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    ORAGE SUR LA 40

    (Route de Nashville)

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation : Julian Renan

     

    Un souffle sur le béton chaud,

    Sur la quarante l’asphalte a soif,

    Le diable allume ses  fourneaux,

    Plus haut, c’est l’orage qui piaffe

     

    Zeus a branché la stéréo

    D’une bourrasque qui décoiffe,

    Eclair et tonnerre en écho,

    Aux cieux fendus par ses balafres

     

    Comme des ombres sur la ville

    Les nuages chargés de pluie

    Déversent des pleurs sur Nashville

    Dans les soirs où rode l’ennui

    Lorsque l’orage est sur la ville

    Il fait chaud dans le Tennessee

    Et sur la route de Nashville

    Le béton berce mon ennui

     

    Sa robe plaquée sur la peau

    Devant le motel sous la pluie

    Un cadeau de la météo

    En cette fin d’après midi

     

    Mon cœur s’emballe en rodéo

    De rêves ma tête s’emplit

    L’orage derrière le carreau

    S’est transformé en incendie

     

    Comme des ombres sur la ville

    Les nuages chargés de pluie

    Déversent des pleurs sur Nashville

    Dans les soirs où rode l’ennui

    Lorsque l’orage est sur la ville

    Il fait chaud dans le Tennessee

    Et sur la route de Nashville

    Le béton berce mon ennui

     

    Devant moi une torpédo

    Aux chromes brillants sous la pluie

    Et je vois la fille de dos

    S’engouffrer dans la Mercury

     

    Je remonte un peu la radio

    Qui distille une mélodie

    Jolies notes sur un piano

    Qui accompagnent mon ennui

     

    Comme des ombres sur la ville

    Les nuages chargés de pluie

    Déversent des pleurs sur Nashville

    Dans les soirs où rode l’ennui

    Lorsque l’orage est sur la ville

    Il fait chaud dans le Tennessee

    Et sur la route de Nashville

    Le béton berce mon ennui

     

     


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    HYMNE POUR UN VOYAGE

     

     

    Partir des iles Vierges

    Jusqu’à Porto Rico

    Aller brûler un cierge

    A Santo Domingo

     

    Hymne d’un grand  voyage

    Pour amours océanes

    Un rêve de naufrage

    Bien loin du macadam

     

     

    Sur notre voilier blanc

    Rêvons une odyssée

    Face au soleil levant

    Au gré des alizés

    Lorsque l’archet du soir

    Glisse sur les cordages

    La chanson de l’espoir

    Hymne pour un voyage

     

     

    Escale à Tortuga

    Où passaient les corsaires

    Sur l’ile d’Aruba

    Ou celle de Bonaire.

     

    Traces d’écume grises

    Creusées par le sillage

    Que le vent cristallise

    Dessinant ton visage

     

     

    Refrain

     

    Sur le gaillard d’avant

    Vers l’ile Dominique,

    Sous le souffle du vent

    Venant de Martinique

     

    Comme un frémissement

    Je sens vibrer ton corps

    Balançant doucement

    De tribord à bâbord

     

     

    Pont Instrumental

     

     

    Quelques taches de blanc,

    Reflets dans les flots bleus

    Un vol de goélands

    Se pose dans tes yeux

     

    La lune nous allume

    Un ciel d’or et de sang

    Un nuage de brume

    Voile le firmament

     

     

    Loin des bruits, loin du temps

    En voyage rêvé

    Dans le soleil couchant

    Je poursuis l’odyssée

    Il n’est plus que le vent

    Qui pousse son archet,

    Un sanglot ou un chant,

    Un rêve qui passait

     

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

     


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  • SPLEEN

     

    Son regard s’est posé

    Au-delà des collines,

    Des souvenirs passés

    Viennent avec le spleen.

     

    Son regard s’est perdu

    Aux lueurs des matines

    Et sa plainte éperdue

    A l’aube se décline

    Et sa plainte éperdue avec l’aube décline.

