• AMOURS  DE FÉVRIER

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Quelques gouttes irisées

    Aux prés font une parure,

    Collier de perles nacrées

    Façonné par la nature

     

    Et ta blonde chevelure

    Au soleil de février

    A pris dans le ciel d’azur

    De doux reflets argentés.

     

    Profitant d’une fêlure aux flans d’un ciel embrumé

     Les amours et l’aventure dans nos peaux sont glissés

    Cette page d’écriture des amours de février

    Une page d’aventure, une page déchirée

     

    A l’appel de la nature

    Chacun semble s’éveiller

    Et quelques pensées obscures

    Sont venues me titiller.

     

    Accroc ou bien déchirure

    J’ai bien peur que mes pensées

    Se perdent dans l’échancrure

    Donnant sur ta peau dorée

     

    Profitant d’une fêlure aux flans d’un ciel embrumé

     Les amours et l’aventure dans nos peaux sont glissés

    Cette page d’écriture des amours de février

    Une page d’aventure, une page déchirée

     

    Les mots que tu me murmures

    Résonnent sur l’oreiller

    Et de ton corps les courbures

    M’invitent à voyager

     

    Mon cœur est à la torture

    De voir ton dos satiné

    Et l’envie que me procure

    La vue de tes reins cambrés.

     

    Profitant d’une fêlure aux flans d’un ciel embrumé

     Les amours et l’aventure dans nos peaux sont glissés

    Et pont

     

    Il me reste la brûlure

    De nos élans écourtés

    Et dans mon cœur la blessure

    De cet amour passager

     

    Et depuis, le temps me dure

    Tant que se traîne l’année

    Pour reprendre l’aventure

    Des amours de février

     

    Cette page d’écriture des amours de février

    Une page d’aventure, une page déchirée


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  • Broceliande ou est-tu ?

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Un jour, promis, juré il faut que je m’y rende

    Dans ce conservatoire où quelques fées sont reines,

    Mélusine et Merlin sont-ils toujours en scène ?

     

    Je voudrais te revoir, attends-moi Brocéliande.

     

    De barbares projets , des pièges qui se tendent,

    Que vont-ils déverser en terre Armoricaine ?

    Face à tous ces périls il faudrait que revienne

     

    Juste un peu de raison, souviens-toi, Brocéliande!

     

    Ce que vous projetez, les menhirs le défendent

    Vous voudriez souiller les rochers et les chênes

    Préférer les déchets aux fleurs de cyclamen

     

    Pourrir et dévaster, pitié pour Brocéliande.

     

    Le vieil arbre a son cœur et son bois qui se fendent

    Faudrait-il sacrifier nos légendes anciennes,

    Oublier les images et les mots qu’on enseigne,

     

    Guenièvre et Lancelot hantent toujours la lande.

     

    Jamais n’y toucherez, les menhirs le défendent

    A la belle forêt dont la fée est gardienne

    De vos déchets souillés remplis à pleines bennes

     

    Versés à son orée, défends-toi Brocéliande.

     

    A deux pas de Paimpont, juste au bout de la lande,

    Dans ce coin de Bretagne où mes rêves m’amènent

    Au cœur d’une forêt peuplée de magiciennes

     

    Je voudrais te revoir, attends-moi Brocéliande.

     


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  • PAR LA FENÊTRE

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Quelques volutes de fumée

    Qui montent à l’assaut du ciel,

    Je sens un trouble immatériel

    Qui doucement s’est installé.

     

    Noires idées, grises pensées,

    Sombres génies qui vous harcèlent

    Dans un univers parallèle.

    La nostalgie est arrivée.

     

    Par ma fenêtre sur Paris

    Je vois des toits d’ardoises gris

    Par ma fenêtre sur Paris

    Je vois des toits d’ardoises gris

     

    Pavés luisants, gouttes de pluie

    Quelques larmes venues du ciel

    Sont venus gâcher mon réveil,

    Je reste encore un peu au lit...

