• GARDIENS DE LA PLANÈTE

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Nous sommes des gardiens, tout comme nos aïeux

    Nous sommes les gardiens de la planète bleue

    Le monde se lézarde, tout peut être sali,

    Si nous n’y prenons garde, tout peut être détruit

     

    Le monde où nous vivons ne nous appartient pas

    Et tous les hommes sont, de passage ici bas

    Le monde où nous vivons ne nous appartient pas

    Et tous les hommes sont, locataire ici bas

     

    La planète sera, ce que l’homme en fera

    La planète sera comme l’homme voudra

    Ne comptons que sur nous pour pouvoir la sauver

    Afin que nos enfants puissent un jour l’habiter

     

    Le monde où nous vivons ne nous appartient pas

    Et tous les hommes sont, de passage ici bas

    Le monde où nous vivons ne nous appartient pas

    Et tous les hommes sont, locataire ici bas

     

    Ce que sera demain dépend de nos envies

    Nous sommes les comptables de tout ce qui vit

    La planète où nous sommes sera à nos enfants

    Il faut la laisser comme elle était en entrant

     

    Le monde où nous vivons ne nous appartient pas

    Et tous les hommes sont, de passage ici bas

    Le monde où nous vivons ne nous appartient pas

    Et tous les hommes sont, locataire ici bas

     

    Nous sommes les gardiens du monde que je veux

    Nous sommes les gardiens de la planète bleue

    Les humains d’aujourd’hui doivent la protéger

    Pour que ceux de demain puissent la partager

     

    Le monde où nous vivons ne nous appartient pas

    Et tous les hommes sont, de passage ici bas

    Le monde où nous vivons ne nous appartient pas

    Et tous les hommes sont, locataire ici bas

     

    Le monde où nous vivons ne nous appartient pas

    Et tous les hommes sont, de passage ici bas

    Le monde où nous vivons ne nous appartient pas

    Et tous les hommes sont, locataire ici bas


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  • STATION MADELEINE

    (couloir du métropolitain)

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Nous avions tous deux la vingtaine

    Quand dans le métropolitain

    J’ai vu ses deux jambes de reine

    Et la courbure de ses reins

     

    Les seul(e)s images qui me viennent :

    Sont cell’s d’un bonnet Péruvien

    Le blanc d’une robe de laine

    Et le bleu de ses yeux de lin 

     

    J’étais scotché station « Madeleine »

    Je n’avais pas l’air très malin

    J’aurai tant voulu qu’ell’ fut mienne

    Quand je lui ai tendu la main

    Je rêvais d’elle en souveraine

    Et moi qui n’avais presque rien,

    Sauf une écharpe arachnéenne

    Achetée à un Guinéen

     

    La chambre donnait sur la Seine

    Je m’en souviens par tous les saints

    Le soleil derrière les persiennes

    Caressait le bout de son sein

     

    Ses cheveux blonds pris dans le peigne

    Dans cette chambre aux papiers peints

    Et cette toile arachnéenne

    Découvrant le bas de ses reins

     

    Et sous ses airs de lycéenne

    Moi la main posée sur son sein

    On dirait une mise en scène

    Les souvenirs sont assassins.

    Elle est restée ma souveraine

    Et moi toujours homme de rien

    J’aurai tant voulu qu’elle revienne

    Et chaque jour j’attends en vain

     

    Assis à la station « Madeleine »

    Couloir du métropolitain


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  •  

    RADEAU DES AMOURS NAUFRAGÉS

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Bateau des amours naufragés

    Le radeau des amours fanés

    Est venu mourir à mes pieds

    Comme une épave sur la grève

     

    Une carcasse de voilier

    Qu’un vent mauvais aurait poussé

    Et qui viendrait se fracasser

    Sur les rochers noirs de mes rêves

     

    Abandonné par la marée

    Au bout de la plage où s’éveillent

    Dans les nuages de l’été

    Ces amours que le vent balaye.

     

    Les souvenirs d’une tempête

    Des bouts de bois, une silhouette

    Une ombre surgit du passé

    Radeau des amours naufragés.

