• HOMMES DES SABLES, HOMMES DES NEIGES

    Texte de jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Les hommes des sables, les hommes des neiges

    Sont-ils vraiment si différents ,

    C’est comme une fable ou comme un manège

    Des chevaux noirs, des chevaux blancs

     

    Qui est le meilleur du blanc ou du noir? 

    Ils partagent la même histoire

    Mêm’ couleur de sang, mêmes sentiments

     

    Peut-être des mots un peu différents

     

    Des trous dans la glace et un hameçon, 

    L’homme du nord veut du poisson.

    Creuser dans le sable, se casser le dos,

    L’homme du sud cherche de l’eau.  

     

    Autre latitud’ mais même manège

    Homme des sables, homme des neiges

    De savoir souffrir, ils ont l’habitude

     

    Les hommes du nord, les hommes du sud

     

    Creuser dans la glace ou dans le désert

    Pour nourrir femmes et enfants

    Les mêmes soucis, les mêmes galères

    Que les hommes soient noirs ou blancs  

     

    Même naufragés et même radeau   

    Et sous la peau les mêmes os

    Même sentiments, même couleur de sang

     

    Il n’est que les maux qui soient différents

     

    Les hommes des sables, les hommes des neiges

    Sont-ils vraiment si différents ,

    C’est comme une fable ou comme un manège

    Des chevaux noirs, des chevaux blancs

     

    Qui est le meilleur du blanc ou du noir? 

    Ils partagent la même histoire

    Mêm’ couleur de sang, mêmes sentiments

     

    Peut-être des mots un peu différents


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  • FLEURS DE NOËL

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Le sol ruisselle et fond, La pluie n’en finit pas

    C’est Noël au balcon, bientôt le gel viendra

     

    Mais à la vérité

    Il reste encor(e) du vert

    Et les prés sont mouillés

    Comme en un faux hiver.

    Des fleurs toujours subsistent,

    D’autres viennent d’éclore

    Elles allongent la liste

    D’un bien curieux décor.

     

    Le sol ruisselle et fond, La pluie n’en finit pas

    C’est Noël au balcon, bientôt le gel viendra

     

    Là c’est un mimosa

    Qui vient de refleurir,

    Ici un bégonia

    Se refuse à mourir.

    Tiens encore un bouton,

    La fleur d'un camélia,

    Le sol ruisselle et fond,

    La pluie n’en finit pas.

     

    Le sol ruisselle et fond, La pluie n’en finit pas

    C’est Noël au balcon, bientôt le gel viendra

     

    Douze coups vont sonner,

    C’est Noël que voilà.

    La pluie s’est arrêtée,

    Bientôt le gel viendra,

    Et la bise d’hiver

    Engourdie nos phalanges,

    Faisant craquer la terre

    Et frissonner les anges.

     

    Allume les lampions, le gel est arrivé

    C’est Noël aux tisons, Noël est arrivé

     

    À grandes enjambées

    C’est Noël qui s’approche

    Entends sur le pavé

    Le bruit de ses galoches.

    La paix est sur la terre.

    La nuit s’est engourdie

    Tandis qu’au ciel s’éclaire

    Un million de bougies

     

    Le sol ruisselle et fond, La pluie n’en finit pas

    C’est Noël au balcon, bientôt le gel viendra

     

    Le sol ruisselle et fond, La pluie n’en finit pas

    C’est Noël au balcon, bientôt le gel viendra

     


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  • CHANTEUR ARMORICAIN

    Texte de Jacques mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    C’est un chanteur Armoricain

    Et sa voix porte à tous les vents

    Cette arme qu’il tient dans la main

    Un’ guitare dont il joue souvent

     

    C’est un chanteur Armoricain

    La Bretagne il l’a dans le sang

    Et la musique est son seul bien

    Il chante quelque soit le temps

     

    La guitare qu’il tient dans la main

    C’est sa boite à médicament

    Et ses notes nous font du bien

    Sa voix est un tranquillisant

     

    C’est un chanteur Armoricain

    Les yeux tournés vers l’océan

    Vers les rivages Américains

    Le blues de Nouvelle Orléans

     

    Il joue la musiqu’ des indiens

    Des Berbères ou bien du Soudan

    Il chante des chants de terriens

    Aux autres homm’ la main il tend

     

    A travers tous les continents

    Il aime les sons Amers-Indiens

    Il aime les musiciens Gitans

    Et les chansons des Cap-verdiens

     

    C’est un chanteur Armoricain

    Il travaille comm’ un artisan

    Il chante pour le genre humain

    C’est un artiste de son temps

     

