• NOUS AURIONS DU RESTER ENFANT

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation : Julian Renan

     

    Je voudrai tant chasser les brumes

    Arrêter la course du vent

    Et avoir la bonne fortune

    De retrouver mon cœur d’enfant

     

    Je ne demande pas la lune

    Ni que s’éteignent les volcans

    Mais entre marteau et enclume

    Briser le sablier du temps

     

    Si vous voulez que je résume quand je pense aux neiges d’antan

    Pour tous les copains que nous fûmes nous aurions du rester enfants

     

    Comme les hommes bleus des dunes

    Aux visages adolescents

    Je voudrai changer mon costume

    Contre un saroual et un turban

     

    Et puis quand s’éclaire les dunes

    Qu’on se retrouve comme avant

    Attraper un rayon de lune

    Et quelques étoiles d’argent

     

    Refrain

     

    Ecartant des lambeaux de brume

    Une voile et un bateau blanc

    Je ferai jaillir de l’écume

    La sirène de mes dix ans

     

    Une tache sur le bitume

    Juste quelques gouttes de sang

    L’encre violette de ma plume

    Et ton nom gravé sur un banc

     

    Refrain

    Petit pont musical

    Puis en final

     

    Je ne demande pas la lune

    Ni que s’éteignent les volcans

    Mais entre marteau et enclume

    Briser le sablier du temps


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  • VENISE L’HIVER

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Quelquefois mes pensées défilent

    Lorsque je regarde en arrière,

    Je me souviens de cette ville,

    Je m’en souviens, c’était hier.

     

    On la reconnaît entre mille

    Même dans son manteau d’hiver

    Quand certains soirs les toits de tuiles

    Baignés de lune virent au vert.

     

    On la reconnaît entre mille, souviens-toi Venise l’hiver

     

    Des lambeaux de toiles futiles

    Habillant les statues de pierre

    On dirait des voiles fragiles

    Arrachés aux brouillards d’hiver

     

    Et les gondoles inutiles

    Quelques traits noirs sur fond de vert

    Et les ombres de cette ville

    Souviens-toi Venise l’hiver

     

    Pont

     

    Et les silhouettes graciles

    De ces bateaux en bord de mer

    Aux forêts de mats immobiles

    Glissant lentement vers la terre.

     

    Ces lumières que l’on voit faiblir

    Comme un dernier souffle d’oiseau

    En passant le pont des soupirs

    Pour se fondre au milieu des eaux

     

    On la reconnaît entre mille, souviens-toi Venise l’hiver

     

    L’étrave d’un vaporretto

    Se reflétant sur les eaux noires

    Et la lagune du Lido

    S’irisant au soleil du soir.

     

    Et les gondoles inutiles

    Dans les eaux noires aux reflets verts.

    Tu lèves les yeux vers la ville...

    Je m’en souviens, c’était hier.

     

    On la reconnaît entre mille, souviens-toi Venise l’hiver

     


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  • QUE DE REGRETS

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique & interprétation de Julian Renan

     

    Comme la vague attaque

    Le flanc de la falaise

    Et de son lent ressac

    Avive mon malaise

     

    Le vague est dans mon âme

    Le mal à fleur de peau

    J’entend des pleurs de femme

    Qui me viennent en écho

     

    Que de regrets et de remords

    Pour ces quelques amours fanées

    Je voudrais tant aimer encore

    Mais voudrait-elle encore m’aimer

     

    Je découvre un visage

    Où danse des reflets,

    Des reflets d’un jeune âge

    L’âge de mes regrets,

     

    Je sais, je n’ai pas su

    Comme je le voulais

    Et peut-être pas pu

    Dire que je l’aimais,

     

    Que de regrets et de remords

    Pour ces quelques amours fanées

    Je voudrais tant aimer encore

    Mais voudrait-elle encore m’aimer

     

    Aujourd’hui fatigué

    Las de courir le monde,

    Je voudrais être aimé

    J’arrêterai la ronde,

     

    Mais reste-t-il encore

    Une autre qui voudrait

    En conjurant le sort

    Enlacer mes regrets,

     

    Que de regrets et de remords

    Pour ces quelques amours fanées

    Je voudrais tant aimer encore

    Mais voudrait-elle encore m’aimer

     

    J’oublierai les amours passion

    Lui gardant mes derniers désirs

    Derniers remous, derniers frissons

    Pour fabriquer nos souvenirs 

     

    Que de regrets et de remords

    Pour ces quelques amours fanées

    Je voudrais tant aimer encore

    Mais voudrait-elle encore m’aimer

                      


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  • AMOURS INCERTAINES

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation : Julian Renan

     

    L’aubépine s’emmêle

    Aux lilas du jardin

    Alors que dans le ciel

    La lune est au déclin,.

     

    Quelques arbres s’effeuillent

    Dans le petit matin

    Et la dernière feuille

    A l’odeur du jasmin.

     

    Refrain

    Le printemps fait sa couche aux lilas, aux jasmins,

    Auprès de la fontaine je lui ai pris la main.

    Les amours incertaines comme roses au jardin

    Sous la brise s’effeuillent et partent au matin

     

    La rosée des matines

    Met des perles de soie

    Et Sa peau se satine

    Où je pose mes doigts.

     

    Un rayon de soleil

    A caressé son sein

    D’autres pensées se mêlent

    A nos jeux enfantins

     

    Refrain

     

    De ces roses anciennes,

    Je garde encore l’odeur

    Je veux quoiqu’il advienne

    Les garder en mon cœur.

     

    Au près de la fontaine

    Où l’eau fait un miroir

    Les amours incertaines

    Viennent dormir le soir

    .

    petit pont

     

    De cet amour d’enfance

    De cet amour de rien

    De ces jeux de vacances

    Il ne reste plus rien

     

    Que ces odeurs de roses

    De lilas de jasmin

    Et ma main qui se pose

    Sur l’ombre de sa main

     

    Refrain

     

    Final

    De cet amour d’enfance

    De cet amour de rien

    De ces jeux de vacances

    Il ne reste plus rien

     


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  • et même quand

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation : Julian Renan

     

    Dès le printemps

    Quand reviennent les hirondelles

    Et que le vent

    Des alizés gonfle leurs ailes

     

    Et même quand

    Des ombres cachent le soleil

    Comme un enfant

    Il faut regarder vers le ciel

     

    Refrain

    Il faut rêver encore, se laisser porter par les flots

    Courir de port en port aux commandes d’un vieux rafiot

    Ecumer chaque mer voguer de terre en terre

    Se chercher un abri, chercher un paradis

     

    Et même quand

    Les belles chansons se sont tues

    Et que le temps

    Qui nous reste ne permet plus

     

    D’aimer autant

    Que l’on voudrait, aimer la vie

    Il faut pourtant

    Ne pas refréner ses envies

     

    refrain

     

    Il faut toujours

    Tenter de franchir les frontières

    Et chaque jour

    Dans ces terres inhospitalières

     

    Vivre ses maux

    Marcher encore où d’autres crèvent

    Courber le dos

    Mais jamais ne lâcher ses rêves

     

    Refrain

     

     


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