• LA TERRE EST RONDE

    (Paroles & musique: Alain GUERIN)


    Ils sont près de l'enfer

    Et trop loin de nos coeurs,

    Que nos humbles prières

    Ont une drôle d'odeur.

    Toutes nos insuffisances

    Au fond des grands déserts,

    Le manque de pitance

    Qui leur fait la misère.


    Et ces maîtres carrés

    Qui savent faire l'école,

    Les "au-dessus" planqués

    Tous ces blanchis du col,

    A longueur de discours

    Nous rabâchent des leçons,

    Et oublient tous les cours

    Dans leurs récréations.


    Mais la terre est ronde

    Elle n'a pas de bout,

    Elle veut que ce monde

    Est à eux, comme à nous.

     

    De tous ces pieux refrains

    Sous leurs mines tragiques,

    Plus rien le lendemain

    On connait la musique.

    Partager un nanti

    Pour rendre des vies meilleures,

    C'est une vue de l'esprit

    Sans en voir la couleur.

     

    Que faudra-t'il attendre,

    Rébellion ou menace?

    Qu'on vienne un jour nous prendre

    Notre si chaude place.

    Nos piteux grabataires

    Aux abris stratègiques,

    Nous mettrons dans la guerre

    Pour une question de fric.

     

    Mais la terre est ronde

    Elle n'a pas de bout,

    Elle veut que ce monde

    Est à eux, comme à nous.

     

    Le peuple se révolte

    Pas d'oubli de leçons,

    Les colères se transportent

    Quand on ne dit que non.

    Gardons bien en mémoire

    Que des êtres humains,

    Peuvent avoir la victoire

    D'un pouvoir qui les tient.

     

    Car la terre est ronde

    Elle n'a pas de bout,

    Elle veut que ce monde

    Est à eux, comme à nous.


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  •                          MA FILLE A QUITTE LA MAISON

                                 Paroles de Jacques-Hubert Frougier

                                         déposées à la Sacem

                             Musique et interprétation de Julian Renan

      

    Ma fille a quitté la maison

    Sans un seul mot d’explication

    Elle est partie je ne sais où

    Pourquoi pour qui ça me rend fou

    Elle est partie de son plein gré

    Mais dans quels bras est-elle tombée ?

    Je suis un père à la dérive

    perpétu’llement sur le qui vive

     

    MA FILLE EST ENCORE UNE ENFANT

    MAIS UNE ENFANT DE 17 ANS

    CA N’EST DEJA PLUS UNE ENFANT

    C’EST UNE FEMME MAINTENANT

     

    Je marche seul dans la maison        

    En me posant mille questions

    J’ouvre la porte de sa chambre

    Où ses poupées semblent l’attendre

    Sur son piano une partition

    Par terre ses bottes d’équitation

    Je reste seul dans la nuit                    

    Jusqu’au bout de mes insomnies

     

    MA FILLE EST ENCORE UNE ENFANT

    MAIS UNE ENFANT DE 17 ANS

    CA N’EST DEJA PLUS UNE ENFANT

    C’EST UNE FEMME MAINTENANT

     

    Bien sûr je me culpabilise

    C’est aujourd’hui qu’je réalise

    Que je ne l’ai pas vu grandir

    Que je l’aimais sans le lui dire

    Pour qu’elle comprenne que je l’aime

    Pour qu’elle m’entende et qu’elle revienne

    On pourra tout recommencer

    Si elle veut bien me pardonner

     

    MA FILLE N’EST PLUS UNE ENFANT

    C’EST UNE FEMME MAINTENANT

    MA FILLE JE T’AIME

    JE T’AIME…

     


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  • Cette chanson de Bernard fait partie du tryptique: Bonheur factice - Artifices et dentelles - L'indifférente

    ARTIFICE ET DENTELLES

    Elle met du bleu
    Sur ses p’tits collants
    Pour faire croire
    Qu'elle a eu de la veine

    Elle fait ce qu’elle peut
    De temps en temps
    Ses histoires Ne font pas
    germer ses graines

    Jolie demoiselle
    Avec ses dentelles
    Elle tire des ficelles
    Bien artificielles

    Et ne croyez pas
    Qu'elle joue les divas
    Dans ses bas de soie
    Elle est aux abois

    C'est un peu sordide
    Ça sent le grand vide
    Sa vie se dévide
    Derrière toutes ses rides