     

    Comme un éclair sur les pavés,

    Couleur de blé, couleur de miel,

    Quelques volutes qui s’égayent,

    Le vent disperse les fumées,

     

    Par ma fenêtre sur Paris

    Le noir s’en va, le ciel blanchit

    Par ma fenêtre sur Paris

    Le noir s’en va, le ciel blanchit

     

    Les toits sont blancs ou argentés,

    Une impression immatérielle,

    Chassant le doute existentiel,

    Qui obscurcissait mes pensées

     

    Fumées, ardoises et nuées

    Changent de ton sous le soleil,

    Tout là-haut naît un arc en ciel,

    La nostalgie s’en est allée,

     

    Par ma fenêtre sur Paris

    Je vois des toits d’ardoises gris

    Par ma fenêtre sur Paris

    Le noir s’en va, le ciel blanchit

     

    Par ma fenêtre sur Paris

    Je vois des toits d’ardoises gris

    Par ma fenêtre sur Paris

    Le noir s’en va, le ciel blanchit

     

     


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  • QUAND LE PRINTEMPS ARRIVE

     

    Jour de la saint Patrick

    Fifres et cornemuses

    Entonnent un cantique

    Et font danser les muses

     

    Aux fêtes bucoliques

    Lorsque les gens s’amusent

    A des flots de musiques

    Elles ouvrent les écluses

     

    Les nuits se font limpides,

    L’étoile du berger

    En éclaireur nous guide

    Aux Idylles d’été

     

    Quand le printemps arrive,

    Reverdissent les prés

    Et les jours qui se suivent

    Aux amours sont dédiés.

     

    Les bardes et les druides

    Guimbardes et violons 

    Et les jours qui se suivent

    Et bientôt les moissons.

     

    Danser au son des cuivres

    Et des accordéons

    Quand la musique enivre

    Volent les papillons

     

    Les nuits se font limpides,

    L’étoile du berger

    En éclaireur nous guide

    Aux Idylles d’été

     

    Quand le printemps arrive,

    Reverdissent les prés

    Et les jours qui se suivent

    Aux amours sont dédiés.

     

    Les garçons et les filles,

    Lumières et chansons

    Dans les bois se faufilent

    Plus un bruit, plus un son

     

    Les nuages défilent

    Et projettent leurs ombres

    Au dessus des idylles

    Et des amours qui sombrent

     

    Les nuits se font limpides,

    L’étoile du berger

    En éclaireur nous guide

    Aux Idylles d’été

     

    Quand le printemps arrive,

    Reverdissent les prés

    Et les jours qui se suivent

    Aux amours sont dédiés.

     

    Les nuits se font limpides,

    L’étoile du berger

    En éclaireur nous guide

    Aux Idylles d'été

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan


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  • Amazonia

    AMAZONIA

    (civilisation dévorante)

    Texte et bruitage Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Un oiseau chante, un enfant pleure

    La forêt est agonisante,

    C’est un village qui se meurt

    Les foules sont indifférentes

     

    Des machines venues d’ailleurs

    Dans des bruits de tôles grinçantes

    Des bucherons profanateurs,

    Une Amazone pantelante.

     

    Arrachant les fleurs et les plantes

    Ell’ ne laisse rien aux cueilleurs

    Rien qu’une rumeur obsédante

    Le tocsin de la dernière heure

     

    Amazonie tes arbres meurent

    Fauchés par une scie géante

    Mais qui donc sont tes agresseurs ?

    C’est une question qui me hante !

     

    Des bruits de scies et de moteurs

    Remplacent les oiseaux qui chantent

    Les hommes se font destructeurs

    De milliers d’espèces et de plantes

     

    Et les machines du malheur

    Dans une course extravagante

    Coupe la forêt du bonheur.

    Chassant les âmes qui les hantent

     

    Arrachant les fleurs et les plantes

    Ell’ ne laisse rien aux cueilleurs

    Rien qu’une rumeur obsédante

    Le tocsin de la dernière heure

     

    Amazonie tes arbres meurent

    Fauchés par une scie géante

    Mais qui donc sont tes agresseurs ?

    C’est une question qui me hante !

     

    Plus un oiseau, plus une fleur,

    Civilisation dévorante

    Pour un avenir destructeur

    Et des lendemains qui déchantent

     

    Des hommes chantent, un oiseau meurt

    Et dans la chaleur étouffante

    Juste quelques indiens en pleurs

    La forêt est agonisante

     

    Arrachant les fleurs et les plantes

    Ell’ ne laisse rien aux cueilleurs

    Rien qu’une rumeur obsédante

    Le tocsin de la dernière heure

     

    Amazonie tes arbres meurent

    Fauchés par une scie géante

    Mais qui donc sont tes agresseurs ?

    C’est une question qui me hante !


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