• Triste terre

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique & Interprétation Julian Renan

     

    Mon Dieu qu’elle est triste ma terre

    De voir se perdre ainsi les hommes

    Et de voir certains de leurs frères

    Jouer au milieu des atomes

     

    Voir les squelettes calcinés

    Des tours de Manhattan brûlantes

    Et cette centrale éventrée

    Dans la campagne agonisante

     

    Mon Dieu qu’elle est triste ma terre

    Les peuples marchent à grand pas

    Vers la porte des cimetières

    Les églises ont sonné le glas

     

    Tandis que les dictateurs chantent

    Les barricades sont montées

    La liberté est balbutiante

    Mais bien des enfants vont tomber

     

    Les pièges où les hommes s’engouffrent

    Des innocents qui vont mourir

    Savoir que tant de peuples souffrent,

    Souviens toi de la place Trahrir

     

    Mon Dieu qu’elle est triste ma terre

    Alors que s’attisent les feux

    Chaque jour voir pleurer des mères

    Pleurer à s’en brûler les yeux

     

    Se pourrait-il qu’il reste encor

    Des raisons d’être et espérer

    Que face aux portes de la mort

    On sauve quelques nouveaux nés

     

    En espérant que sur la terre

    Enfin se lève un nouveau jour

    Où les hommes devenus frères

    Ne conjugueraient que l’amour

     

    Transformant la terre en vaisseau

    Dans un océan dévasté

    Pour donner un dernier assaut

    Vers cet éden tant espéré

    Mon Dieu qu’elle est triste ma terre


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  •  

     

    COMPLAINTE DES REGRETS

    (amour perdu)

    Texte de Jacques Mège

    Musique et Interprétation : Julian Renan

     

    Un décor tapageur, autour de moi le bruit,

    Je sais que c’est un leurre, je cherche un paradis

    Je sais bien que pour l’heure, je suis encore maudit

    Pourtant chaque pécheur a le droit à l’oubli

     

    Alors pour ce passé dont je fais confession

    Et pour tous mes péchés je demande pardon

     

    Pour écarter les ronces du chemin que je suis

    Il faut que je renonce à  ce que fut ma vie

    Cette vie de  mensonges qui depuis me poursuit

    Ces regrets qui me rongent et qui hantent mes nuits

     

    En mon esprit le doute se coule et s’insinue

    L’issue que je redoute… C’est un amour perdu

     

    Je cherche la fraîcheur au milieu du chaos

    Espoir de voyageur  ou lueur de flambeau

    Vers un monde enchanteur, vers un eldorado

    Découvrir l’âme sœur et mon alter égo

     

    Pont

     

    Il faut que je renonce à ce que fut ma vie

    Cette vie de mensonge de fureur et de bruit

    Je sais bien que pour l’heure, je suis encore maudit

    Pourtant chaque pêcheur a le droit à l’oubli

     

    Alors pour ce passé dont je fais confession

    Et pour tous mes péchés je demande pardon

     

    Alors pour ce passé dont je fais confession

    Et pour tous mes péchés je demande pardon

     

    Alors pour ce passé dont je fais confession

    Et pour tous mes péchés je demande pardon


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  • LA PHOTO DANS LE PLACARD

    (Amour non dit)

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Il ne peut supporter

    L’éclat de ce regard,

    Sur la photo rangée,

    Tout en haut du placard.

     

    L’insaisissable thème

    Qu’il tourne dans sa tête...

    Il lui disait  : je t’aime

    Dans ses pensées secrètes ;

     

    Oui, mais il n’a rien dit,

    Elle ne pouvait confondre,

    À un amour non dit

    Nul ne saurait répondre.

     

    A un amour non dit nul ne saurait répondre

    C’est ainsi dans la vie q’u’on voit l’amour se fondre

     

    Il est bien improbable

    Qu’on atteigne sa cible,

    Ne pas se mettre à table

    Rend l’amour impossible,

    .