    Et ne cherchez pas
    Tout près de son chat
    Elle porte sa croix
    Elle est aux abois

    Elle met du feu
    Sur ses joues trop pâles
    Pour faire croire
    Qu’elle a eu de la chance

    Elle fait ce qu’elle peut
    Quand elle s’emballe
    Ses histoires Ne lui
    jouent pas les romances

    Jolie demoiselle
    A perdu ses ailes
    D’un coup de Rimmel
    Bien artificiel

    Et ne croyez pas
    Qu'elle est dans d’ beaux draps
    Pas de nirvana
    Elle est aux abois

    C'est un peu sordide
    Ça sent le grand bide
    Un immense vide
    Derrière toutes ses rides

    Et ne cherchez pas
    Elle n'a pas la foi
    Dans son cinéma
    Elle est aux abois

    Elle met du bleu
    Sur ses p’tits collants
    Pour faire croire
    Qu’elle a eu de la veine

    Elle fait ce qu'elle peut
    De temps en temps
    Ses histoires Ne font pas
    germer ses graines

     

    Bernard PICHARDIE

     


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  • Cette chanson de Bernard fait partie du tryptique: Bonheur factice - Artifices et dentelles - L'indifférente

    Bonheur Factice

     

    Le soleil te tisse

    Un habit de couleurs

    Lentement tu hisses

    Le drapeau du bonheur

     

    Tu joues la diva

    Tu rêv’ dans les étoiles

    Caressant ton chat

    Douc’ment tu mets les voiles

     

    Ce n’est pas le paradis

    Autour de toi

    Alors parfois tu t’enfuis

    En restant là

     

    Vers le bout du monde

    Pour des terres lointaines

    Tu fais une ronde

    Et tu es souveraine

     

    Tu joues la divine

    Préparant ton repas

    Beurrant tes tartines

    Tu es déjà là-bas

     

    Ce n’est pas le paradis

    Autour de toi

    Alors parfois tu t’enfuis

    En restant là

    Alors parfois tu t’enfuis

    En restant là

     

    Le soleil te tisse

    Un habit de couleurs

    Lentement tu hisses

    Le drapeau du bonheur

     

    Un vrai bonheur factice

    Bien artificiel

    Dont tu es la complice

    Pas loin de ton ciel

     

    Ce n’est pas le paradis

    Autour de toi

    Alors parfois tu t’enfuis

    En restant là

     

    Ce n’est pas le paradis

    Autour de toi

    Alors parfois tu t’enfuis

    En restant là

     

    Le soleil te tisse

    Un habit de couleurs

    Lentement tu hisses

    Le drapeau du bonheur

     

    Du bonheur


    musique  Claude ARGELES

    paroles   Bernard PICHARDIE


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  • RÊVES DE COMPTOIR

    Je voudrais dire

    Ces mots bizarres

    Ces mots qui fusent

    Rêves de comptoir

    Devant une Suze

    Ou bien un Byrrh

     

    Y a quelques vieux

    Qui se prélassent

    En sirotant

    Une mélasse

    De leurs tourments

    Depuis qu’il pleut

     

    C’est trop facile

    De rester là

    Dans la torpeur

    D’un cinéma

    Tout en fadeur

    Tout en futile

     

    Je voudrais te dire

    Ces mots bizarres

    Ces mots qui fusent

    Rêves de comptoir

    Quand tu écluses

    Ou même pire

     

    Dans ce café

    C’est l’apéro

    Les mêmes gestes

    Avant les rots

    Tachant les vestes

    De vieux regrets

    Ça sent le rance

    Des habitudes

    Godet rempli

    De vin bien rude

    Ou d’un demi

    En transhumance

     

    Je voudrais dire

    Ces mots bizarres

    Ces mots qui fusent

    Brèves de comptoir

    Quand tu abuses

    Que tu délires

     

    Voici des mômes

    Qui éclaboussent

    Avec éclats

    Leur petite mousse

    Ou un coca

    Près de leurs chromes

     

    Y a la télé

    Qui se déchaîne

    Sur leur brouillard

    Et les rengaines

    Dans le bobard

    Électrisé

     

    Je voudrais te dire

    Ces mots bizarres

    Ces mots qui fusent

    Rêves de comptoir

    Dont tu t’amuses

    Dans ton empire

    musique   Julian RENAN

    paroles   Bernard PICHARDIE

    chanson déposée


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