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Par julianrenan le 5 Mai 2012 à 18:04
AMOURS DE FÉVRIER
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
Quelques gouttes irisées
Aux prés font une parure,
Collier de perles nacrées
Façonné par la nature
Et ta blonde chevelure
Au soleil de février
A pris dans le ciel d’azur
De doux reflets argentés.
Profitant d’une fêlure aux flans d’un ciel embrumé
Les amours et l’aventure dans nos peaux sont glissés
Cette page d’écriture des amours de février
Une page d’aventure, une page déchirée
A l’appel de la nature
Chacun semble s’éveiller
Et quelques pensées obscures
Sont venues me titiller.
Accroc ou bien déchirure
J’ai bien peur que mes pensées
Se perdent dans l’échancrure
Donnant sur ta peau dorée
Profitant d’une fêlure aux flans d’un ciel embrumé
Les amours et l’aventure dans nos peaux sont glissés
Cette page d’écriture des amours de février
Une page d’aventure, une page déchirée
Les mots que tu me murmures
Résonnent sur l’oreiller
Et de ton corps les courbures
M’invitent à voyager
Mon cœur est à la torture
De voir ton dos satiné
Et l’envie que me procure
La vue de tes reins cambrés.
Profitant d’une fêlure aux flans d’un ciel embrumé
Les amours et l’aventure dans nos peaux sont glissés
Et pont
Il me reste la brûlure
De nos élans écourtés
Et dans mon cœur la blessure
De cet amour passager
Et depuis, le temps me dure
Tant que se traîne l’année
Pour reprendre l’aventure
Des amours de février
Cette page d’écriture des amours de février
Une page d’aventure, une page déchirée
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Par julianrenan le 30 Avril 2012 à 19:12
Broceliande ou est-tu ?
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
Un jour, promis, juré il faut que je m’y rende
Dans ce conservatoire où quelques fées sont reines,
Mélusine et Merlin sont-ils toujours en scène ?
Je voudrais te revoir, attends-moi Brocéliande.
De barbares projets , des pièges qui se tendent,
Que vont-ils déverser en terre Armoricaine ?
Face à tous ces périls il faudrait que revienne
Juste un peu de raison, souviens-toi, Brocéliande!
Ce que vous projetez, les menhirs le défendent
Vous voudriez souiller les rochers et les chênes
Préférer les déchets aux fleurs de cyclamen
Pourrir et dévaster, pitié pour Brocéliande.
Le vieil arbre a son cœur et son bois qui se fendent
Faudrait-il sacrifier nos légendes anciennes,
Oublier les images et les mots qu’on enseigne,
Guenièvre et Lancelot hantent toujours la lande.
Jamais n’y toucherez, les menhirs le défendent
A la belle forêt dont la fée est gardienne
De vos déchets souillés remplis à pleines bennes
Versés à son orée, défends-toi Brocéliande.
A deux pas de Paimpont, juste au bout de la lande,
Dans ce coin de Bretagne où mes rêves m’amènent
Au cœur d’une forêt peuplée de magiciennes
Je voudrais te revoir, attends-moi Brocéliande.
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Par julianrenan le 15 Avril 2012 à 17:58
PAR LA FENÊTRE
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
Quelques volutes de fumée
Qui montent à l’assaut du ciel,
Je sens un trouble immatériel
Qui doucement s’est installé.
Noires idées, grises pensées,
Sombres génies qui vous harcèlent
Dans un univers parallèle.
La nostalgie est arrivée.
Par ma fenêtre sur Paris
Je vois des toits d’ardoises gris
Par ma fenêtre sur Paris
Je vois des toits d’ardoises gris
Pavés luisants, gouttes de pluie
Quelques larmes venues du ciel
Sont venus gâcher mon réveil,
Je reste encore un peu au lit...
