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Par julianrenan le 30 Septembre 2012 à 18:18
AUX MÉANDRES DE LA VIE
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
Comme en un conte inédit
On découvre à chaque page
Un chapitre qui s’écrit
Au fil du temps et de l’âge,
Et dans ce livre de vie
L’amour sert de marque page
En évitant les faux plis
Les nuages et les orages
Jamais on ne s’assagit et entre pleurs et oubli
On apprend, on négocie, aux méandres de la vie
Au milieu du manuscrit
Nait une nouvelle image
Chacun sait que c’est ainsi
Que se tourne une autre page
Voir un genêt qui fleurit
Sous les galets de la plage,
Nait une nouvelle envie
Serait-on devenu sage ?
Cette image qui surgit, sentiment indéfini
Un songe une rêverie, aux méandres de la vie
Bien souvent les éclaircies
Cachent de nouveaux nuages
Le destin est indécis
Face aux amours de passage
Et l’image se ternit
Sous la poussée des orages
Et l’on sait que c’est ainsi
Que les amours font naufrage
Un rêve qui s’évanouit, c’est ainsi que va la vie
Place à la mélancolie, quelques pleurs et puis l’oubli
Entre le rose et le gris on découvre une autre vie
Autre histoire autre récit aux méandres de la vie.
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Par julianrenan le 23 Septembre 2012 à 20:06
TROUBLE
Texte de Jacques Mège
Musique et Interprétation Julian Renan
Rêve loin des villes,
Songe qu’on effeuille,
Un parfum subtil
Et quelques mots sur une feuille.
Couche de roseaux
En guise de lit,
La lune là-haut
A mis ses habits de nuit
La brume pudiquement
A posé sur l’étang,
Comme un drap de rêve
Et de satin blanc.
Comme un insecte se pose
Au pistil d’une rose
Je mets sur ses lèvres closes
Un baiser d’amant
Pont musical
Le désir redouble
Et l’envie me hante
Puis monte le trouble,
Remplit de pensées obsédantes
Il faudrait que j’ose
Un baiser de fièvre
Sur sa bouche close,
Puis sur son sein poser mes lèvres
La brume pudiquement
A posé sur l’étang,
Comme un drap de rêve
Et de satin blanc.
Comme un insecte se pose
Au pistil d’une rose
Je mets sur ses lèvres closes
Un baiser d’amant
De ma bouche en fièvre
Au désir naissant
Je pose mes lèvres
Sur le bas de son ventre blanc
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Par julianrenan le 22 Septembre 2012 à 15:23
NUITS DE VELOURS
(rêver toujours)
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation de Julian Renan
Je regarde le port mais sans vraiment le voir,
Le soleil au déclin brille comme un lampion,
La vieille T.S.F. n’émet plus aucun son,
Seul un souffle de vent couvre les bruits du soir.
Un soupir et je passe à travers le miroir
En déchirant le ciel d’une autre vie de rêve,
Une vie de soleil de dangers et de fièvre,
Une vie d’aventure illuminée d’espoir.
Que m’importe les flots, qu’importe le bateau
Qu’importe les palais, qu’importe les châteaux.
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
Retrouver le décor de mes nuits de velours
Me vautrer dans ces rêves faits de fièvre et d’amour
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
Je fais mes premiers pas sur des terres lointaines
Tentant d’apprivoiser ces lieux imaginaires,
Fabuleuses contrées où tout n’est que chimère
Ou même les visions paraissent incertaines,
Un monde théâtral qu’un Dieu a mis en scène,
Où il faut pénétrer en conjurant le sort,
Pas à pas avancer jusqu’à frôler la mort,
Dormir et puis rêver, pourvu qu’on en revienne.
Que m’importe les flots, qu’importe le bateau
Qu’importe les palais, qu’importe les châteaux.
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
Retrouver le décor de mes nuits de velours
Me vautrer dans ces rêves faits de fièvre et d’amour
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
Mes yeux restent fermés, pourtant je vois le ciel,
J’aperçois mon voilier qui glisse vers le port
Ses voiles déchirées, lacérées par le sort.
Il perce les nuées dévoilant le soleil,
Je sens comme une odeur d’angoisse et de réveil...
Pourvu que rien ne vienne assombrir ce voyage,
Je ne veux pas d’un port pas plus que d’une plage,
Je veux rêver toujours avant que je m’éveille.
Que m’importe les flots, qu’importe le bateau
Qu’importe les palais, qu’importe les châteaux.
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
Retrouver le décor de mes nuits de velours
Me vautrer dans ces rêves faits de fièvre et d’amour
Je veux rêver encore, je veux rêver toujours.
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Par julianrenan le 22 Septembre 2012 à 14:35
Toucher les étoiles
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
Le show-biz un vaisseau
Où se livrent des batailles
On y dresse des complots
On intrigue et on assaille.
Et dans tout ce que l’on voit
Ce qui semble être un détail
Se transforme quelques fois
En coups ou bien en mitraille
Je veux toucher les étoiles et contre marées et vents
Conquérir les capitales, atteindre le firmament
J’ai amélioré ma voix
Et j’ai comblé quelques failles
Mais pour avancer on doit
Abattre bien des murailles
J’ai affronté bien des vents
Sans boussole ni gouvernail,
Regard vers les premiers rangs
Chaque soir c’est ma bataille.
Les obstacles et les murailles, ne changeront pas mes plans
Je gagnerai la bataille, comme on voit dans les romans
La scène à ce que je crois
Est comme une cathédrale
Et en rêve je me vois
A la conquête du graal
Le zénith le voilà
Répétition générale
Les chœurs chantent avé Maria
Je suis devenue étoile.
J’ai livré bien des batailles j’ai vaincu marées et vents
Les obstacles et les murailles n’ont jamais changé mes plans
Je chante dans bien des salles où je brille maintenant
Et je tutoie les étoiles qui viennent à mon tour de chant
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Par julianrenan le 9 Septembre 2012 à 16:49
DUNES
(premier pas)
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
Je ne sais pas qui des deux
A franchi le premier pas,
Soit par défi, soit par jeu,
Ça je ne le sais pas
Et qui de l’une ou de l’un
En ce beau soir de juillet
A soudain saisi la main
Que cet autre lui tendait
Qui donc saurait résister
A une inclination
Et qui donc voudrait lutter
Quand monte la passion
L’amour est un sentiment
Au cortège de maux
Il nous crée bien des tourments
Mais il reste si beau.
Qu’après bien des tracas
Quelque soit la saison
Je referai ce pas
Jusqu'à la déraison
Plus tard la lune a pali
Puis notre amour a cessé
Et à quelques pas d’ici
Le rideau est tombé
Et les roses de juillet
Ont déserté la maison
Et le temps nous a défait
Sans nous donner de raison
Je ne sais pas qui des deux
Est parti le premier
Mais il a faussé le jeu
De cet amour d’été
L’amour est un sentiment
Au cortège de maux
Il nous crée bien des tourments
Mais il reste si beau.
Qu’après bien des tracas
Quelque soit la saison
Je referai ce pas
Jusqu'à la déraison
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