    Il chante depuis si longtemps

    Entre les vagues et les embruns

    La musique c’est son printemps

    Et il vit comme un baladin

     

    La guitare qu’il tient dans la main

    C’est sa boite à médicament

    Et ses notes nous font du bien

    Sa voix est un tranquillisant

     

    A travers tous les continents

    Il aime les sons Amers-Indiens

    Il aime les musiciens Gitans

    Et les chansons des Cap-verdiens

     

    Sa voix est une médecine

    Ell’ nous sert de tranquillisant

    Mieux que la blanche Colombine

    Ell’ nous envoie au firmament


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  • PORT DU BOUT DU MONDE

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Ployant sous la caresse d’une vague gourmande

    Des genets se redressent s’accrochant à la lande

     

    Un horizon de cendre sur un océan argent,

    Des voiles qui se tendent. et gonflent sous le vent

    Un horizon de cendre sur un océan argent,

    Des voiles qui se tendent. et gonflent sous le vent

     

    Océan tu berces des rêves d’espoir

    Rêves de richesses et rêve de gloire

    À la découverte, larguant les amarres

    Attendant l’ivresse d’un nouveau départ

    D’un nouveau départ

     

    Du soleil en offrande quelques gouttes de sang

    Dans le ciel se répandent en éclats de Diamant

     

    Des lames ondulantes roulent en frissonnant

    Accrochant à leurs pentes  l’écume en longs rubans

     

    Accrochant à leurs pentes  l’écume en longs rubans

     

    Océan tu berces des rêves d’espoir

    Rêves de richesses et rêve de gloire

    À la découverte, larguant les amarres

    Attendant l’ivresse d’un nouveau départ

    D’un nouveau départ

     

    Quelques marins hagards qui traînent leurs carcasses

    Titubent dans le soir vers un hôtel de passes

     

    Ombres que le hasard dépose à marée basse

    Les vagues et le brouillard en recouvrent les traces

    Les vagues et le brouillard en recouvrent les traces

     

    Les fumées du bar au fond du regard

    Parlant des caresses de belles maîtresses

    Une belle  histoire qu’on voudrait fair’ croire

    Mirage d’un soir, au coin d’un trottoir

    au coin d’un trottoir

    Océan tu berces des rêves d’espoir

    Rêves de richesses et rêve de gloire

    À la découverte, larguant les amarres

    Attendant l’ivresse d’un nouveau départ

    D’un nouveau départ


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  • LES RÊVES PASSENT

    (Arche du temps perdu)

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Quelques pensées qui se glissent

    Sur mon papier qui se glace

    Avant que l’encre palisse

    Et que le temps passe

     

    Il ne faut pas qu’on  oublie,

    Il ne faut pas qu’on se lasse

    Des envies, des utopies

    Que le temps efface

     

    Lorsque le miroir se casse,

    les regrets nous restent

    Dans tous nos rêves qui passent,

    Qu’est-ce que l’on cherche ?

    Envies et désirs confus

    Bateau en cale sèche,

    Des rêves il n’en reste plus,

    Arche du temps perdu.

     

    De nos doutes et nos faiblesses

    Le temps efface les traces

    Mais les remords qu’il vous laisse

    Sont parfois tenaces

     

    Et les espoirs qui se glissent

    S’évanouissent  dans l’espace

    Reste la trame où se tissent

    Les rêves qui passent

     

    Lorsque le miroir se casse,

    les regrets nous restent

    Dans tous nos rêves qui passent,

    Qu’est-ce que l’on cherche ?

    Envies et désirs confus

    Bateau en cale sèche,

    Des rêves il n’en reste plus,

    Arche du temps perdu.

     

    On voudrait que se bâtisse

    Un destin qui nous dépasse

    D’égalité , de justice,

    Sortir de la nasse

     

    Qu’une onde libératrice

    Lave les doutes et les angoisses

    Comme une pluie bienfaitrice

    Mais les rêves passent.

     

    Lorsque le miroir se casse,

    les regrets nous restent

    Dans tous nos rêves qui passent,

    Qu’est-ce que l’on cherche ?

    Envies et désirs confus

    Bateau en cale sèche,

    Des rêves il n’en reste plus,

    Arche du temps perdu.

     

    Lorsque le miroir se casse,

    les regrets nous restent

    Dans tous nos rêves qui passent,

    Qu’est-ce que l’on cherche ?

    Envies et désirs confus

    Bateau en cale sèche,

    Des rêves il n’en reste plus,

    Arche du temps perdu.

     

     

     

     


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