• LE SABLIER DU TEMPS

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique et interprétation Julian Renan

     

    Les souvenirs d’enfant

    Sont denrées périssables

    Périmés par le temps

    Instants insaisissables

     

    Balayés par le vent

    Parlant de Dieu et diable,

    Histoires improbables

    Oubliées par les grands

     

    Je suis passeur de temps

    On dirait une fable

    Et je passe le sable,

    Et mes rêves d’enfant,

     

    Je cherche ces instants

    Confisqués par les ans

    Moments qu’on oublie quand

    On est devenu grand

     

    Dans mes rêves d’enfants

    Dans ce passé de sable

    Je cherche vainement

    Une voie navigable

     

    Mais le vent, et le temps

    Ces choses impalpables

    Me repoussent et m’accablent

    Irrémédiablement

     

    Je suis passeur de temps

    On dirait une fable

    Et je passe le sable,

    Et mes rêves d’enfant,

     

    Je cherche ces instants

    Confisqués par les ans

    Moments qu’on oublie quand

    On est devenu grand

     

    Courir contre le temps

    Course bien improbable

    Se retrouver enfant

    Est chose invraisemblable

     

    Et les songes des grands,

    La vie, le vent, le sable

    Passent inexorables

    Au sablier du temps...

     

    Je suis passeur de temps

    On dirait une fable

    Et je passe le sable,

    Et mes rêves d’enfant,

     

    Je cherche ces instants

    Confisqués par les ans

    Moments qu’on oublie quand

    On est devenu grand

     

    Je suis passeur de temps

    On dirait une fable

    Et je passe le sable,

    Et mes rêves d’enfant,

     

    Je suis passeur de temps

    On dirait une fable

    Au sablier du temps,

    Inexorablement


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  • Chanson à texte

     

    Faire une chanson à texte

    A coucher sur le papier

    Il faut trouver un prétexte

    Et surtout soigner les pieds

     

    Que les rimes assemblées

    Naissent en phrases sublimes

    Que l’on puisse rassembler

    Jusqu’à atteindre des cimes

     

    Il faut bien sûr un bon prétexte

    Et assembler les bonnes rimes

    Pour en faire un très joli texte

    A vous fair’ tutoyer les cimes

     

    Trouver des vers insolites

    Des mots pas trop compliqués

    Des phrases hétéroclites

    Mais pas trop sophistiquées

     

    Il ne faut oh ! Grand jamais

    Qu’amour rime avec toujours

    Car les promesses de mai

     Ne durent souvent qu’un jour

     

    Je vous dis qu’il ne faut jamais

    Faire rimer amour et toujours

    Car souvent les amours de mai

    Se flétrissent en quelques jours

     

    Aux méandres de la vie

    Les désirs et les envies

    Les rêves et les utopies

    Se terminent aux oublis

     

    Les amours au jour le jour

    Nul ne peut les raconter

    Car souvent en contre jour

    Le temps vous en fait douter

     

    Il faut qu’à la fin du parcours

    Un rêve pour l’amour subsiste

    Car on le sait bien au long cours

    Il faut l’amour pour qu’on existe

     

    J.Mège


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  • Pour écrire une chanson

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique & interprétation Julian Renan

     

    Exprimer la solitude,

    Ou bien chasser les démons

    C’est un peu une habitude

    De mettre ça en chanson

     

    D’une histoire le prélude

    Des mots au bout d’un crayon

    Il y a similitude

    Entre les mots et les sons

     

    Des sons sur des mots, des mots sur des sons

    Sur des vers ou de la prose

    Ça peut faire une chanson

    Des sons sur des mots, des mots sur des sons

    Ca parait très peu de chose

    Puis ça devient une chanson

     

    Exprimer des certitudes

    Une pensée, un frisson

    Parler de l’ingratitude

    De jalousie de soupçons

     

    Qu’on soit du nord ou du sud

    Sur des mots mettre des sons

    C’est un peu une habitude

    Pour en faire une chanson

     

    Des sons sur des mots, des mots sur des sons

    Sur des vers ou de la prose

    Ça peut faire une chanson

    Des sons sur des mots, des mots sur des sons

    Ca parait très peu de chose

    Puis ça devient une chanson

     

    Ressentir l’incertitude

    D’une histoir’ d’amour sans nom

    Et avec exactitude

    La traduire pour un violon

     

    Quand les mots d’amour sont rudes

    Entre poignard et poison

    Quelque soit la latitude

    Il faut des mots sur des sons

     

    Des sons sur des mots, des mots sur des sons

    Sur des vers ou de la prose

    Ça peut faire une chanson

    Des sons sur des mots, des mots sur des sons

    Ca parait très peu de chose

    Puis ça devient une chanson


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  • DERIVE

    Texte de Jacques Mège

    Musique de Dominique Lemaitre

     

    Quand je vois s’enfuir les navires

    Dans des aurores incendiaires

    Dans ces horizons qui s’étirent

    Je me sens l’âme aventurière

     

    Tous les fantômes de marins

    Que le temps cherche à engloutir

    Et ces capitaines  anciens

    Se glissant dans mes souvenirs

     

     

    En promenade solitaire

    En escapade subversive

    Je vole au dessus des barrières

    Vers d’autres vies, vers d’autres rives

    Lorsque je suis en bord de mer,

     Il est des odeurs qui m’enivrent

    Alors je franchi la frontière

    Et je m’en vais à la dérive

     

     

    Je marche sur la passerelle

    Au dessus du fleuve côtier

    Le vent du nord chargé de sel

    Erode les bateaux rouillés

     

    Carcasses mortes aux os rongés

    Dans la vase et dans l’air salin

    Dont les silhouettes brouillées

    Disparaissent dans les embruns

     

    Pont instrumental

     

    Traces d’écumes qui dessinent

    Des nuages sur fond de brume

    Je pense à ces peintures marines

    Et les bateaux sur fond de dunes

     

    Je vois danser sur la lagune,

    Quelques méduses opalines

    Un mérou et un poisson lune

    Un chien de mer et une ondine

     

    En promenade solitaire

    En escapade subversive

    Je vole au dessus des barrières

    Vers d’autres vies, vers d’autres rives

    Lorsque je suis en bord de mer,

     Il est des odeurs qui m’enivrent

    Alors je franchi la frontière

    Et je m’en vais à la dérive


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  • amitié

     

    Texte de Jacques Mège

    Musique de Dominique Lemaitre

     

    Un mot à l’endroit,

    Jamais à l’envers

    En mailles serrées

    Amis de lumière

     

    Rien que toi et moi

    C’est là le mystère

    Qui de l’amitié

    Fait un univers

     

    Et coulent les mois

    Comme une rivière

    Rien ne vient troubler

    Notre sanctuaire

     

     

    Mais il est des fois des fleurs  éphémères

    Et toute amitié connait des revers

    Oui il est des fois des fleurs  éphémères

    Et toute amitié connait des revers

     

    Plus rien à l’endroit,

    Tout est à refaire

    Il faut remonter

    Toute la filière

     

    Tout comme autrefois,

    Avant les galères

    Construire et garder

    L’amitié sincère

     

    De fer et de bois

    Bateau de croisière

    Amitié soudée

    Ami(e)s exemplaires

     

    Je mets à l’endroit, tous ces mots en vers

    En mailles serrées amitié de fer

    Bis

     

    Instru

     

    Mais il est des fois des fleurs  éphémères

    Et toute amitié connait des revers

    Oui il est des fois des fleurs  éphémères

    Et toute amitié connait des revers

     

    Instru court

     

    Je mets à l’endroit, tous ces mots en vers

    En mailles serrées amitié de fer


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