Comme un éclair sur les pavés,
Couleur de blé, couleur de miel,
Quelques volutes qui s’égayent,
Le vent disperse les fumées,
Par ma fenêtre sur Paris
Le noir s’en va, le ciel blanchit
Par ma fenêtre sur Paris
Le noir s’en va, le ciel blanchit
Les toits sont blancs ou argentés,
Une impression immatérielle,
Chassant le doute existentiel,
Qui obscurcissait mes pensées
Fumées, ardoises et nuées
Changent de ton sous le soleil,
Tout là-haut naît un arc en ciel,
La nostalgie s’en est allée,
Par ma fenêtre sur Paris
Je vois des toits d’ardoises gris
Par ma fenêtre sur Paris
Le noir s’en va, le ciel blanchit
Par ma fenêtre sur Paris
Je vois des toits d’ardoises gris
Par ma fenêtre sur Paris
Le noir s’en va, le ciel blanchit
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Par julianrenan le 9 Avril 2012 à 17:48
QUAND LE PRINTEMPS ARRIVE
Jour de la saint Patrick
Fifres et cornemuses
Entonnent un cantique
Et font danser les muses
Aux fêtes bucoliques
Lorsque les gens s’amusent
A des flots de musiques
Elles ouvrent les écluses
Les nuits se font limpides,
L’étoile du berger
En éclaireur nous guide
Aux Idylles d’été
Quand le printemps arrive,
Reverdissent les prés
Et les jours qui se suivent
Aux amours sont dédiés.
Les bardes et les druides
Guimbardes et violons
Et les jours qui se suivent
Et bientôt les moissons.
Danser au son des cuivres
Et des accordéons
Quand la musique enivre
Volent les papillons
Les nuits se font limpides,
L’étoile du berger
En éclaireur nous guide
Aux Idylles d’été
Quand le printemps arrive,
Reverdissent les prés
Et les jours qui se suivent
Aux amours sont dédiés.
Les garçons et les filles,
Lumières et chansons
Dans les bois se faufilent
Plus un bruit, plus un son
Les nuages défilent
Et projettent leurs ombres
Au dessus des idylles
Et des amours qui sombrent
Les nuits se font limpides,
L’étoile du berger
En éclaireur nous guide
Aux Idylles d’été
Quand le printemps arrive,
Reverdissent les prés
Et les jours qui se suivent
Aux amours sont dédiés.
Les nuits se font limpides,
L’étoile du berger
En éclaireur nous guide
Aux Idylles d'été
Texte de Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
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Par julianrenan le 7 Avril 2012 à 10:08
AMAZONIA
(civilisation dévorante)
Texte et bruitage Jacques Mège
Musique et interprétation Julian Renan
Un oiseau chante, un enfant pleure
La forêt est agonisante,
C’est un village qui se meurt
Les foules sont indifférentes
Des machines venues d’ailleurs
Dans des bruits de tôles grinçantes
Des bucherons profanateurs,
Une Amazone pantelante.
Arrachant les fleurs et les plantes
Ell’ ne laisse rien aux cueilleurs
Rien qu’une rumeur obsédante
Le tocsin de la dernière heure
Amazonie tes arbres meurent
Fauchés par une scie géante
Mais qui donc sont tes agresseurs ?
C’est une question qui me hante !
Des bruits de scies et de moteurs
Remplacent les oiseaux qui chantent
Les hommes se font destructeurs
De milliers d’espèces et de plantes
Et les machines du malheur
Dans une course extravagante
Coupe la forêt du bonheur.
Chassant les âmes qui les hantent
Arrachant les fleurs et les plantes
Ell’ ne laisse rien aux cueilleurs
Rien qu’une rumeur obsédante
Le tocsin de la dernière heure
Amazonie tes arbres meurent
Fauchés par une scie géante
Mais qui donc sont tes agresseurs ?
C’est une question qui me hante !
Plus un oiseau, plus une fleur,
Civilisation dévorante
Pour un avenir destructeur
Et des lendemains qui déchantent
Des hommes chantent, un oiseau meurt
Et dans la chaleur étouffante
Juste quelques indiens en pleurs
La forêt est agonisante
Arrachant les fleurs et les plantes
Ell’ ne laisse rien aux cueilleurs
Rien qu’une rumeur obsédante
Le tocsin de la dernière heure
Amazonie tes arbres meurent
Fauchés par une scie géante
Mais qui donc sont tes agresseurs ?
C’est une question qui me hante !
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