    Et la rime immanquable

    Qu’on accole à amour

    Reste dans le cartable

    L’amour est mort, un jour,

     

    Mort avant d’exister,

    Parti pour un “ailleurs” ,

    Et le temps a creusé,

    Le vide dans son coeur.

     

    A un amour non dit nul ne saurait répondre

    C’est ainsi dans la vie qu’on voit l’amour se fondre

     

    C’est ce vide insondable

    Qui mine son passé

    Et rend insoutenable

    Le poids de ces années,

     

    Ces années sans amour,

    Sans aucun souvenir,

    Quand on perd pour toujours

    Une main… À tenir.

     

    Et comment supporter

    L’éclat de ce regard,

    Sur la photo cachée,

    Tout en haut du placard.

     

    A un amour non dit nul ne saurait répondre

    C’est ainsi dans la vie qu’on voit l’amour se fondre


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  • Berceuse à ma mie

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    La forêt s’endort, plus de bruit

    La lune est rousse

    Et comme dans un incendie

    Nous irradie

     

    Au loin déjà sonne minuit,

    Viens et te couches

    Et sous le manteau de la nuit

    Viens dans mon lit.

     

    Aux cieux cette étoile qui luit

    Je crois bien que c’est la grande ourse

    Et dans le velours de la nuit

    Mes rêves et mes désirs me poussent

     

    Un oiseau regagne son nid

    Dans une souche

    L’orage tonne, un éclair luit

    Tes yeux aussi

     

    A la lueur de la bougie

    Ta peau est douce

    Et sous tes doigts monte l’envie

    Sur fond de pluie. 

     

    Langues de feu trouant la nuit

    L’orage brûle ses cartouches

    Et coule le filet de Vie

    Que je viens gouter à la source

     

    Le désir nous a englouti

    En lune rousse

    C’est l’amour qui nous a surpris,

    La nuit aussi

     

    Comme une perle ou un rubis

    Tachant la couche

    Je crois bien que je pleure aussi

    Pardon ma mie

     

    Les chasseurs sonnent l’hallali

    Les étoiles arrêtent leurs courses

    Le temps, je crois s’arrête aussi

    J’ai trouvé le feu de ta bouche

     

    Le temps d’aimer nous a surpris,

    La nuit aussi

     


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  • CŒUR DE NEIGE

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Tu tiens mon cœur perdu

    Juste au creux de ta main

    Comme un fruit défendu

    Que l’on vole en chemin

     

    Et tu l’as suspendu

    Aux branches d’un sapin

    Sur les pointes griffues

    Des aiguilles de pins

     

    Tu mets mon cœur de neige aux branches d’un sapin

    En guise de feuillage pour cet hiver sans fin

    O! Triste sortilège, au soleil du matin

    Quand fond mon cœur de neige… Il saigne sur tes mains

     

    Et ce fruit défendu

    Réchauffé sur ton sein

    Exposé, suspendu

    Accroché par tes mains

     

    Ce cœur d’amour perdu

    C’est son triste destin

    Comme neige, a fondu

    Au soleil assassin

     

    Tu mets mon cœur de neige aux branches d’un sapin

    En guise de feuillage pour cet hiver sans fin

    O! Triste sortilège, au soleil du matin

    Quand fond mon cœur de neige… Il saigne sur tes mains

     

    Ce n’est que quelques mots

    Pour pauvre cœur perdu

    Qui monte à l’échafaud

    Pour y être pendu

     

    Ce ne sont que des mots

    Une plainte éperdue

    Tu es mon échafaud…

    Je veux être pendu

     

    Tu mets mon cœur de neige aux branches d’un sapin

    En guise de feuillage pour cet hiver sans fin

    O! Triste sortilège, au soleil du matin

    Quand fond mon cœur de neige… Il saigne sur tes mains

     

    Tu mets mon cœur de neige aux branches d’un sapin

    En guise de feuillage pour cet hiver sans fin

    O! Triste sortilège, au soleil du matin

    Quand fond mon cœur de neige… Il saigne sur tes mains

     

     


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