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UN TRANSAT
Un transat
Sur la plage
Des savates
Sans bagage
Dans le calme
Le farniente
Et des palmes
En attente
Sable fin
Sous mes doigts
Sur une île
Sans le bruit
De la ville
Pas de cris
Mais sirène
À côté
La rengaine
Du passé
Sans voisin
Près de moi
Bruissement
Cocotier
Deux croissants
Oubliés
Un frisson
Volupté
Le glaçon
En plongée
Dans mon verre
De plastique
Petit rien
Suspendu
Ce matin
Bienvenue
Au soleil
Caressant
Goût de miel
Sur les dents
Pied à terre
En Tropiques
La saveur
D’une mangue
Le bonheur
Sur la langue
Mes envies
Insouciantes
Paradis
La détente
La présence
D’un oiseau
Petit rêve
Egaré
Sous la sève
Du palmier
Et la vie
De songeur
Ralentie
En douceur
Le silence
En écho
Pas de stress
En pensées
Allégresse
Liberté
Evasion
Sans fanfare
Mais chanson
Dérisoire
Une image
D’Épinal
Un papier
De fourmi
Agitée
Ennemie
La semonce
Sur la table
La réponse
Par le câble
Un message
De cigalemusique: Jean-Marie DJIBEDJIAN
http://www.myspace.com/jeanmariedjibedjianparoles: Bernard PICHARDIE
chanson déposée à la SACEM
no 2140149811
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Paroles : Gérard Salert
Musique : Julian Renan
Depuis ces temps immémoriaux
Où Saint-Denis perdit la tête
Montmartre tu t'es bien fait beau
Pour te voir désormais en fête.
C'est vrai que t'avais bonne mine
Malgré les disettes et famines
Pour blanchir les plac's alentour
Et saupoudrer tout le faubourg.
Montmartre, qu'es-tu devenu?
Tes côteaux sont bien d'un bon cru
Pour que tout ton fier populo
Se soit transformé en bobo!
Grâce aux colères, grâce au courage
Et l' sang versé des communards
Les moulins ont tourné les pages
De nouvell's et belles histoires.
Les fillettes sont bien affables
Et le chevalier tient les bars
Pour qu'la galette sur la table
Bruant exhorte le "Chat noir".
Montmartre, n'es-tu devenu,
Qu’un coupe-gorge où l'on se tue?
Et jusqu'à la Place Pigalle
Eclosent mille fleurs du mal!
Il fallait bien que vienne enfin
Des jours meilleurs à ton destin
Et Saint Pierre dès lors éclipse
Les plaies des gisements de gypse.
Les abbesses dominicaines
Quitttant les lieux les ont béni
Pour fair' de chaqu' jour d' la semaine
Un dimanche et un paradis.
Montmartre, qu'es-tu devenu?
Ton populo a disparu
Et tes arpents valent plus chers
Quand monte le funiculaire!
Montmartre, ton tertre est merveille
Et ta butte a bien fait carrière
Pour mettre Paris en bouteille
Avec les canons que tu sers:
Les baïonnettes sont rangées
Mais les couteaux encore tirés
Brossent des portraits sur la toile
Et des peintures de tous poils.
Montmartre, qu'es-tu devenu?
Tes côteaux sont bien d'un bon cru
Pour qu'en vieillissant tes poulbots
Soient maintenant de vrais bobos!
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MUSIC-HALL
Paroles : Pierrot MANTHIN
Musique : Michèle Garance
Je suis un chanteur raté
Pas promis au succès
Un navet de variété
Qui s’ra jamais une célébrité
Je suis un chanteur foutu
Qu’on ne veut plus
Ma vie
Ma vie n’est plus rien sans toi
Mon avenir c’était toi
Tu vois où j’ai fini
Je rêvais de Music-hall
Y’a tous mes rêves qui s’envolent
Mes vocalises qui se gondolent
Pas d’ouvertures pour mes clefs de sol
Je suis un chanteur fini
Que l’on oublie
Ma vie
Ton départ m’a laissé sans voix
Il n’en sort que du brouhaha
J’en suis anéanti
Je suis un chanteur mondain
De salles de bains
J’en ai l’air mais j’ai pas l’refrain
Ca fait pleurer tous mes voisins
Je suis un chanteur perdu
Qui n’en peut plus
Ma vie
Ma vie c’est du vide aux doigts
Tu as laissé derrière toi
Mes mots et puis mes cris
Je suis un chanteur en toc
Un légume, une vraie loque
Un artiste dont on se moque
Un amateur de bric et de broc
Je s’rai jamais un chanteur
de Music-hall
Music-hall
Music-hall
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NUITS ARGENTINES
Paroles : Alfredo ARIAS
Musique : Michèle Garance
Buenos Aires il me faut partir
C’est la vie, chanson amère
Qui va laisser mes souvenirs
Mourir en terre étrangère ?
J’ai le cœur qui déraisonne
Dans un parfum de glycine
Adieu mes jardins d’automne
Adieu mes nuits argentines
Buenos Aires il me faut partir
Vers d’autres chemins à suivre
De nostalgie en désir
Mélancolie de survivre
Oh mon paradis perdu
De maisons sans importance
Où je ne reviendrai plus
Poser le front de l’enfance
Mais pour un Carlos Gardel
Un bandonéon qui pleure
Un footballeur au soleil
Mythe éternel tu demeures
J’ai le cœur qui déraisonne
Dans un parfum de glycine
Adieu mes jardins d’automne
Adieu mes nuits argentines
Buenos Aires il me faut partir
C’est la vie, chanson amère
Qui va laisser mes souvenirs
Mourir en terre étrangère ?
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NOSTALGIA
Paroles: Pierrot MANTHIN
Musique: Michèle Garance
On se réveille un beau matin
Avec l’impression que plus rien
Ne sera jamais comme avant
Que la passion a fait son temps
On devient même
Un inconnu
Voire un intrus
Aussi
On se rappelle de nos débuts
Tout c’qu’on s’est dit, tout c’qu’on a cru
Toutes ces caresses sur l’oreiller
Dire que tout ceci a changé
Au fil du temps
Au fil des ans
Souvent
C’est l’habitude et ses méfaits
On a fait la guerre et la paix
Puis on s’est aimé comme personne
Sans penser qu’il y aurait maldonne
On s’habitue
Mais ça nous tue
Parfois
Y a trop de silences qui s’installent
Ou bien même des mots qui font mal
La solitude se fait à deux
On en oublie les jours heureux
Toute la saveur
les couleurs
Qui se meurent
Font peur
Puis c’est le point de non-retour
Une dernière fois faire l’amour
Avec un restant de tendresse
Avec autant de maladresse
Plus de désir
Plus d’avenir
Plus rien
Puis vient l’heure où l’on se sépare
On se laisse sur un quai de gare
On n’est plus qu’un accord mineur
Qui joue ses mélodies en pleurs
Sur un adieu
un non-lieu
C’est mieux
Mais je me perds et je m’égare
Puisque tu es pour moi ce soir
Ce souffle d’amour qui perdure
C’est si beau l’amour quand il dure
Je ne veux pas
Vivre avec toi
Cette chose-là
Nostalgia…
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