     

    Un peu comme un mirage, des vacances d’été

    Les contours d’un visage, une photo voilée

    Une très vieille image dans un cadre brisé,

    Les restes d’un orage et d’un amour passé.

     

    Son regard s’est posé

    Aux rives enfantines

    De ces rêves passés

    Que le temps nous piétine.

     

    Dans l’album, une page,

    Des visages connus,

    La place d’un village,

    Des souvenirs confus,

    Elle cherche une image celle d’un temps perdu.

     

    refrain

     

    Un rêve ou un mirage

    Sur une ile perdue

    Allongés sur la plage

    Le temps s’est suspendu

     

    Querelles et orages,

    Une fuite éperdue,

    L’amour a fait naufrage

    Sur un malentendu,

    L’oiseau quitte la cage et l’amour s’est perdu.


    refrain

     

    Texte de Jacques MEGE

    Musique et interprétation Julian Renan


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  • TERRIENS

    (aux frontières du temps)

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Le monde est un vaisseau,

    Une étoile est poussière,

    La nôtre a bien des maux,

    Tous les maux de la terre;

     

    Et pourtant l’homme espère

    Voir surgir face au vent

    Un vaisseau de lumière

    Fait de rêve et de temps

     

    Qui doucement le mène

    Là-haut vers une étoile

    Où pour la race humaine

    Il hisserait la voile,

     

    Eclairant l’horizon, illuminant les champs

    Que naisse enfin l’amour aux frontières du temps

    Est-il plus bel emblème pour de beaux lendemains

    Qu’un chant et ou un poème pour un nouveau destin

     

    Des chants et des poèmes

    Comme des fleurs de bien

    Des graines que l’on sème

    Pour fleurir un destin

     

    Faire aussi une chaîne,

    Tout au long du chemin

    Où l’utopie nous mène

    A l’amour des humains

     

    Voir la grande lumière

    Comme un rêve d’enfant

    Dans l’or et la poussière

    Crevant le mur du temps

     

     

    Eclairant l’horizon, illuminant les champs

    Que naisse enfin l’amour aux frontières du temps

    Est-il plus bel emblème pour de beaux lendemains

    Qu’un chant et ou un poème pour un nouveau destin


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  • Chant de Noel
    LA CRÈCHE DANS L’EGLISE
     
    Texte Jacques Mège
    Musique et interprétation Julian Renan
    Arrangements musicaux Daniel Desforges
     
    Il était une fois
    Un jour exceptionnel
    Quand paru l’enfant roi
    En ce soir de Noël.
     
    Il est bientôt minuit
    Et même les athées
    Attendent du messie
    Un geste de bonté.
     
    L’étoile du berger allume ses bougies,
    Chacun veut partager ce beau moment de vie.
    C’est la nuit de Noël, l’heure où Jésus naquit
    C’est la nuit de Noël, un beau moment de vie
     
    Et quand l’église sonne
    Son éveil à la vie,
    Et que bien loin résonne
    Douze coups pour minuit
     
    L’étoile dans le ciel
    Transperce les vitraux
    Et porte un arc en ciel
    Sur les fonts baptismaux.
     
    Ceux qui ne croient en rien regardent vers les cieux
    Et ce regard humain est un cadeau à Dieu
    Même les incroyants espèrent en Noël
    Et dans leur impiété lèvent les yeux au ciel
     
    Et ceux aux cœurs de glace,
    Les marchands, les athées
    Réunis sur la place
    Là où Jésus est né.
     
    Oui, ceux aux cœurs de glace
    Se fondent en piété
    En regardant la place
    Là où Jésus est né
     
    Et pour les gens de foi c’est l’instant mémorable
    Quand ils voient l’enfant roi au milieu de l’étable.
    Il était une fois un jour exceptionnel
    Quand paru l’enfant roi dans la nuit de Noël.
    C’est la nuit de Noël, l’heure où Jésus naquit
    Un moment de partage,  un beau moment de vie
     

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