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Par julianrenan le 17 Juin 2012 à 19:33
Triste terre
Texte de Jacques Mège
Musique & Interprétation Julian Renan
Mon Dieu qu’elle est triste ma terre
De voir se perdre ainsi les hommes
Et de voir certains de leurs frères
Jouer au milieu des atomes
Voir les squelettes calcinés
Des tours de Manhattan brûlantes
Et cette centrale éventrée
Dans la campagne agonisante
Mon Dieu qu’elle est triste ma terre
Les peuples marchent à grand pas
Vers la porte des cimetières
Les églises ont sonné le glas
Tandis que les dictateurs chantent
Les barricades sont montées
La liberté est balbutiante
Mais bien des enfants vont tomber
Les pièges où les hommes s’engouffrent
Des innocents qui vont mourir
Savoir que tant de peuples souffrent,
Souviens toi de la place Trahrir
Mon Dieu qu’elle est triste ma terre
Alors que s’attisent les feux
Chaque jour voir pleurer des mères
Pleurer à s’en brûler les yeux
Se pourrait-il qu’il reste encor
Des raisons d’être et espérer
Que face aux portes de la mort
On sauve quelques nouveaux nés
En espérant que sur la terre
Enfin se lève un nouveau jour
Où les hommes devenus frères
Ne conjugueraient que l’amour
Transformant la terre en vaisseau
Dans un océan dévasté
Pour donner un dernier assaut
Vers cet éden tant espéré
Mon Dieu qu’elle est triste ma terre
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Par julianrenan le 4 Juin 2012 à 19:23
COMPLAINTE DES REGRETS
(amour perdu)
Texte de Jacques Mège
Musique et Interprétation : Julian Renan
Un décor tapageur, autour de moi le bruit,
Je sais que c’est un leurre, je cherche un paradis
Je sais bien que pour l’heure, je suis encore maudit
Pourtant chaque pécheur a le droit à l’oubli
Alors pour ce passé dont je fais confession
Et pour tous mes péchés je demande pardon
Pour écarter les ronces du chemin que je suis
Il faut que je renonce à ce que fut ma vie
Cette vie de mensonges qui depuis me poursuit
Ces regrets qui me rongent et qui hantent mes nuits
En mon esprit le doute se coule et s’insinue
L’issue que je redoute… C’est un amour perdu
Je cherche la fraîcheur au milieu du chaos
Espoir de voyageur ou lueur de flambeau
Vers un monde enchanteur, vers un eldorado
Découvrir l’âme sœur et mon alter égo
Pont
Il faut que je renonce à ce que fut ma vie
Cette vie de mensonge de fureur et de bruit
Je sais bien que pour l’heure, je suis encore maudit
Pourtant chaque pêcheur a le droit à l’oubli
Alors pour ce passé dont je fais confession
Et pour tous mes péchés je demande pardon
Alors pour ce passé dont je fais confession
Et pour tous mes péchés je demande pardon
Alors pour ce passé dont je fais confession
Et pour tous mes péchés je demande pardon
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Par julianrenan le 14 Mai 2012 à 18:23
LA PHOTO DANS LE PLACARD
(Amour non dit)
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
Il ne peut supporter
L’éclat de ce regard,
Sur la photo rangée,
Tout en haut du placard.
L’insaisissable thème
Qu’il tourne dans sa tête...
Il lui disait : je t’aime
Dans ses pensées secrètes ;
Oui, mais il n’a rien dit,
Elle ne pouvait confondre,
À un amour non dit
Nul ne saurait répondre.
A un amour non dit nul ne saurait répondre
C’est ainsi dans la vie q’u’on voit l’amour se fondre
Il est bien improbable
Qu’on atteigne sa cible,
Ne pas se mettre à table
Rend l’amour impossible,
.
Et la rime immanquable
Qu’on accole à amour
Reste dans le cartable
L’amour est mort, un jour,
Mort avant d’exister,
Parti pour un “ailleurs” ,
Et le temps a creusé,
Le vide dans son coeur.
A un amour non dit nul ne saurait répondre
C’est ainsi dans la vie qu’on voit l’amour se fondre
C’est ce vide insondable
Qui mine son passé
Et rend insoutenable
Le poids de ces années,
Ces années sans amour,
Sans aucun souvenir,
Quand on perd pour toujours
Une main… À tenir.
Et comment supporter
L’éclat de ce regard,
Sur la photo cachée,
Tout en haut du placard.
A un amour non dit nul ne saurait répondre
C’est ainsi dans la vie qu’on voit l’amour se fondre
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Par julianrenan le 9 Mai 2012 à 19:05
Berceuse à ma mie
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
La forêt s’endort, plus de bruit
La lune est rousse
Et comme dans un incendie
Nous irradie
Au loin déjà sonne minuit,
Viens et te couches
Et sous le manteau de la nuit
Viens dans mon lit.
Aux cieux cette étoile qui luit
Je crois bien que c’est la grande ourse
Et dans le velours de la nuit
Mes rêves et mes désirs me poussent
Un oiseau regagne son nid
Dans une souche
L’orage tonne, un éclair luit
Tes yeux aussi
A la lueur de la bougie
Ta peau est douce
Et sous tes doigts monte l’envie
Sur fond de pluie.
Langues de feu trouant la nuit
L’orage brûle ses cartouches
Et coule le filet de Vie
Que je viens gouter à la source
Le désir nous a englouti
En lune rousse
C’est l’amour qui nous a surpris,
La nuit aussi
Comme une perle ou un rubis
Tachant la couche
Je crois bien que je pleure aussi
Pardon ma mie
Les chasseurs sonnent l’hallali
Les étoiles arrêtent leurs courses
Le temps, je crois s’arrête aussi
J’ai trouvé le feu de ta bouche
Le temps d’aimer nous a surpris,
La nuit aussi
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Par julianrenan le 5 Mai 2012 à 18:17
CŒUR DE NEIGE
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
Tu tiens mon cœur perdu
Juste au creux de ta main
Comme un fruit défendu
Que l’on vole en chemin
Et tu l’as suspendu
Aux branches d’un sapin
Sur les pointes griffues
Des aiguilles de pins
Tu mets mon cœur de neige aux branches d’un sapin
En guise de feuillage pour cet hiver sans fin
O! Triste sortilège, au soleil du matin
Quand fond mon cœur de neige… Il saigne sur tes mains
Et ce fruit défendu
Réchauffé sur ton sein
Exposé, suspendu
Accroché par tes mains
Ce cœur d’amour perdu
C’est son triste destin
Comme neige, a fondu
Au soleil assassin
Tu mets mon cœur de neige aux branches d’un sapin
En guise de feuillage pour cet hiver sans fin
O! Triste sortilège, au soleil du matin
Quand fond mon cœur de neige… Il saigne sur tes mains
Ce n’est que quelques mots
Pour pauvre cœur perdu
Qui monte à l’échafaud
Pour y être pendu
Ce ne sont que des mots
Une plainte éperdue
Tu es mon échafaud…
Je veux être pendu
Tu mets mon cœur de neige aux branches d’un sapin
En guise de feuillage pour cet hiver sans fin
O! Triste sortilège, au soleil du matin
Quand fond mon cœur de neige… Il saigne sur tes mains
Tu mets mon cœur de neige aux branches d’un sapin
En guise de feuillage pour cet hiver sans fin
O! Triste sortilège, au soleil du matin
Quand fond mon cœur de neige… Il saigne sur tes mains
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