     

    Et dans cette nuit qui s’achève

    Les vagues qui roulent sans trêve

    Sont venues gommer sur la grève

    Les traces des amours passés

     

    Et l’océan va effacer

    La peine et les amours fanés

    Et d’autres destins naufragés

    Qui viendront mourir sur la grève

     

     

    Abandonné par la marée

    Au bout de la plage où s’éveillent

    Dans les nuages de l’été

    Ces amours que le vent balaye.

     

    Les souvenirs d’une tempête

    Des bouts de bois, une silhouette

    Une ombre surgit du passé

    Radeau des amours naufragés.


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  • MONA LISA

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et Interprétation Julian Renan

     

    A quoi rêvait Léonardo ?

    À des cieux d’or et de poussière

    A ce modèle, à ce cadeau

    Aux traits d’une beauté altière

     

    Faisant jaillir de son pinceau

    Au milieu d’éclats de lumière,

    Un visage sur un tableau,

    Des ombres bleues et un mystère

     

    A quoi pensait Léonardo

    Penché sur sa planche de bois ?

    Peignant la blancheur de la peau

    Et le cou de Mona Lisa.

     

    Sait-on ce qu’ell’ lui inspirait

    Lorsque s’éteignait la chandelle

    Si les rêves qui le hantaient

    Allaient jusqu’aux visions charnelles

     

    Et le cœur de Mona Lisa

    Sous les habits, sous les dentelles

    Savoir pour qui vraiment il bat

    C’est une question éternelle.

     

    Ce qui se cache en ce tableau

    Rien ne nous est dit ici bas,

    Pas une trace et pas un mot

    Du mystère de Mona Lisa.

     

    Et la vérité qu’il cherchait

    Dans ce visage énigmatique

    Restait scellée comme un secret

    Derrière un sourire angélique

     

    Sur la planche de peuplier

    Où il trimait comme un forçat

    Combien de mois, combien d’années

    À contempler Mona Lisa

     

    A quoi pensait Léonardo

    Penché sur sa planche de bois ?

    Peignant la blancheur de la peau

    Et le cou de Mona Lisa.

     

    Ce qui se cache en ce tableau

    Rien ne nous est dit ici bas,

    Pas une trace et pas un mot

    Du mystère de Mona Lisa.

     

     

    Ce qui se cache en ce tableau

    Rien ne nous est dit ici bas,

    A quoi pensait Léonardo

    Penché sur sa planche de bois ?

     


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  • AMOURS INSULAIRES

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Une belle métisse

    Est au fond de mon verre

    Et chaque soir s’immisce

    En un rêve éphémère

     

    Ce ne sont que prémices

    Pour amours incendiaires

    Image évocatrice

    D’une belle croisière

    Refrain

    Voir quelques reflets d’or

    Sur la voute stellaire

    Heureux conquistador

    Et course aventurière

    Visa sur passeport

    Pour amours insulaires

    Dans le bouge d’un port

    Pas très loin du cap vert.

     

    Voir sa peau de réglisse

    Et sa brune crinière

    Dans les ombres complices

    Le désir s’accélère

     

    Heureuse inspiratrice

    Elle est ma passagère

    A ses pieds je me glisse

    Esclave volontaire

    Refrain

    Voir quelques reflets d’or

    Sur la voute stellaire

    Heureux conquistador

    Et course aventurière

    Visa sur passeport

    Pour amours insulaires

    Dans le bouge d’un port

    Pas très loin du cap vert.

    Sur le sable qui crisse

    Nouvel itinéraire

    Tout au long de ses cuisses

    Et ses doux hémisphères

     

    En un doux sacrifice,

    A genoux, en prière

    Nos étreintes franchissent

    Les ultimes frontières

    Refrain

    Voir quelques reflets d’or

    Sur la voute stellaire

    Heureux conquistador

    Et course aventurière

    Visa sur passeport

    Pour amours insulaires

    Dans le bouge d’un port

    Pas très loin du cap vert.

     


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