• Tibétain

    A ces altitudes extrêmes
    Il est dur d'être à la hauteur
    Et le yack à faire la laine,
    Le lait, le beurre est un bonheur.
    Paysans, fermiers et bergères
    Ont la tête dans les nuages
    Comment donc être terre à terre
    Quand jeunes, ils sont déjà sages.

    Le ciel à portée de leurs mains
    Ils ont les Dieux comme voisins
    Et sous l'étoffe d'un lama
    Ils réincarnent le Bouddha.

    La terre est ronde, il faut tourner
    Pour s'accorder à l'univers
    Et tout autour des lieux sacrés
    La kora trac' l'itinéraire.
    Bien attentifs à leur karma,
    Ils tournent la roue du Darma
    Et des moulins dont les prières
    Sans aile s'envol'nt par les airs

    Le ciel à portée de leurs mains
    Ils ont les Dieux comme voisins
    Et sous l'étoffe d'un lama
    Ils réincarnent le Bouddha.

    Le souffle des Dieux est puissant
    Pour écouter avec le vent
    Les mantras marmonnés tout bas
    Dans les monastères et stuppas.
    Là comme ailleurs rien n'est acquis
    Et les fidèl's se font ermites:
    Un bol de potcha, de bouillie
    Et des khatas sont des mérites.

    Le ciel à portée de leurs mains
    Ils ont les Dieux comme voisins
    Et sous l'étoffe d'un lama
    Ils réincarnent le Bouddha.

     
    Le ciel à portée de leurs mains
    Ils ont les Dieux comme voisins
    Et sous l'étoffe d'un lama

    Ils réincarnent le Bouddha.

    Texte : Gérard SALERT

    Musique : Julian RENAN


    Khata : l'écharpe d'offrande au Bouddhas,
    Karma: destinée pour la réincarnation
    Darma: Destin écrit sur la roue
    Potcha: Thé au beurre rance de yack
    Kora: Circumambulation autour d'une enceinte sacrée.
    Mantras: prières et psaumes

     


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  • 400 coups

    Un coup d' soleil, un coup de vent,
    Coup du chapeau pour un coup d' tête;
    Un coup de gueule, un coup de sang
    Et l' coup du lapin jamais chouette.
    Sans coup de grâce, un coup de poing,
    Un coup d'essai pour un coup d' main;
    Un coup de pied, coups et blessures,
    Et le coup d' boul' pour un coup dur

    Des coups, yen a vraiment tell'ment
    Que ça doit bien en fair' quatr' cent,
    Des bons, des mauvais et des bas

    Et parfois mêm’ des coups d’état

    Un coup d'
    œ
    il et un coup de foudre
    Pour un coup de c
    œ
    ur à résoudre,
    Un coup de pot, un coup de cul
    Et le coup de bol des cocus.
    D'un seul coup sec, un coup à boire,
    Un coup d' canon, un coup de bar (re),
    Un coup de feu sur l' coup d' midi
    Et à Jarnac un coup d' fusil.

    Des coups, yen a vraiment tell'ment
    Que ça doit bien en fair' quatr' cent,
    Des bons, des mauvais et des bas

    Et parfois mêm’ des coups d’état


    Un coup d' tonnerre pour les grognards
    Au coup d' théâtr' de Trafalgar,
    Le coup d' bélier qui vous défonce
    Sans le cou de taureau qui fonce;
    Un coup de fil, le téléphone
    Lui aussi, du premier coup sonne
    Pour me rapp'ler de n' pas omettre
    Même à la queue le coup de maître.

    Des coups, yen a vraiment tell'ment
    Que ça doit bien en fair' quatr' cent,
    Des bons, des mauvais et des bas

    Et parfois mêm’ des coups d’état


    Paroles : Gérard SALERT

    Musique : Julian RENAN


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  • Mon seul regret

     

    Je n’ai pas vu de près                 

    La beauté de cette île

    Aux algues souveraines

    Posées par la marée

     

    Je n’ai pas vu au loin

    Les danseuses graciles

    Faisant gonfler leurs veines

    Aux souffles des embruns

     

    Je pense à ces étoiles filantes

    Ces paradis de découvertes

    Entre le ciel et l’herbe offerte

    Je pense à ces vies qui me hantent

     

    Dans ma tête jour après jour

    Qui se vide et puis se remplit

    Mon seul vrai regret est celui

    De ne pas t’avoir fait l’amour

     

    Je n’ai pas vu d’ailleurs

    Et leurs enfants sauvages

    Entourés de misère

    Façonnés par la peur

     

    Je n’ai pas vu encore

    Les couleurs du rivage

    Balayées par la mer

    Tout prêt d’un cheval mort

       

