

    Sur notre terre de galères

    Le mot m’a paru singulier

     

    Cette bouteille abandonnée aux plages de l’éternité

    Ces quelques mots sur un papier, c’est un message d’amitié

    A tous les hommes de la terre, il parle de fraternité 

    Toi l’inconnu tu es mon frère, merci pour ton humanité 

     

    De quel bateau, en quelle mer

    La bouteille fut-elle jetée

    Et la parole messagère

    Adressée à l’humanité ?

     

    Un amoureux, un passager

    Embarqué sur notre galère

    Nous sommes tous des naufragés

    Et notre terre est un désert

     

    (Instrumental)

     

    De quel bateau, de quelle terre

    Ces quelques mots furent-ils écrits

    Ces jolis mots écrits en vers

    Comme une lettre à un ami

     

    Quelques idées, une chimère

    Des mots de bonne volonté

    Dans cette bouteille à la mer :

    Mots d’espoir pour l’humanité

     

    Refrain 

     

    A mes enfants et à mes frères

    Sur cet océan messager

    Je mets ma bouteille à la mer

    Espérant que vous la trouviez.

     

     

     

     

     


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