    Je rêve de quelques conquêtes

    Dans ce pays tout en soleil                               

    Où les indigène s’émerveillent

    Aux creux de tavernes en fêtes

     

    Dans ma tête jour après jour

    Qui se vide et puis se remplit

    Mon seul vrai regret est celui

    De ne pas t’avoir fait l’amour

     

    Je n’ai pas vu c’est vrai

    Ces chanteurs qui résonnent

    Déposant leurs musiques

    En guise d’oreillers

     

    Je n’ai pas vu c’est sûr

    Les sirènes amazones

    Exposant leur plastique

    Adossées contre un mur

     

    Mais voici mon secret

    Je n’ai qu’un seul regret

    Celui de n’avoir pas

    Fait l’amour avec toi

     

    Mais voici mon secret

    Je n’ai qu’un seul regret

    Celui de n’avoir pas

    Fait l’amour avec toi

     

     

    Sacem n°2094423311

    Paroles : Bernard Pichardie

    Musique : Eric Aton


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  • EN ATTENDANT L’ANKOU

    Sous la lourdeur de la grisaille
    Striée par le vol des mouettes
    S’élance en zigzag la marmaille
    Bondissant chantant à tue-tête

    Les heures coulent dans le morose
    De cette vie lyophilisée
    Sur le banc où il se repose
    En abaissant ses yeux usés

    Doucement Monsieur Anatole se ronge
    Sur le quai vibrant de la cavalcade
    Lentement Monsieur Anatole s’évade
    Il se lève et ses rêves se prolongent

    En attendant l’Ankou
    Devant cette marée
    Qui n’en finit pas
    Il vient tout à coup
    Sans aucun regret
    De penser au trépas

    Le Bag-Noz craque dans le ressac
    Agitant de ses lourdes rames
    Les embruns retombant en flaques
    Et le vieux a du vague à l’âme

    Il sent une boule à l’estomac
    Il a du mal à respirer
    Titubant devant le grand mât
    Celui-ci le fait chavirer

    Doucement Monsieur Anatole replonge
    Avec ses souvenirs il reste en rade
    Lentement Monsieur Anatole taillade
    Tous les fantômes accompagnant ses songes

    En attendant l’Ankou
    Devant cette marée
    Qui n’en finit pas
    Il vient tout à coup
    Sans aucun regret
    De penser au trépas

    Bernard PICHARDIE

    Ankou: Personnification de la mort dans les légendes bretonnes
    Bag-Noz: Barque des morts commandée par le 1er mort de l’année

    Déclarée à la SACEM


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  • DEUX PIEDS DANS LE JAZZ   

     

    Quand j’ai les idées

    Un peu nazes

    Je pose mes deux pieds

    Dans le jazz

     

    Ça me met du baume

    Dans le cœur

    Mes soucis go home

    C’est le bonheur

     

    Quand je suis à cran

    Et en rage

    Je pose mes colères

    Pour le jazz

     

    Ça me donn’ des frissons

    Dans le corps

    Avec une chanson

    Le ressort

     

    Oh oh oh oh

    Shaba dou di Dou di dam

    Oh oh oh oh

    Shaba dou di Dou di dam

    Shaba dou di Dou di dam

     

     

    Quand je pense faire

    Table rase

    Je prends tout mon temps  

    Dans le jazz

     

    Ça me laisse bien vite

    Sur la peau

    La joie sans limite

    Du tempo

     

    J’ suis bien dans ma tête

    Je voyage

    Je chante à tue-tête

    Pour le jazz

     

    Pendant le refrain

    Claque des doigts

    Ou bien tape des mains

    Avec moi

     

    Oh oh oh oh

    Shaba dou di Dou di dam

    Oh oh oh oh

    Shaba dou di Dou di dam

    Shaba dou di Dou di dam

     

    ( pont musical )

     

    Oh oh oh oh

    Shaba dou di Dou di dam

    Oh oh oh oh

    Shaba dou di Dou di dam

    Shaba dou di Dou di dam

     

     

    Quand j’ai les idées

    Un peu nazes

    Je pose mes deux pieds

    Dans le jazz

     

    Ça me met du baume

    Dans le cœur

    Mes soucis go home

    C’est le bonheur

     

    Oh oh oh oh

    Shaba dou di Dou di dam

    Oh oh oh oh

    Shaba dou di Dou di dam

     

    Oh oh oh oh

    Shaba dou di Dou di dam

    Oh oh oh oh

    Shaba dou di Dou di dam

     

    Dou di dou di

    Dou di

    Dou di 

    Dou di dam

    musique   Jean-Marie DJIBEDJIAN

    paroles   Bernard PICHARDIE


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